Elsweyr, la vallée des déchus
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Vous incarnez un reclus de la société médiévale fantastique. Anges déchus, démons, vampires, voleurs, assassins et mutants en tout genre, nous vous souhaitons la bienvenue à Elsweyr, la vallée des déchus!
 
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 Cascade à l'orée de la forêt

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Zarsh

Zarsh


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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Mar - 4:10


Quelque chose... Où quelqu'un venait de l'aider... Encore étourdi dans les eaux, sentant son coeur battre à cent à l'heure du simple effort qu'il avait du produire pour lever son arme, il se sent fragile, il se sent incroyablement... Vulnérable... Il chercha Jade du regard, voulant lui répéter de fuir, mais un autre battement de coeur plus fort, plus "sourd" résonna dans sa poitrine, l'illuminant à nouveau de l'intérieur... Il regarde ses mains... Ses pieds... Qui semblent avoir perdu... Perdu en taille ? Hein ?!

Oh non... Non non non... Pas ça... Pas maintenant... Il aurait du s'en douter pourtant quel abruti ! Et ça continues... Il semble qu'a chaque nouveau battement de coeur son corps "régresse" où plutôt, perds une année de croissance, il avait abusé trop longtemps de ses pouvoirs régénérateurs, ça devait faire trois jours déjà qu'il utilisait sa tigranthropie en partie pour "encaisser" le reste du voyage, maintenant il le payait ! Ses yeux s'écarquillent alors qu'il regarde ses mains et son reflet perdre à nouveau en âge, en force, une, deux... trois... Quatre... Cinq ? Encore ? Jusqu'ou... Va t'il...

Il observe ses traits rajeunir, son visage se lisser, ses anciennes cicatrices disparaître, ah ! Il à fière allure le grand Lion dominateur, désormais réduit à l'état de Lionceau, de jeune tigrélion incapable de lever ses propres fesses ne serait ce même pour fuir ! C'est une réaction rare, qui ne se produit que lorsqu'il fait justement appel bien trop longtemps aux pouvoirs régénérants de son "démon", l'usure est telle que ses cellules souches finissent par mal interpréter l'excès d'informations, ne plus faire tampon et laisser son propre métabolisme, ses tissus, subir la régénérescence, et s'il en est là c'est effectivement que son corps considère qu'il n'a plus assez de forces pour sustenter les besoins de son corps au format... "adulte".

C'est le revers de la médaille pour s'être montré si "généreux" après autant d'efforts, ça fait au moins une semaine qu'il crevait de soif et de faim, son corps perds doucement ses proportions, sa taille... sa musculature travaillée... les angles et les volumes puissants prennent progressivement ceux d'un corps certes encore agile et félin, mais se rapportant plus à celui d'un éphèbe qu'a celui d'un "homme", comme si le temps accéllérait dans le sens inverse sur l'âge de son corps, passant progressivement de ses 26 ans apparents, à 25... 24... 23... 22... jusqu'a ce qu'il atteigne probablement les quinze, où seize ans, peut être même un peu plus jeune encore, mais les battements et la luminosité aveuglante émanant de sa personne ont enfin cessé.

Son irrésistible petit minois observant les alentours en serrant ses bras autour de son corps, de ses épaules, pris d'une soudaine pudeur et de rougeurs qu'il n'aurait sans doute pas eu auparavant, une moue désapprobatrice joueuse et confuse sur ses traits, il assiste aux prouesses de Jade qu'il n'aurait jamais crue capable d'un tel massacre, elle était magnifique, fascinante dans la pureté mortelle de ses attaques, sans fioritures, juste efficace à en "mourrir" stupide jeu de mot pour ces pauvres choses qui se faisaient littéralement déchiqueter, et soudain... Soudain il ne se sentait pas du tout en sécurité en la voyant prise d'une rage qui semblait, à première vue incontrôlable...

Il partit se cacher derrière le rocher qu'ils avaient utilisés, de peur aussi qu'elle le prenne pour cible après s'être défoulée sur ces engeances ténébreuses, son petit coeur battait la chamade, et un oeil curieux passait parfois par dessus, où sur le coté de la pierre pour voir ce qu'il en était de l'affrontement, il ne pouvait s'empêcher d'admirer la beauté dangereuse et mortelle des gestes de son corps nu, d'en rougir même, pourquoi rougissait il pour ça ? Pourquoi ça lui faisait, quelque chose qu'une personne prenne sa défense ? Non, personne n'avait jusqu'ici pris sa défense d'aucune manière que ce soit, en avait il honte ? Sa fierté était elle atteinte ? Il ne sait pas, il n'a jamais ressenti ça c'est probablement la première fois que ça lui arrive dans pareille situation, son esprit est sans doute, influencé par cette enveloppe que son corps l'a poussé à revêtir, simplement pour survivre à ses excès.

Mais il en tremble comme une feuille morte en s'en pinçant le bout des griffes entre les lèvres, pris entre fascination et effroi le clouant sur place, il l'observe comme s'il ne l'avait jamais encore vue, avec ces yeux qui semblaient sublimer la moindre courbe, le moindre geste effectué par son corps, sa p'tite cervelle tournant peut être un peu plus vite, un peu trop vite, se sentant légèrement tourner de la tête, comme ivre, ivre de cette soudaine jeunesse qui le fait sourire, et le ferait presque rire de sa voix claire quand il la regarde, fier désormais, mettre à bas ses adversaires... Oups !

L'aurait elle entendu... L'aurait elle vu ? Il se cache à nouveau derrière la pierre, coeur battant et tonnant dans la poitrine, ses jolies petites dents pointues pinçant la comissure de ses lèvres alors qu'il pose chacune de ses mains sur son visage, pouffant, étouffant son rire entre ses mains, un rire enjoué et vivant, qu'est ce qu'il à ? Qu'est ce qui se passe... Pourquoi est il si euphorique tout à coup, oh, la peur, la petite crainte d'être découvert là, lui traverse l'échine et lui chatouille le cortex, lui lance des picotis partout dans le corps.

Quand il l'entendit marcher vers lui, il sut qu'elle l'avait déjà trouvé ! Ce n'était pas drôle... Pas du jeu.. Il ne pouvait pas se lever, prendre une arme ou s'enfuir avec ce carreau encore fiché dans sa cuisse, et dans son dos également, ses pupilles restent rivées sur les eaux, de peur de voir de la colère, de l'incompréhension, où de la déception dans son regard, c'était une redoutable tueuse... Que pourrait il faire... Que pourrait il faire face à elle dans son état... Alors que ses pas se rapprochent il serre les dents, pose ses mains sur ses oreilles, ferme fort les yeux et se prépare à ce qu'il pense inévitable...

Il faut... Je vais m'occuper de ces flèches, alors ne bouge pas d'accord?

Huh...? Toute l'expression de son corps crispé et de son visage se détendirent et redevinrent serein comme celui d'un joli petit ange soudainement, relevant les yeux sur elle, elle... Ne voulait pas le massacrer lui aussi ? N'était elle pas juste, un peu déçue de cette apparence temporaire ? Elle aurait... Mérité bien autre chose comme "trophée" pour ses exploits qu'une espèce de petite peluche de fête foraine, aussi mignonne à croquer puisse t'elle être, ce qu'elle voulait, c'était un mâle, pas une espèce de demie portion.

Quand bien même elle l'aida à nouveau, lui attrapant sa main encore blessée, qu'il avait presque totalement oubliée en l'observant, milles et un feux et diadièmes semblant reluire dans son regard tremblant encore d'appréhension en la voyant s'approcher, lui saisir la main, lorsqu'elle tira la flèche brusquement il grimaça en poussant un "Awrie" ! Somme toute, bien plus douillet que lorsqu'elle lui retira plus tôt, il en avait des larmes aux coins des yeux, pareil pour les autres flèches qui le firent sursauter et pleurer, même si c'était le genre de pleurs de courage qui se font en silence sans renifler ni sangloter.

Ca va, tu n'as rien? Laisses-moi regarder...

R... Regarder qu... quoi ?! Je vais bien ! J'aurai pu... J'aurai très bien pu m'en sortir tout seul !

Elle se redresse face à lui et s'approche encore un p'tit peu plus, son visage prend cette teinte amplement rosée, qui s'étend d'une oreille à l'autre, il s'en tortillait les griffes ensembles en perdant pratiquement tous ses moyens, où était ce une divine comédie de sa part influencée par son enveloppe ? Une chose est sûre, il ressent les choses avec une toute autre intensité et sensibilité à son échelle, et c'est pratiquement un nouveau regard qu'il porte sur elle, de toute façon elle venait de montrer un aspect de sa personne qu'il ne lui connaissait pas et ça la rendait foutrement intimidante, obéissant où se laissant obéir à chacun de ses gestes sans oser broncher, mais la peau de son corps sur le sien rivalisant de douceur était une merveille sans nom qui restera gravée à jamais dans son pauvre petit crâne ! Orteils et griffes s'entrecroisant entre eux pendant que son visage prends de plus vives couleurs, lui faisant complétement oublier la douleur des flèches et autres couteaux de lancer qu'elle retire.

Ses plaies se referment presqu'immédiatement, ne laissant pas de cicatrices sous cette "forme"son métabolisme régénérant encore très "actif" l'épuisant physiquement, elle peut sentir la "force" où plutôt le manque de force qu'il lui oppose, amusante où pathétique, alors qu'elle se rapproche encore et plonge l'ardeur de ses yeux dans le sien, il s'en bouffait la lèvre inférieure du bout d'une canine, ayant l'impression de ne plus contrôler grand chose, et cette "perte" de contrôle sur la situation, de force où de domination était à sa grande, étonnante surprise "grisante", tout comme il peut la craindre à la fois, ne sachant pas où il pose les pieds, comme sur un terrain glissant, sinueux et escarpé.

Tu vas bien?

Il ne dit rien, semblant bouder, croisant les bras en détournant la tête, fronçant les sourcils dans cette vaine tentative de préserver un semblant de... De quoi au juste ? N'était ce pas tout à fait puéril de sa part... Comment pouvait il, après réflexion réagir comme un sale gosse ? Peut être parce qu'il en était un à cet instant, il ouvre un de ses jolis yeux pour vérifier si elle l'observe, mais la suite sera sans doute des plus innattendues quand elle l'embrassera sans aucune forme d'avertissement, le laissant... Complétement... Pantois...

Pantois et à la merci de sa douceur, le visage... Les joues... Ses rayures si aisément attrapées et caressées entre ses mains, embrassé à pleine bouche... Cette intriguante déesse de la mort qui revenait, grande et victorieuse d'un combat qui aurait du être le sien... Son pauvre petit palpitant aurait bien raté un battement, voire plusieurs, là entre ses bras, collé à elle, subissant son appétit, réalisant, qu'elle l'avait fait pour lui... Qu'elle l'avait fait pour le protéger... Lui ? Qu'était il... Il n'était rien... Il n'était qu'un monstre, une erreur de la nature, la créature du "diap" selon les mots de son propre père... Alors... Pourquoi... Pourquoi...

Répètes t'il, murmures étouffés entre les lèvres de cette déesse, ne pouvant empêcher son bas ventre de papillonner à nouveau, ses mains de tenter de repousser sans conviction, sans véritable envie les bras, le corps, de celle qui le détient, "pourquoi" ? chuchotes t'il encore d'une voix presque éteinte entre deux baisers si elle lui en donne l'occasion, ses tentatives faibles... Pathétiquement faibles de se dégager, de lui "échapper" n'ayant qu'un et unique but, accentuer encore cette impression de tout "pouvoir", lui faire ressentir à son tour qu'il n'était qu'une "proie" entre ses bras, entre ses mains, qu'elle l'imagine, le réalise, mais sa comédie se parsemait de temps à autre de sourires espiègles, malicieux et discrets, se découvrant le frisson particulier de se retrouver entre les mains d'une créature qui pouvait cette fois le briser en deux comme ces hashashins qu'elle à littéralement... "détruits"... Cette image restait encrée dans son crâne alors qu'elle était là, tout contre lui, comme un "avertissement" même s'il s'osait à la... Provoquer d'une façon douce, subtile, sans même en prendre totalement conscience... Se languissait il de mourir, où était il suicidaire ?

Où est ce encore cette fascination, ce "fantasme" devenu réalité à ses yeux pour un instant très court qui le rend si nerveux, si frais et frissonnant à son contact... L'avait elle seulement bien regardé avant... Avant de l'embrasser... De s'approcher.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Mar - 20:14

Rassurée de ne pas le retrouver à moitié mort, mes lèvres s'étaient soudés aux siennes. J'étais heureuse qu'il n'ait rien, enfin, rien, plus rien, étant donné que ses plaies venaient de se régénérer sous mes doigts. J'avais été si soulagé, que je n'avais pas fait attention à sa nouvelle apparence, ni aux larmes qui s'étaient mises à couler sur ses joues lorsque j'avais retiré une par une les flèches, et les couteaux de lancés qui s'étaient enfoncés dans sa chair. Je ne fis pas attention non plus à ses murmures, bien trop occupé que j'étais à l'embrasser.

Néanmoins, lorsque l'une de mes deux mains, plaqués sur ses joues, vint effleurer avec délicatesse l'une de ses rayures, je sentis une goutte d'eau glisser sous mon doigt, goutte d'eau qui s'était échappé de ses yeux. Fronçant d'abord les sourcils, je rompis le contact entre nos lèvres, les laissant d'abord à quelques millimètres les unes de les autres, puis écarquillais subitement les yeux. Surprise, je m'éloignais d'abord légèrement. Je papillonnais des cils, me frottais les paupières et fermais et rouvrais les yeux à plusieurs reprises.

J'avais l'impression d'avoir quelqu'un d'autre face à moi. Il lui ressemblait certes, beaucoup d'ailleurs, mais c'était, comment dire... Une version «miniature» de celui que j'avais connu jusque là. Mais était-ce réellement lui? Ou m'avait-il joué un tour? Avait-il profité de la confusion qu'avait créé les hashashins en nous attaquant pour s'enfuir? Je ne comprenais pas, je me demandais ce qui avait bien pu se passer alors que j'avais eu le dos tourné...

Je le regardais alors, un long moment, comme si, quelque part, je cherchais à me convaincre de ce que je savais pourtant déjà. C'était lui, c'était évident, mais qu'avait-il bien pu se passer...? Je n'en savais rien, mais c'était évidemment bien étrange à mes yeux, c'était même impossible. Du moins, comment cela pouvait-il l'être? Alors que je l'observais, je sentis ma lèvre inférieur trembler l'espace d'un instant. Maintenant que je me rendais compte que c'était vraiment lui, j'étais comme étourdie, perdue, et je ne savais vraiment pas comment réagir.

Je relevais alors les yeux sur lui et le regardais d'un peu plus prêt. Il avait perdu plusieurs dizaines d'années, il ressemblait à un enfant tout juste plongé dans l'adolescence, il était... différent. Plus petit et moins musclé, le visage plus serein, moins «froid», moins dur avec lui-même, plus malicieux et espiègle qu'une fois adulte. Mais... Néanmoins, malgré cela, il était toujours aussi beau à voir et, je m'en rendais maintenant compte, je restais admirative. Après tout, son corps était toujours celui d'un mi-homme mi-félin, ses rayures étaient toujours là et continuaient d'ondoyer sur sa peau et puis... Et puis, surtout, il avait vraiment une gueule d'ange.

J'étais surprise donc, mais après tout, sans doute était ce normal pour lui... Même si je me demandais toujours comment cela pouvait être possible. J'attrapais alors son menton entre mes doigts et le lui relevais légèrement. Je venais ensuite effleurer les rayures sur son visage du pouce, et détaillais son visage du regard. Au fur et à mesure que je le regardais, un sourire en coin venait étirer mes lèvres. Je passais alors une main sur son front, puis descendait le long de l'arête de son nez puis effleurais ses lèvres.


Tu es devenu si jeune... Mais qu'est ce qui t'es arrivé?

Je passais une main dans ses cheveux, longuement, puis attrapais ses poignets et retournais ses mains. Je remarquais alors que malgré la flèche que je lui avais retiré un peu plus tôt, il n'y avait aucun signe d'une quelconque blessure. J'écarquillais alors les yeux puis, sans prévenir, je me jetais de nouveau contre lui pour passer mes bras sur ses épaules, autour de son cou, et glissais mes mains dans son dos. Je me rendis alors compte que la même chose s'était produite là, et également au niveau de sa cuisse. Avait-il le pouvoir de se régénérer?

Je le regardais de nouveau, et plongeais mon regard dans le sien. A ce niveau là, rien n'avait changé, ses yeux étaient toujours aussi sauvage. Remontant mes mains, laissant mes bras glisser sur ses épaules, je faisais lentement descendre mes doigts sur son torse, effleurant de façon un peu plus appuyés ses muscles. Il était incroyable pour moi de constater à quel point il avait «régressé», j'avais du mal à assimiler ce changement de soudain de forme. Je fis descendre un peu plus mes mains et alors que mon regard les suivait, j'écarquillais les yeux. J'avais à peine effleuré du regard son bas-ventre que je remontais aussitôt les yeux et me mordillais la lèvre inférieur. Là, rien n'avait changé, du moins je n'en avais pas l'impression.

Je relevais les yeux vers son visage et, voyant la légère rougeur qui venait de teindre ses joues, je fronçais les sourcils. Pourquoi rougissait-il? Je réfléchissais un court instant et me souvenais un peu plus tôt des baisers que nous avions échangés. Je l'avais embrassé, sous cette nouvelle forme... Lui qui ressemblait à un jeune «lionceau» et soudain, sans plus réfléchir, je rougissais à mon tour... Je me sentais soudain gêné sans pour autant savoir vraiment pourquoi. Je ne connaissais pas la raison de cette réaction, qui me semblait plutôt... familière oui, c'était ça! Familière, sans doute pour la gamine qui m'habitait et que je redevenais partiellement.


Excuse-moi pour, euh... Enfin, je n'avais pas vu que tu, enfin que tu... avais... changé...

Je relevais alors les yeux vers lui et souriais, légèrement gêné. Bon, c'était vrai qu'il n'était plus aussi impressionnant qu'auparavant, mais il restait tout aussi... aussi... Attirant? Je pensais en effet pouvoir le qualifier ainsi mais peut être pas sous cette forme... Plutôt, mignon, adorable? C'était en effet ce qui en ressortait le plus. Je sentis mon sourire s'élargir un peu plus. Il restait néanmoins celui que j'avais rencontré plus tôt dans la journée et, en le voyant ainsi, une terrrrrrrible envie de rire me prit. Je cherchais à l'étouffer, pouffant d'abord de rire, puis finalement laissais un rire frais et léger m'échapper.

Je me calmais rapidement, secouais la tête, puis venais appuyer du doigt doucement sur le bout de son nez.


Désolé, vraiment, je n'ai pas pu m'en empêcher...

Je le regardais encore, silencieusement, puis attrapais ses mains et venais y glisser les miennes, comme pour chercher à savoir lesquelles étaient les plus grande.

Tu n'es peut être plus aussi... impressionnant, mais...

Je refermais alors mes doigts, les entrelaçant avec les siens. Je rapprochais alors un peu plus mon visage du sien et faisais un large sourire.

Tu es toujours aussi «mignon»...

Je rouvrais les yeux et osais même venir frotter mon nez contre le sien. Je remarquais alors la différence de température mais ne fit aucune remarque.

Je ne cherche pas à me moquer de toi hein... Mais vraiment, tu es adorable sous cette forme!

Je lâchais doucement ses mains et les laissais retomber. Je cherchais alors ma tunique du regard et le faisais virevolter vers moi. Je l'attrapais alors et la tordais au dessus de l'eau.

Alors, explique moi... J'ai fais quelque chose de mal où ça t'arrive souvent ce genre de chose?
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Mar - 20:36

Il essayait de parler, oui, il essayait de parler pendant qu'elle l'examine dans tous les sens, passe ses mains dans ses cheveux et dieu sait s'il est, à sa grande surprise aussi, bien plus chatouilleux et sensible au contact, il pouffe pour étouffer un rire, et tappes ses talons à terre, mais bien vite même ce genre d'effort soudain lui fait tourner la tête, qui penche avec nonchalance vers l'arrière, où l'avant, comme affaibli par la propre euphorie de son corps, entre deux caresses qui n'avaient pour seul but que d'examiner ses membres, ses anciennes plaies il parvient à "parler" :

"J'ai... J'ai glissé m'dame... Je suis... tombé..." -dit il en baissant le regard.-

Il avait eu très peur, peur que sa réaction ne soit celle de la déception et, très franchement... Il la comprendrait, se mettre en danger pour lui et se retrouver victorieuse pour finalement se retrouver face à la "médiocrité" d'un être faible, quelle récompense minable comparativement à ce qu'il avait pu être précédemment, il semblait qu'elle soit en train de "réaliser" ce qui lui est arrivé, à un moment où l'autre elle allait peut être se mettre en colère, croire qu'il l'avait trompée avec son apparence "adulte" et faire un amalgame, peut être même le planter là alors qu'il est désormais si fragile et vulnérable, il l'aurait mérité, peut être était ce, tout ce qu'il méritait après tout, il avait la sensation d'abuser très largement de sa générosité.

Il se trompe pourtant... Elle n'en avait cure, et ses prochains gestes le lui prouvaient, des gestes attentifs, s'occupant de vérifier de ci, de là qu'il n'avait rien, l'attirant à elle pour l'ausculter de toute part, il n'était pas un adolescent, bien qu'il puisse donner l'impression de l'être en apparence, ce n'était là qu'un mécanisme de "défense", où plutôt, de survie bien particulier, propre à son espèce, mais quand bien même son corps était foutrement plus sensible à tout et n'importe quoi, aussi une ancienne douleur, une brûlure éteinte au fond de son p'tit coeur se raviva tant ces gestes le maternaient, fondant littéralement entre ses mains, réticent et tendu au départ il finit par se laisser faire en reposant son doux visage dans le creux du cou de Jade, laissant quelques ronronnements plus hauts et clairs tels des frissons bien sonores, lui échapper selon l'endroit où glissent ses mains.

Excuse-moi pour, euh... Enfin, je n'avais pas vu que tu, enfin que tu... avais... changé...

Elle prend conscience et réalise, l'observe avec cette ravissante gêne dans le regard, qui ne l'empêche pourtant pas de l'examiner sous toutes les coutures et s'en sent presque "caressé" par le tracé que suivent ses yeux sur sa douce personne, alors que quelques regards silencieux s'échangent, l'un fuyant toujours l'autre, une réaction prends forme, et dévoile le jour d'un rire, d'un rire clair et cristalin, qui rend immédiatement le chaton perplexe puis râleur, croisant les bras en poussant quelques unes de ses mèches de cheveux d'un souffle entre ses lèvres, les yeux barrés et sourcils froncés.

"-Eh bien allez y hein, riez ! Comme s'il n'était pas déjà assez humiliant d'être sauvé par une dame, comme si je n'étais pas déjà assez ridicule !"

Il suivit du regard le doigt de Jade se rapprochant de son nez en louchant, tentant de garder le "sérieux" de son attitude râleuse.

Désolé, vraiment, je n'ai pas pu m'en empêcher...

"-J'espère, oui ! J'espère que vous êtes désolée ! Ce n'est pas drôle... Non... Pas drôle du tout."

Quel petit "chieur", mais il s'en amusait dans son fort intérieur, il ne s'était pas attendu à ce qu'elle prenne spontanément sa défense et encore moins d'une manière aussi éruptive, violente, ce qu'ils avaient échangé était certes fort, intense, mais rapide après une première rencontre, il serait difficille de croire que de "l'amour" se construise autour d'un désir aussi sauvage et soudain, et pourtant s'il ne s'agissait peut être pas d'amour, son comportement prouvait au moins qu'elle tenait beaucoup à sa personne, et ça le touchait, vraiment, son attitude râleuse fondit comme neige au soleil quand ses mains attrapèrent les siennes, y glissant de leur taille pratiquement égales aux siennes, si ce n'est un rien plus grandes tout de même, ça comme le reste était impressionnant pour Zarsh, beaucoup plus impressionnable sous l'influence de cette enveloppe de toute manière.

Tu n'es peut être plus aussi... impressionnant, mais...

De la force... Il n'en avait malheureusement plus à lui imposer, ses mains, même si plus réduites, encore "patounes" et musculeuses comme celles d'un tigrélion, étaient donc faibles sous la pression des doigts refermés de Jade, incapables d'empêcher l'entrelac de ses phalanges autour des siennes, son p'tit coeur battait fort dans sa poitrine lorsqu'elle se rapprochait de son visage, déglutissant en clignant ses grands yeux ouverts.

Tu es toujours aussi «mignon»...

Tortillant son petit nez lorsqu'elle vint s'y frotter, ça le chatouillait tant qu'il parvint à en rire, un rire qui s'épuise vite de par la faiblesse de son corps, respirant, où soupirant longuement afin de reprendre ses esprits, son calme.

Je ne cherche pas à me moquer de toi hein... Mais vraiment, tu es adorable sous cette forme!

Il souriait en coin... Alors il était "adorable" ? Hmmm ? Quelque part se sentir à sa merci la plus totale sous cette grande faiblesse physique, qui le mettait dans un état semi euphorique, semi "cotonneux", comme plongé dans une brume où reposant sur des nuages, léger, l'excitait d'une certaine manière, comme une puce ? Hérissait son duvet et envoyait de petites décharges électriques jusqu'a ses orteils à chaque regards échangés... Adorable... Bon... Bien... P'têtre... Qu'il pourra... En profiter un peu plus tard... Voire l'étendue de ce que peut encore réaliser son "adorabilité" chez cette fascinante créature... En la titillant un peu... Mais pour le moment il doit sérieusement penser à se mettre à l'abri, peut être n'étaient ils pas seuls, et Jade n'allait pas le protéger indéfiniment.

Aussi, suivit il d'un regard hébété les vêtements qu'elle faisait virevolter dans les airs à l'aide d'un pouvoir inconnu, tel une espèce de Merlin l'enchanteur s'apprêtant à faire le ménage dans sa cabane, puis secoua sa tête pour revenir sur "terre" lorsqu'elle lui posa une question plus sérieuse.

Alors, explique moi... J'ai fais quelque chose de mal où ça t'arrive souvent ce genre de chose?

"-Oh, je ne sais pas... Peut être que vous m'avez jeté un sort... Qui sait ? On dit que faire l'amour avec une vierge transforme parfois les hommes en petit garçons... C'est sûrement votre faute !"

Il croise les bras et laisse à nouveau échapper ce petit souffle entre ses lèvres qui relève quelques mèches de cheveux sur sa crinière hirsute, l'air d'être certain qu'elle lui à jeté un sort, du moins, il en joue un moment avant de hausser les épaules et hocher de la tête.

"-Pour être sincère... Ca fait deux semaines que je me nourris Mal... Mal... où plutôt très peu... Ca ne m'arrive pas très souvent à moins que... Je ne me lance dans quelques... Excès... Et j'ai du appuyer un peu trop fort sur mes réserves..."

"- Oh ! Et puis m'regarde pas comme ça ! Ne soyez pas déçue ! J'voulais juste vous faire plaisir ! Vous allez quand même pas me le reprocher !"

Après quelques tentatives hésitantes, ayant même du mal à se dresser sur ses jambes, tombant sur ses fesses à quelques reprises dans le lac, il parvient à se stabiliser et se lever, preuve s'il en est qu'il est peu habitué à ce que ça lui arrive, puisqu'elle se rhabille il est hors de question qu'il reste plus longtemps à frissonner dans l'eau fraîche, ça ne l'aiderait en rien à récupérer des forces, il à besoin de vêtements chauds, c'est en se dirigeant vers ses anciens vêtements et en se faufilant à l'intérieur de sa cuirasse qu'il se rend compte à quel point tout est trop "grand" pour lui, flottant dans son attirail de guerre bien trop lourd également ! Son casque aussi flotte de travers sur sa tête et tombe en arrière en cherchant à faire quelques pas.

Il rampe hors des tissus et du fattras d'armure, toujours aussi nu, en s'époussettant "dignement" après cet échec cuisant, et relève la tête, s'approchant d'un des tas de vêtements laissés par les hashashins et autres mercenaires d'une démarche formelle, presque "millitaire" en levant un pied puis l'autre, exposant sa petite fierté blessée d'une langue tirée en direction de Jade.

"-Non merci ! J'ai pas besoin d'aide !"

Quelle vilaine tête de mule, il trifouille longuement dans les différents tissus et cuirs sombres, dans les lorica noires et les drapés d'une autre contrée, s'enroule des bandages autour des bras et revêt ce qu'il trouve à sa taille où peut être ajusté pour lui, c'était parfait... Quelque chose qui allait cacher son apparence pour entrer en ville, il aurait sans doute l'air d'un petit "ninja" dans cet accoutrement, mais quoi de mieux pour s'infiltrer.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Mar - 15:00

Assise face à lui, j'attendais silencieusement qu'il m'explique ce qui avait bien pu lui arriver. J'enfilais tranquillement ma tunique encore humide du fait qu'elle avait jusque là traînait dans l'eau, fallait dire qu'en pleine action, je n'avais pas pensé aux conséquences que cela pourrait avoir, j'avais été bien trop occupé, obnubilé par le besoin de satisfaire ce désir qui s'était emparé de moi. Je l'écoutais donc et au départ, à ses premières paroles, j'écarquillais les yeux. Transformer les homes en petits garçons? Je n'avais jamais entendu cela de ma vie! Moi, je l'aurais donc mis dans cet état? J'entrouvrais les lèvres, hésitais un moment, puis les refermais aussitôt pour empêcher un rire de m'échapper. Dans cette position, on aurait dit un gamin qui avait décidé de bouder parce que sa mère avait catégoriquement refusé de lui offrir ce dont il avait envie. Malgré tout, malgré ce petit côté râleur qu'il avait, il restait parfaitement séduisant.

Je le vis finalement hausser des épaules et hocher de la tête. J'en concluais que jusque là il m'avait menti, il avait cherché, peut être, à me faire culpabiliser. J'écoutais alors ses explications, et ces dernières me parurent encore plus saugrenue que les premières. L'alimentation qu'il avait, les efforts qu'il faisaient, tout cela pouvaient jouer sur sa forme. C'était nouveau pour moi et vraiment, vraiment étrange. Mais après tout, pourquoi pas... Au moins ce n'était pas de ma faute, enfin, pas directement. Enfin, si on y réfléchissait bien, si c'était de ma faute, c'était moi qui l'avais «forcé» à utiliser le peu de réserve d'énergie qu'il avait encore emmagasiné.

Je soupirais et le regardais se relever... Enfin, tenter de se relever. Ses pas étaient hésitants, on voyait qu'il n'avait pas l'habitude de se retrouver ainsi, il titubait et ses premiers pas furent maladroit, néanmoins, je le laissais faire, me contentant de le suivre du regard et d'être prêt à l'aider en cas de besoin. Je le vis tomber plusieurs fois, puis, une fois debout et un peu près stable, se diriger vers l’amas que formait sa cuirasse et le reste de ses vêtements. Je me doutais qu'il allait essayer de les remettre, mais il était évident que tout était devenu bien trop grand pour lui, et qu'il lui faudrait trouver autre chose pour se vêtir. Je le vis se faufiler à l'intérieur de sa cuirasse et, désormais, il devait comprendre lui aussi qu'il lui faudrait autre chose. Son casque était de travers, et tout comme le reste de sa tenue, vraiment trop grand. De plus, tout ce fratras devait être bien lourd pour un «lionceau». Je soupirais et secouais la tête tout en le regardant ramper.

Ce qui m'étonna le plus, ce fut de le voir me tirer la langue. Il venait bien de le faire non? Vraiment, sous cette nouvelle apparence, il ressemblait à un gamin, fier et grognon, boudeur et pourtant... Pourtant, j'avais bien remarqué à quel point il avait été sensible à mon contact, j'avais bel et bien entendu ses ronronnements s'élevaient lorsque je m'étais mise à vérifier si tout allait bien, si il n'avait rien. J'avais également vu la gêne, légère certes, mais malgré tout présente qui s'était emparé de lui quand mon visage s'était approché du sien. Je souriais, largement, de façon espiègle alors qu'une lueur d'amusement brillait dans mon regard.

Je le regardais s'habiller puis, en silence, je me relevais et revenais sur la berge. Il était temps que moi aussi j'enfile quelque chose. Je revenais vers mes vêtements, et enfilais mon corset que je serrais fortement avant de commencer à le lacer. En me penchant pour récupérer ma jupe qui sur le sol, je me rendais compte qu'il n'y avait plus qu'elle et me souvenais alors que je n'avais malheureusement plus de sous-vêtements. Ou du moins que le reste était encore dans l'eau... Je soupirais, me retournais et faisais virevolter ma culotte jusqu'à moi. Elle était tranché sur un des côtés mais après tout peut être était ce récupérable. Enfin, faute de mieux...

Je l'enfilais donc et nouais tant bien que mal les deux bords tranché. Il était hors de question que je me promène sans rien en dessous de ma jupe. Et dans cet état, elle ne tiendrait pas longtemps. Il me faudrait donc faire un peu de «shopping». Je terminais de me vêtir puis m'avançais vers Zarsh. Je le regardais d'abord longuement et au fur et à mesure que mes yeux glissaient sur lui, un sourire en coin venait étirer mes lèvres.


Va falloir qu'on s'éloigne d'ici... J'espère qu'il n'y en a pas d'autre.

J'espérais oui, car comme depuis le début, j'étais toujours incapable de maîtriser mon don qui survenait lorsque bien souvent la colère ou toute autre émotion forte survenaient. Certes, je m'étais un peu amélioré, j'étais maintenant capable de faire léviter quelques objets jusqu'à moi, mais à part ca... Mon pouvoir était bien trop grand, bien trop puissant pour que quelqu'un, même moi, ne puisse le contenir. C'était pour cela que j'étais dangereuse. J'en étais pleinement consciente, je me souvenais parfaitement de ce qu'avait subit ses pauvres paysans là-bas, où j'avais été enfermé. Je comprenais que je n'avais aucun contrôle et que par conséquent, j'étais terriblement dangereuse mais...

Aujourd'hui, oui, j'avais utilisé ce don pour défendre une vie. Une véritable haine s'était insinué en moi quand j'avais commencé à penser à ceux qui tiraient ces flèches, celles qui s'étaient plantés dans les membres de Zarsh m'avaient fait pleinement comprendre que nous étions en danger, qu'il était en danger... Et mon corps avait réagit, mon esprit aussi. Mais mon âme, elle, s'était terré au plus profond de moi-même, effrayé par ce qu'il se déroulait, apeuré par cette facette de ma personnalité dont je n'avais pas tant que ça de souvenir. Encore maintenant, je me demandais comment j'avais pu acquérir cette force. Je me souvenais simplement que j'avais souffert, longtemps, que j'avais hurlé de douleur des nuits durant et que même si ces cris n'avaient franchis mes lèvres, intérieurement, je les avais entendu. Je m'étais écorché la voix, j'étais tombé à plusieurs reprises dans l'inconscient et je n'avais que peu mangé ou bu.

A part de la douleur, je ne me souvenais plus vraiment de quoi que se soit. Et finalement, c'était mieux ainsi. J'avais le pressentiment quelque part que si le passé venait à refluer, alors peut être... Non, sûrement, je deviendrais folle, je perdrais la raison. Je baissais finalement les yeux vers Zarsh et me penchais vers lui, un large sourire aux lèvres.


Et bien, je vois que tu es paré... Tu as besoin de repos, et d'un bon repas, c'est ca? Alors, l'auberge du coin devrait être l'endroit idéal je pense. Si je me souviens bien, c'était complètement désert, enfin quand j'y suis allé.

Je le regardais à nouveau. Je me rendais compte que je m'imposais sans rien lui demander et que peut être voudrait-il continuer seul sa route. Sans que je ne m'en rende vraiment compte, une mine boudeuse, un peu triste aussi, se dessina sur mon visage. Je réfléchissais un peu à la question puis secouais la tête alors qu'une idée me venait à l'esprit.

Je ne peux pas laisser un «enfant» -et j'appuyais bien sur ce mot- traîner seul dans la citée... Je vais donc t'accompagner, après tout, je pourrais sûrement être utile. Et puis, tu m'as promis qu'on finirait ca, tu t'en souviens?

A mon tour, je lui passais la langue avant de finalement venir déposer un baiser là où devait se trouver la commissure de ses lèvres.

Mais avant ça...

Je me redressais et récupérais mon baluchon avant de me diriger vers les autres mont de vêtements qu'avaient laissé les hashashins. J'en récupérais une partie, ce qui pouvait être vendable du moins, et le fourré dans mon sac. Après tout, je n'avais plus grand chose dans ma bourse et sans doute cela ne serait pas assez pour me racheter une tenue. Et peut être quelques provisions... Je soupirais, me retournais vers Zarsh.

Ne me regarde pas comme ça... Faut bien que je me rhabille moi aussi, je te signale qu'une partie de ma tunique est arraché et qu'il n'y a pas que ça qui est abîmé...

Je terminais de ranger toutes les étoffes et autres dans mon baluchon, enfilais ma paire de bottine puis revenais vers Zarsh, un sourire taquin aux lèvres.

Alors, où est ce qu'on va, chaton bougon?
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Mar - 21:35

Son but n'était certainement pas de la "culpabiliser" mais d'alléger la situation on ne peut plus embarrassante pour lui avec une idiotie ayant autant de consistance que le vent... Le genre de choses qui lui à permis aussi de s'éloigner de ses bras à un moment où il se sentait "fondre", à l'instant clef où s'il l'avait laissée continuer il se serait sans doute mis à miauler entre ses bras, et puis quoi encore ? Perdre tout ce qu'il lui resterait de "virilité" à ses yeux ! La barre avait été placée haute, très haute avant que ce fâcheux contretemps ne survienne, et que toute cette assurance, cette "prédation" de mâle dominant ne dégringole, ne se casse la figure pour lui mettre ce truc "là" entre les pattes, il ne comprenait pas pourquoi elle ne semblait pas déçue le moins du monde, peut être était il, malgré cette soudaine fontaine de jouvence dans laquelle il semble être tombé, encore trop dur par moment avec lui même, mais quand on est un "monstre" dans son genre on se doit d'exceller dans ses domaines de prédilection, c'était alors plus facile de comprendre, purement et simplement pourquoi la domination et la prédation appuyée dans ce genre de domaine était aussi bonne, festive et raffinée pour sa proie.

Un humour piqué et taquin pour mettre un peu de distance, se "défendre", se défendre... De quoi au juste ? De ces frissons de vulnérabilité quand elle le tient dans ses bras où qu'elle le caresse ? Où tout simplement du fait qu'au fond de lui, du bout d'une canine pincée sur sa lippe inférieure, ce frisson répond à des besoins félins, des envies "félines", où plus profondes encore que cela... Non... Il hoche la tête et se rhabille, le simple fait d'y penser le trouble encore d'avantage, mais le jeu de regards échangés avec Jade sur lui pendant qu'il se rhabille lui esquisse un sourire en "coin" secret, pendant que ses mains prennent un malin plaisir plus "caressé" pour remonter certains vêtements, dont ce collant noir le long de ses jambes, de ses cuisses, empaquetant son joli p'tit derrière dedans en sautillant sur place, s'amusant alors, de son trouble... Et du sien, posant alors la griffe de l'orteil dans de vastes inconnues, traçant d'inutiles cercles du bout de cette dernière, dans les feuilles mortes.

Collant surmonté d'une culotte d'assassin d'un pourpre ténébreux, aux grandes poches tombantes, larges pour plus de liberté de mouvement, dévoilant les hanches de son collant noir comme l'encre, desquelles s'y adaptent une paire de genouillères d'un métal ébène sur lesquels sont gravés et sculpté la tête d'un oiseau de proie légendaire.

Son torse reçoit un gambeson de velours pourpre très sombre, très fin, épousant la forme de ses muscles et de son corps par dessous l'ajout de parties de plates d'armure articulées, elles aussi d'un métal aussi noir que la nuit, rassemblées là par quelques lanières de cuir, le gambeson et son collant s'uniformisant dans leurs tons, donnant l'impression de laisser glisser son regard sur le pelage lisse d'une panthère aux reflets d'ombre violacé.

La calotte renforcée de quelques pièces de métal de l'un des mercenaires spectraux couplée à une cagoule de cou remontant jusqu'a son visage renforcera l'aspect oriental de la tenue, ne laissant alors dépasser que son regard s'il remonte cette dernière entièrement sur son visage.

Pour contraster avec le tout, il récupérera dans ses affaires une "fourrure" de Loup Blanc, qu'il apposera sur ses épaules, la tête de la bête trônant sur son épaule droite tandis que les pattes croisées ensembles, offrant leurs griffes ornent la gauche, voilà de quoi lui rendre malgré le fait qu'il ait au moins à cet instant, une tête en moins par rapport à Jade, un peu de fierté et de "poil" de la bête, puis ça avait l'avantage d'être léger et beaucoup plus discret que son attirail de guerre pour faire une entrée en ville.

Elle souriait beaucoup en l'observant et il lui arrivait alors de se retourner, où de lui exposer des regards effarouchés, écarquillés grands, où roulant aux cieux en faisant semblant de s'en "choquer" pour conserver un peu de sérieux à la tâche, car si à chaque seconde il s'écoutait il... Il... Il n'y pourrait pas grand chose avec les moyens dont il ne dispose plus, GRRrrr ! Elle le savait ? Est ce qu'elle en jouait ? En tout cas...

Quelque chose d'extraordinaire pétillait dans son regard, à son évidente gêne elle ne répondait que par plus d'amusement et de regards appuyés, auxquels les yeux du jeune félin répondaient par le "tonnerre" d'yeux parfois assassins, dans cette tenue ce n'est pas bien difficile, fronçant les sourcils, parfois par le surjeu de l'exaspération, puis doucement, sur la fin, se prête à ce petit "jeu" en faisant semblant de ne plus la remarquer mais en accentuant, de ci... De là... la sensualité féline et "accidentelle" de la caresse des différents textiles glissant sur sa personne, les griffes de ses doigts, pouces, passant entre son collant et son corps en "remontant" la matière sur ses formes pour qu'elle les serre et les englobe d'un cran tandis qu'il se cambre avec une nonchalance un tantinet surjouée, jetant un regard en coin, assez discret pour n'être perçu qu'a la dernière seconde par Jade afin qu'à chaque fois qu'il s'adonne à ce genre de p'tite provocation un certain "frisson" d'incertitude la parcourt.

Sous cette "apparence", dieu qu'il aimait jouer, qu'il se sentait bien plus taquin et provocateur, mais par contre il n'était franchement pas sûr de "pouvoir" vraiment assumer les conséquences de ses stupidités, comme le sale petit garnement qu'il est, aussi cherchait il à les rendre le plus discret possible en y allant à "tâtons", ce n'était pourtant pas accidentel, on pourrait sans doute juger de ce comportement "d'allumeur"... Ce frisson persistant dans son dos, était resté là depuis qu'il l'avait vue, telle un ange de mort, une valkyrie vengeresse sur le champ de bataille, littéralement exploser ces choses, et en de pareils instants pour une âme de son âge l'ivresse de la mort donnée de façon si nette et parfaite par une créature aussi belle lui glaçait autant le sang qu'il ne le faisait fondre ensuite, lorsqu'il la vit se tourner vers lui, avec ce regard, ayant l'impression que c'était... En quelques sorte... Son tour...

Tout s'était arrêté... Tout s'était figé et ce frisson ne cesse encore de parcourir son échine quand il croise son regard, quand il croise les bras et que ses doigts gantés de noir glissent sur ses épaules sous la fourrure blanche qui recouvrent celles ci... Plus dangereuse que la plupart des choses qu'il à affronté, plus meurtrière et sauvage qu'une tigresse défendant son "petit"... Putain il pensait trop, ça turbinait là d'dans.

Bon ! Eh bien ça suffit ! Car pendant que tout ça défiles dans ses pensées, non pas aidé par la nudité charmante de Jade qu'il observe, à son tour se rhabiller, sans un semblant de gêne depuis qu'il fantasme sur place en se tenant les épaules tout en s'dandinant en jouant de la pendule avec sa queue de tigre, il pourrait déjà passer pour un petit obsédé, mais la voilà qu'elle lui tire la langue à son tour le sortant de ces pensées inavouables un peu trop dirigées vers sa personne, pourquoi ne pensait il pas à la suite "logique" des choses... Demander asile et protection dans cette cité ?

Alors que c'est finalement lui qui amène de grands dangers avec sa personne, pourquoi accepteraient ils d'héberger un réfugié... Où plutôt, un fugitif puisqu'il vient d'assassiner un puissant des terres sombres, il y a de cela à peine moins de deux semaines, et s'il était recherché, ici aussi ? La seule façon d'en être sûr était encore d'infiltrer discrètement la cité en cachant son apparence et s'en assurer, cet accoutrement et cette "taille" étaient donc parfaits, jamais on ne pourrait le confondre, tant que ça dure... Parce que la chose, il le sait, n'est que "temporaire", à partir de maintenant et toutes les deux heures, il regagnerait lentement, mais sûrement une année de "croissance" jusqu'à son âge "mûr", s'il se nourrit d'abord de chair saignante, prérequis essentiel évidemment.

Le petit assassin se prosterne, effectue une bien élégante révérence qui n'a pour but que de jeter un coup d'oeil sur le "résultat" de son bricolage, et s'amuse de la "transparence" de la culotte de Jade, même rafistolée et s'évite de pouffer de rire en mordant sa propre queue de tigre entre ses crocs.

Va falloir qu'on s'éloigne d'ici... J'espère qu'il n'y en a pas d'autre.

"-Je pense que ceux là ont eu leur compte... S'il y en à d'autres dans les parages ils ont du comprendre l'avertissement, au moins cette fois... Je crains que s'ils doivent revenir ils soient bien plus nombreux... J'ai du..."

Frotte son pied en cercle par terre en se pinçant la griffe entre les dents, son regard parcourant le sol, l'air comédien d'une jolie innocence bien que falsifiée pour le "jeu".

"...Faire une énorrrme bêtise et mettre... Quelqu'un de puissant en colère..."

Et bien, je vois que tu es paré... Tu as besoin de repos, et d'un bon repas, c'est ca? Alors, l'auberge du coin devrait être l'endroit idéal je pense. Si je me souviens bien, c'était complètement désert, enfin quand j'y suis allé.

Il haussa les épaules puis croisa les bras, exposant son torse fièrement, personne ne lui disait qu'il avait l'air fatigué ! Ni qu'il avait besoin de dormir ! Il était pas un g.... GRRrrrr ! Il cligne des yeux et réalise, que ouais... Finalement il doit être fatigué s'il réagit effectivement comme un ado en pleine crise qui ne veut pas qu'on l'envoie au lit, il ronchonne un peu en relevant la limite de sa cagoule sur son visage et frappe du pied sur le sol en fermant les poings... Mais ?! Mais qu'est ce que c'est qu'cette attitude ?!

Il serre les dents comme s'il devait se forcer à la "maturité".

"-Si c'est vide, c'est d'autant plus discret et donc parfait pour que je puisse m'y établir un moment sans attirer l'attention... A partir de là, dans les murs de cette cité on pourra se considérer à l'abri."

Il ne l'avait pas sentie s'imposer... A moins qu'il ne le remarque pas, où que ça soit accepté de façon plus "naturelle" chez ce chaton, peut être plus aisément que s'il avait été adulte il l'aurait sans doute envoyée promenée avec son sale caractère qui est dilué et très atténué dans cette enveloppe, puis il l'avait pour le moins impressionnée, voir fasciné, et les frissons craints de ses caresses maternelles le tenait à l'éveil intimidé et méfiant de son approche, maintenant cette "distance" psychologique en ayant peur, peur de s'y laisser... Glisser et tout simplement apprécier ça plus que de raison.

C'est alors que le regard de l'elfe ? C'est bien une elfe avec ces oreilles pointues, n'est ce pas ? Où une semi humaine... Peu importe, son regard tombe avec une pointe de douleur, de tristesse, était ce son apparence, où son comportement qui la rendait triste ? Il s'approcha écarquillant les yeux en relevant la tête vers elle, il s'apprêtait à prendre sa main pour continuer leur voyage "ensemble" quand elle reprit la parole.

Je ne peux pas laisser un «enfant» -et j'appuyais bien sur ce mot- traîner seul dans la citée... Je vais donc t'accompagner, après tout, je pourrais sûrement être utile. Et puis, tu m'as promis qu'on finirait ca, tu t'en souviens?


Sa main atteignit la sienne un court instant pour faufiler ses doigts entre les siens, juste assez pour qu'elle sente la différence soudaine quand elle prononcera le mot "appuyé" "d'enfant", Il n'était pas un "enfant", certes il avait ce corps imbriqué entre la fin de l'adolescence et le premier tiers de l'âge adulte, et puis même s'il était pas plus grand qu'elle, juste, d'une fichue tête, elle avait pas le droit ! Elle était "presque" aussi petite que lui, enfin... Presque... il lui faudrait quand même grimper sur un seau renversé pour lui tenir tête face à face, et la perspective d'un tel "affrontement" était en soi ridicule, donc la différence entre sa main s'apprêtant à emmener la sienne pour poursuivre la route et la "claque" dans sa paume qui s'en suivit en le voyant s'éloigner tout en ronchonnant dans sa cagoule était aussi soudaine que surprenante mais elle en connaissait parfaitement la raison, mais le vilain "râleur" finit rapidement de protester quand il reçut un baiser inattendu sur le coin de ses lèvres, fondant un peu en fermant les yeux, rrroucoulant d'un ronronnement prononcé...

"-Utile... Trrrès utile... Comme garde du "corps"... Puis... et puis.... et... et puis... hmmr... ha ha... Et puis quoi au juste... hum... hmm ?... Miaw ?"

Balbutie un peu et rigole, une euphorie embrumant son esprit, faisant rougir son joli visage, tandis qu'il se dresse sur la pointe des orteils tout en se rattrapant avec souplesse d'un pas "manqué".

" Ah... Puis... Puis... J'ai prrromis... MRrrrawr♥... J'tiens... J'tiens trrrès souvent... Mes prrromesses..."

Puis... Puis... Puis s'écarte ! Oui ! Par regain rapide de lucidité, rouvrant les yeux sous cet éclair, la réalisation qu'elle pouvait avoir bien trop de "pouvoir" sur sa personne, où bien était ce lui dans sa situation, qui était trop faible... Faible de chair, de volonté, d'esprit...

Mais avant ça...

Mais avant çaaaah ? -répète t'il entre deux eaux brumeuses, magnifique sourire carnassier étendu sur ses lèvres, oh oui il était fatigué celui là !

Il l'observe trifouiller comme il l'avait fait plus tôt dans les vêtements et pièces d'armure étalées au sol, il se met à rigoler en la regardant faire, comme ça, pour rien, où peut être parce qu'elle était plus lucide que lui et avait parfaitement raison de chercher de l'argent dans les poches des hashashins, mais s'il était venu d'aussi loin après s'être vengé d'un duc d'une contrée sombre et lointaine, s'il n'avait pas de quoi manger ce n'était pas faute d'argent, sa besace était pleine, pleine d'argent et d'or mais l'or lorsqu'on voyage et qu'il n'y a pas l'ombre d'un poste de ravitaillement en chemin, ne se mange pas, ne cale pas la moindre dent creuse, Besace qu'il ramasse, où non, qu'il tente de ramasser mais trop lourde pour lui et sa fatigue, il se vautre à terre en laissant entendre les nombreux cliquetis des pièces et autres barda d'équipements dans cette grosse "besace" ressemblant à un sac à dos expérimental, quand elle s'écrase au sol avec lui.

Ne me regarde pas comme ça... Faut bien que je me rhabille moi aussi, je te signale qu'une partie de ma tunique est arraché et qu'il n'y a pas que ça qui est abîmé...


"-Mais je t'eeeen veuuuux pas..."
-dit il en baillant, dans cette semi euphorie, rigolerait presque, presqu'étendu sur son sac comme s'il allait s'assoupir- "-Moi aussi j'viens de faire le charognard pour m'habiller... Et quand nécessité fait loi... Elle fait souvent loi, cette "nécessité", hé hé... Tu chipotes pas... D'toute façon... Il est mort... Y peut plus se plaindre et ça lui sert plus à rien."

Alors, où est ce qu'on va, chaton bougon?

Il se relève et tire sur la lanière de son gros sac qui est si lourd qu'il écarte les feuilles mortes et brindilles au sol sur son passage puis tombe sur le derrière quand ses mains finissent par lâcher, exténué il s'étend à terre, sa p'tite cage thoracique palpite rapidement sous la vitesse de ses respirations exténuées, il était au bout du bout du rouleau, cette p'tite pile électrique était vide, il n'avait décidément aucun sens de la mesure et de l'épargne de soi sous cette forme, son regard se floute et s'il insiste alors il sera relativement proche de la syncope, peut être cherchait il encore à se prouver, où lui prouver son utilité, conserver sa "dignité" idiote et virile de "mâle" malgré sa "dégringolade" physique.

"- Pfiouh... toi j'sais pas... Mais moi... je vais... plus nulle part aujourd'hui..."

Ah non ! Pas question qu'elle "gagne" ! Qu'elle gagne quoi d'ailleurs ? Y avait il eu un seul concours de lancé ? Il se relève et s'époussette dans tous les sens, la tête haute et le menton fier, rajustant sa cagoule et tirant sur les pans de son pantalon pour le "remonter" comme s'il se préparait à une épreuve, puis ouvre la marche en direction de la cité, d'un pas félin et léger, pratiquement inaudible, laissant finalement sa besace derrière lui sans y prêter plus attention, espérant toutefois que Jade allait tout d'même la ramasser, voulant pas regarder derrière lui pour constater son échec.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr - 10:50

Elle était si belle, si délicate. Avec ces sourires, ces regards, toutes ces choses qui font qu’elle était vraiment ravissante. … J’en oubliais presque mon but et il ne le faillait surtout pas, elle avait du traverser des choses horrible, cette jeune elfe.

- J’avais très faim.

Après qu’elle est rangé les affaires, elle m’aida à me relever, la douleur s’éveillas légèrement mais plus vite on sera arrivé mieux se serrât, serrant les dents pour ne rien paraitre, j’avançais avec une certaine difficulté entre les arbres. Mais heureusement l’elfe qui m’accompagnais me guidais vers dans endroit pas trop touffus et épineux.

Après seulement quelques minutes de marches, nous nous retrouvâmes devant une belle et grande cascade, j’accélérais ma vitesse de marche et me laissais littéralement tombé dans l’eau. Après quelques instants d’apnée, je remontais à la surface et barbotais tranquillement, tout habillé. J’enlevais le pansement sous l’eau et laissé l’eau s’introduire dans la plaie pour la nettoyer profondément.

Plus aucunes douleurs, déjà. C’était vraiment plaisant d’avoir se pouvoir, pas besoin de patienté des journées et des journées pour être rétablie, à peine quatre heure et je serais entièrement guéris.

- Tu devrait venir, elle est super bonne.

Je lui faisais un signe de la main et l’attendais patiemment.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr - 13:53

Isil le suivait sans le lâcher, le dirigeant vers des sentiers où il pourrait avancer sans trop de difficultés, le guidant afin que la douleur de sa blessure ne resurgisse pas et l'empêche de continuer. Il lui fallut un maximum de concentration pour s'assurer que le garçon ne chutait pas, pour s'assurer que le louveteau les suivait bien et pour en même temps s'ouvrir aux différents bruits et sons de la forêt afin de savoir si oui ou non ils étaient pris en chasse par un prédateur quelconque. Ce qui, heureusement, ne fut pas le cas. Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent tout deux au niveau de la cascade et Alec accéléra alors un peu le rythme. Le suivant sans trop rien dire, elle le laissa se glisser dans l'eau.

Lorsqu'il y fut, l'elfe de sang poussa un soupir et jeta un coup d'oeil aux alentours. Jusqu'ici elle n'avait rien perçu et espérait que ça continuerait comme ça. Elle reporta son attention sur le jeune homme lorsqu'il creva la surface et l'observa un moment sans rien dire un simple sourire accroché aux lèvres. L'eau était claire, d'une transparence quasi parfaite, aussi, elle pu clairement le voir retirer le pansement qu'il avait sur sa plaie. Elle comprit alors la subtilité de la chose. Il possédait sans doute un pouvoir lui permettant de régénérer ses blessures grâce à l’élément eau. Son sourire s'élargit un peu alors qu'une autre pensée lui venait en tête. Si ce gamin possédait ce don, en plus de celui de projeter des boules de feu, sans doute était-il capable de bien plus encore!

Lui offrant son plus beau sourire, la jeune femme hocha lentement de la tête. Baissant les yeux, elle défit sa ceinture et baissa son pantalon q'elle envoya un peu plus loin d'un mouvement du pied. Attrapant les bord de son haut, elle le souleva et le laissa retomber au sol avant de venir s'asseoir au bord de l'eau, laissant ses pieds y tremper. Maintenant en simple sous-vêtements, elle attrapa sa longue chevelure noire corbeau et les ramena sur son épaule pour les tresser tranquillement. Lorsque ce fut chose faite, elle se glissa doucement dans l'eau, dire de tester la température, puis fit deux brasses avant qu'enfin un sourire éclaire son visage. Inspirant profondément, elle s’enfonça sous la surface et nagea jusqu'à se retrouver derrière Alec. Remontant à la surface, elle se glissa dans son dos et s'approcha assez près pour pouvoir lui murmurer:


Je te préviens, j'aime beaucoup m'amuser...

S'éloignant soudainement, Isil lui envoya une grande gerbe d'eau avant de lâcher un rire frais et léger.
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Alec
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Avr - 10:57

- Tu aime blurup

Une grand gerbe d'eau venais de s’engouffrer dans ma bouche alors que je parlais, se qui me fit toussé violemment. Après avoir repris mes esprit je fonçais sur la jeune elfe, plongeais sous l'eau et tirais sur ces jambes pour la faire coulé. Je remontais à la surface, histoire de reprendre mon souffle et continuais plusieurs heures à chahuter dans l'eau avec mon amie, nous nous coulions mutuellement, nous envoyant des vaguelettes d'eau dans la figure.

Je sortait de l'eau lentement, je me sentais épuisé, il devait être aux alentours de seize heure et ma jambe était maintenant entièrement guéris, il ne restait plus qu'une légère cicatrice à présent. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu à utilisé se pouvoir, certes très utile mais fatiguant au bouts d'un certain temps. J'enlevais mes habits, totalement imprégné d'eau et les essorais avant de les étendre sur plusieurs branches pour les faire sécher. Je restait vêtu d'un simple bout de tissus qui couvrait mes parties sensibles.

Je m'assaillais au bords de l'eau et laissait l'eau me chatouillé les pieds, profitant du soleil, doux, délicieux. Une légère brise vint agité les arbres entourant la cascades, apportant un délicieux parfum de fleurs sauvages, cette endroit était merveilleux, je m'y sentait si bien, j'avais l'impression de pouvoir vivre ici pendant des années et des années. Je fermais les yeux et m'allongeais dans l'herbe, quelle douceur...
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Avr - 16:23

Isil avait passé l'après-midi à chahuter dans l'eau de la cascade en compagnie du jeune garçon. Après qu'il l'ait coulé, elle avait fait de même et ils avaient finis par continuer ainsi jusque tard dans l'après-midi. Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas amusé autant! Aussi, elle était heureuse d'avoir pu profiter d'un moment pareil, même si c'était avec un homme qu'elle ne connaissait que depuis quelques heures. Plutôt que de rester seule dans son coin, cachée entre les arbres de la forêt à guetter l'arrivée des louveteaux, elle avait enfin pu s'amuser avec un autre être vivant qu'un animal. Certes, le loup était celui qu'elle adulait le plus, puisqu'après tout il était le canidé représentatif de son ancienne déesse, mais parler à une espèce intelligente, de temps à autres, c'était pas mal aussi.

L'elfe de sang suivit Alec du regard, le regardant sortir de l'eau. Immergé jusqu'aux épaules, elle l'observait sans dire le moindre mots. Sa jambe était maintenant pleinement guérie et il ne restait plus qu'une infime cicatrice comme témoignage de sa mésaventure. Décidément, ce type était capable de bien des choses. Sans doute cachait-il encore quelques uns de ses dons. Rien qu'en y pensant, je ne pu empêcher un sourire d'étirer mes lèvres. Mais de quoi était-il capable bon sang? Je ne le quittais pas des yeux, aussi, quand il se mit à retirer ses vêtements pour les accrocher, j'haussais un sourcil. Quand de nouveau il s’avança vers la berge pour s'y asseoir, je me redressais légèrement et le regardais finalement s'allonger dans l'herbe.

Fermant les yeux un instant, j'entonnais une douce mélodie elfique qui évoquait l'amour qu'un roi et une reine aux oreilles pointues avaient ressentis l'un envers l'autre. Puis, profitant du fait qu'Alec ne faisait pas attention à moi, je sortais peu à peu de l'eau et m'avançais vers lui. Agenouillé au sol dans la continuité de son corps, je me penchais vers lui. Nos visages étaient donc l'un en face de l'autre, le mien à l'envers du sien. Je stoppais aussitôt la mélodie et éclatais finalement de rire.


Et bien, on dirait que ça t'as épuisé aussi, cette journée!
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Mai - 15:25

Quel merveilleuse mélodie, je ne comprenais pas les paroles, mais je me sentais vraiment apaisé, comme si je venais de m’endormir… Une sorte de joie naquit au creux de mon cœur, je me sentais vraiment bien, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu se sentiment, c’était étrange, mais tellement agréable. Le bruit de la cascade et la chanson de mon amie était parfait, comme un instrument qui accompagne presque malgré lui un chanteur qui passe par la…

Oh ! Et quel rire sublime, d’une douceur inégalé et frais comme la rosée du matin… J’ouvrais lentement les yeux et plongeais mon regard dans celui de la chanteuse. Quels yeux magnifique, vert comme de l’émeraude ou de la jade… Jade… J’étais venus ici pour une personne qui s’appelais comme sa... Mais là, sa ne me semblais pas vraiment important…

- Épuiser… Oui et la guérison aussi sa fatigue…
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Mai - 18:41

Ainsi penché au dessus de lui, Isil l'écoutait attentivement et lui offrait son plus beau sourire. Replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille pointue, elle suivit du regard sa tresse qui glissa de son épaule pour venir chatouiller la joue d'Alec. Elle posa de nouveau son regard sur lui et durant un bref instant, elle ne sut comment réagir. Son visage se fendit finalement d'un grand sourire avant qu'elle n'éclate de rire. Récupérant la tresse, elle la repoussa dans son dos puis vint s'asseoir juste derrière la tête du jeune garçon, repliant ses jambes vers elle et nouant ses bras autour. L'endroit était calme, il faisait encore chaud malgré l'heure plus ou moins tardive et surtout, ils étaient entourés par la nature.

Poussant un léger soupir alors qu'une légère brise se levait, l'elfe de sang ferma brièvement les yeux avant de papillonner des cils et d'ouvrir les paupières. Braquant son regard vers Alec, elle l'observa longuement avec un léger sourire en coin. Sans le savoir, il avait contribué à lui faire passer la meilleure après-midi depuis longtemps déjà. Elle en était heureuse et voulait le remercier pour cela. Prise d'un soudain élan de tendresse, elle plaqua sa main sur le sol juste à côté du visage du jeune homme et se pencha une fois de plus vers lui pour venir déposer un léger baiser sur sa joue, juste au dessus de ses lèvres. Se redressant et détournant les yeux, elle se mit à sourire.


Je voulais te remercier... Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé avec quelqu'un!

La jeune femme le regarda de nouveau, toujours penché sur lui.

Tu ne m'en veux pas au moins...?
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Mai - 19:39

Le petit chatouillis de sa natte fut amusant et doux aussi, quand elle la retirant en souriant, j’en fus presque dessus, que c’est bon le contact humain, c’était une renaissance après tout ces jours passé dans la forêt a airée comme un fous en perdition. Quel dieu remercier pour l’avoir envoyé me soigner ? Cette femme était tellement gentille avec moi, c’était si bon…

Tout en elle me séduisait, entre ces soupire, ces sourires, ces mouvement gracieux, et même sa manière de papillonné des cils. Tout était vraiment charmant chez elle. Mon cœur ne pus se retenir de faire un bon quand ces douces lèvres déposaient un petit baisé sur ma joue, juste a coter de mes lèvres. Rougissant et bafouillant je pus répondre :

- Non, non, je ne peux pas t’en vouloir pour sa…

Souriant, je caressais sa joue droite, frôlant légèrement son grain de beauté du pouce, je me retenais de l’embrasser, même si j’était dans la forêt, je gardais mes principes, durment inculquer par mon père.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Mai - 20:16

Isil remarqua rapidement qu'il bafouillait et qu'il rougissait. Le regardant un moment, souriante, elle faillit se mettre à rire, ce qu'elle ne fit finalement pas lorsqu'elle sentit les doigts du jeune homme venir effleurer sa joue. Haussant aussitôt les sourcils, elle plongea son regard dans celui d'Alec et durant un bref instant, tout deux se regardèrent en silence. Se mordillant la lèvre inférieur, elle fit glisser sa main sur la sienne et entremêla même ses doigts avec les siens. Elle eut soudain une envie irrésistible à laquelle elle ne put résister. Se penchant un peu plus sur le jeune homme, elle murmura alors que ses lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres des siennes.

Alors, peut-être que...

Sa tresse glissa de nouveau sur son épaule et alors qu'elle était maintenant toute proche d'Alec, ses cheveux touchaient le sol. Ses oreilles pointues se mirent à frémir alors qu'une légère brise s'élevait. Elle s'abaissa un peu plus, laissant ses lèvres effleurer celles du jeune garçon. Elle ne l'avait pas embrassé, pas encore, après tout, c'était à lui de lui démontrer qu'il en avait l'envie. A moins qu'elle se soit fourré le doigt dans l’œil? Peut-être... Peut-être pas. C'était quelque chose qui arrivait rarement.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Mai - 20:36

Sa main était un peux fraiche, son regard sublime, mon cœur s’emballais, nos lèvres était si proches.

- Peu être que…

Sa natte retomba, ces cheveux touchaient le sol, une brise s’éleva, l’odeur des fleures sauvages était maintenant très présente, les arbres s’agitaient. Ces lèvres frôlaient les miennes...Au diable le code de son père! Au diable les principes ! Je me relevais légèrement et l’embrassait vraiment. Ces lèvre était si douce, si délicate. J’en fermais les yeux de plaisir… Quel bonheur... Je passait mes doigt dans ces cheveux noirs, prolongeant encore et encore cette instant…
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Mai - 21:13

Isil d'abord surprise, écarquilla les yeux puis ferma les paupières. Elle avait été étonné que le jeune garçon n'avait pas prit un instant de réflexion avant de l'embrasser. Généralement, les hommes n'en prenaient pas lorsqu'ils se trouvaient devant une belle jeune femme, c'est vrai, mais étant donné qu'Alec cherchait une jeune elfe, elle avait cru que peut-être il l'aurait envoyé balader. Mais, au contraire, il n'avait pas hésité un seul instant à poser ses lèvres sur les siennes. Frissonnant alors que ses doigts glissaient dans sa chevelure noir corbeau, elle me releva légèrement et vint glisser ses genoux en dessous de la tête du jeune homme qu'elle vint poser sur ses cuisses. Rompant le contact entre leurs lèvres durant un bref instant, elle lui sourit et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille.

Alors... Peut-être qu'on pourrait se présenter maintenant...?

Se penchant de nouveau vers lui en repoussant sa natte, elle lui vola un autre baiser avant de murmurer:

Moi c'est Isil...

Puis un autre.

Heureuse de faire ta connaissance...
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Mai - 19:18

L’on entendit un soupire de contrariété quand nos lèvres se séparaient, je ne pouvais plus sentir cette sensation divine, c’était réellement frustrant. Elle leva ma tête et la posa sur l’endroit le plus confortable au monde, doux et chaud, j’étais sur ces cuisses. J’avais une vue parfaite sur sa poitrine et ces magnifiques courbes. Je voyais distinctement son visage, si beau, qui semblait tellement fragile. Je lui volais quelques baisers avant de répondre dans un murmure :

- Alec, tout à fait enchanter de te rencontrer.

Je passais à nouveau la main sur son visage, me relevais légèrement et l’embrassait langoureusement. Quel sensation délicieuse que ces baisers…
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Mai - 9:26

Isil lui rendit chacun de ses baisers, un léger sourire en coin sur les lèvres. Lorsque leurs lèvres se séparèrent l'espace d'un instant tandis qu'il lui murmurer son prénom, elle lâcha un petit rire frais et léger, cristallin, presque comme celui d'une enfant. Puisqu'après tout, dans la caste des elfes, c'était sûrement ce qu'elle était, une adolescente tout juste devenu adulte, une débutante comme on aime les appeler. Mais, oh! Loin de là, elle était capable de bien des choses et elle avait su prouver qu'elle était plus intelligente et plus rusé que n'importe qui d'autre. Aussi, quand elle sentit la main d'Alec passer à nouveau sur son visage, elle fit un sourire léger, un de ses sourires qui veulent tout dire et qui disparaît dès qu'un autre baiser commence. Acceptant volontiers ce baiser qui dura longtemps, elle inspira longuement l'odeur qui venait lui chatouiller les narines et se mit aussitôt à trembler. Ces effluves étaient si alléchantes... qu'elles lui donnaient une furieuse envie de mordre. Ca faisait combien de temps maintenant, 24h peut-être? Ou deux ou trois en moins? Peu importe, sa soif refaisait surface, la maintenant, et elle savait bien qu'elle se contrôlait difficilement lorsqu'elle était en manque. Si elle voulait le garder en confiance, elle se devait de s'éloigner, sur le champs! Une petite voix intérieure lui disait qu'elle n'avait pas besoin de s'embêter, qu'elle avait une proie à portée et aussi, aussi, elle lui disait que cela faisait plusieurs jours déjà qu'elle n'avait plus goûté au sang humain. Alors quoi faire? Elle ne le sut que lorsqu'elle croisa le regard du jeune homme qui venait d'ouvrir les yeux puisque leur baiser était terminé. Posant un doigt sur ses lèvres, elle lui fit un sourire mal à l'aise.

Je vais devoir m'absenter quelques minutes... C'est... urgent... Il faut... que j'y aille...

L'elfe de sang attendit qu'Alec se soit redressé pour tenter de faire la même chose. Maladroite et cherchant à exercer un semblant de contrôle sur son esprit qui lui hurlait de mordre, elle se releva tant bien que mal. Elle se tenait à un arbre et avait du mal à coordonner son rythme cardiaque et sa respiration devenu sifflante.

Draug! Tu veille sur lui!

S'appuyant contre tout ce qu'elle trouvait, la jeune femme fit quelques pas vers la forêt en titubant avant de finalement se laisser tomber à genoux sur le sol. Son regard prenait une étrange teinte écarlate et tout son corps était secoué de tremblements incontrôlable.

Pas maintenant... Il me faut encore un peu de temps...

Désespéré, elle jeta un regard au canidé et lui souffla quelques mots en elfique. Aussitôt l'animal se rua vers la forêt. Levant son poignet devant elle, elle secoua la tête et fit un sourire désabusé, révélant deux grandes canines qui avaient subitement poussé. Jamais auparavant elle en était arrivé là. Et tout ca pourquoi? Pour protéger un être humain dont elle se forçait d'ignorer la présence pour le moment afin de ne pas se jeter dessus? Pourquoi? Pourquoi ne pas dévorer son casse-croûte favoris? Elle l'ignorait encore, mais jusque là, suivre la voix de son coeur ne lui avait encore jamais posé de problème. Alors, se disant que le loup risquait de ne pas être très rapide car bien loin d'être initié à la chasse, elle enfonça ses crocs dans son propre poignet.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 9:41

Le comportement d’Isil était devenu étrange, que lui arrivais-t-il ? Elle semblait prise de fièvre ou d’un malaise. Quand elle se levât en titubant, je me levais à mon tour, pour l’aider en cas de besoins, elle s’agrippa à un arbre.

- Pourquoi il devrait veiller sur moi ? Qu’est ce qu’il t’arrive, tu es malade ?

Je me rapprochais d’elle quand elle tomba à genoux, je la voyais trembler. Je devais m’enfuir ou l’aider ? Si c’était vraiment une maladie, je ne voulais pas être contaminé et me retrouver alité pendant des mois au dispensaire. Je me rapprochais encore d’elle.

- Isil si tu as besoin d’aide, dis le moi. Je ferais tout ce que tu me demanderas.

Je ne pouvais pas me résoudre a abandonné une femme malade dans une forêt ! Si elle avait besoin de quoi que ce soit, je lui donnerais sans problèmes et de bon cœur. Je dois protéger les êtres important dans ma vie, et je sentais qu’elle le serait. Je la prenais maintenant dans mes bras.

- Demande et tu auras.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 10:44

Isil tremblait, elle tremblait tellement qu'elle avait même du mal à tenir son poignet entre ses doigts. C'était la première fois qu'elle se mordait elle-même et au final, elle ne savait même pas si cela marcherait, mais si elle voulait ne pas devoir sauter à la gorge d'Alec, elle n'avait d'autre choix que d'essayer. Au premier contact, quand ses crocs s'étaient enfoncé dans sa chair, elle n'avait rien ressentis, elle n'avait même pas sourciller, son esprit était bien trop obnubilé par la douleur que provoquait la soif, cette douleur qui apparaît si soudainement et qui vous envahit rapidement sans vous laisser le temps de comprendre ce qui vous arrive, c'est cette foutue douleur qui vous pousse à mordre et à vider de son sang la première créature vivante qui vous passe sous le nez! Non, vraiment, elle n'avait rien sentis au début, et puis, sa soif peu à peu apaisé par ce liquide écarlate et chaud qui coule dans chacune de nos veines, était apparus une autre douleur, comme on viderait un bassin et que peu à peu en son centre apparaîtrait quelque chose dont on ne connaissait même pas l'existence, cette douleur d'abord faible devint vite insupportable, à tel point qu'elle avait du mal à rester ne serais ce qu'à genoux. Alors c'était cela? C'était donc cette sensation qu'éprouvait ceux qu'elle mordait jusqu'à les vider de leur essence de vie? Ressentaient-ils cela de façon aussi intense où était-elle simplement à bout de force et son corps cherchait à lui faire comprendre en lui offrant cette autre souffrance? Elle n'en savait rien mais c'était tellement douloureux, elle avait tellement mal qu'elle ne pu faire autrement que de lâcher son poignet sanglant et de le laisser retomber sur ces genoux. Elle se sentait soudainement minable, minable de s'être visiblement attaché à un humain au point de refuser de le mordre! Qu'aurait bien pu lui dire son père! Son père et sa mère, si fières de leur race! "On ne joue pas avec la nourriture" probablement... Minable aussi parce que maintenant qu'elle connaissait la douleur, elle se rendait compte de ce qu'elle était vraiment, un monstre qui pour survivre tuait d'autres gens, un monstre assoiffait de sang qui parcourait le continent! Voila ce qu'elle était! Et c'était rageant, frustrant de découvrir la vérité si soudainement, c'était insupportable de ne pas rester dans le mensonge, elle se sentait comme prise au piège entre deux mondes , comment choisir? Elle ne voulait pas décevoir ses parents là-haut, mais en même temps, serait-elle capable de se voir tous les jours dans un miroir tout en sachant ce qu'elle était?

Les bras recroquevillés, enroulés autour d'elle, et serrant très fort, les yeux fixés sur le sol, l'elfe de sang pouvait ressentir tout le mal-être qui l'envahissait. Comme une vague repoussant tout sur son passage, elle sentait que plus rien ne l'habitait si ce n'est ce besoin irrépressible de disparaître, cette envie furieuse de ne plus exister, elle sentait bien les larmes couler sur ses joues et s'écraser au sol, elle voyait bien qu'elle pleurait, ce n'était sûrement pas la première fois de sa vie, oh non, mais elle n'en avait aucun souvenir. Ces fois-là, ces moments où elle avait laissé les larmes couler, ce n'était que parce qu'on venait de lui refuser un caprice, ce n'était que parce qu'on ne lui avait pas laissé faire ce qu'elle voulait, mais là, aujourd'hui, c'était bien plus grave, c'était une crise bien plus importante dans sa vie. Elle se sentait bien seule sur le coup, aussi, lorsqu'Alec vint l'entourer de ses bras, elle tressaillit, elle tenta de résister d'abord, cherchant à ne pas trop se coller à lui, murmurant "arrête" et "je suis un monstre" à plusieurs reprises. Puis, alors que son regard voilé de douleur, alors que ses yeux bordés de larmes reprenaient leur teinte habituelle, alors qu'elle comprenait qu'elle venait de résister à la soif et qu'il était vain de se débattre encore plus, elle s'abandonna dans les bras d'Alec, venant même se recroqueviller contre lui, enfouissant son visage tout contre lui, elle ferma les yeux et inspira fortement avant d'expirer longuement. Elle n'avait plus rien, sa fierté, brisé, et son coeur qui se comprime sous la douleur.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 14:07

Isil semblait troublé, anéantie, quelque chose semblait s’être passé, mais quoi ? Je ne serais le dire. Elle se débattu un moment s’insultant de monstre, ce qui n’était pas le cas, elle m’avait guéris, elle m’avait nourris et elle m’avait aidé ! Elle était loin d’être un monstre. Quand elle fût calmer, j’essuyais ces larmes du bous des doigts, la serrais un peux plus contre moi, caressant doucement ces cheveux, humant son parfum sauvage. Combien de temps étions-nous restés comme ça ? Des heures, des jours ? Je n’aurais pas pu le dire, le silence s’était installé depuis trop longtemps alors j’entamais la conversation :

- Isil, tu veux bien m’expliqué ce qu’il s’est passé ?

Je me détachais un peu d’elle et la regardais dans les yeux, j’avais presque l’impression d’avoir une enfant face à moi.

- Tu es malade ou quelque chose dans le genre ?

Je voulais vraiment la protéger, même si je me sentais a coter de la plaque. Je voulais la protéger… Protéger… Je voulais protéger quelqu’un d’autre aussi… Une femme…Du vert…Je n’arrivais pas à m’en souvenir. Mais ce qui importait maintenant c’était Isil, cette magnifique jeune femme, je devais la protéger.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Juin - 14:39

Recroquevillé dans les bras du jeune homme, Isil tremblait encore. L'esprit embué, elle se sentait comme une petite fille qui vient de découvrir que la vérité était loin d'être aussi belle et joyeuse qu'on le lui déclarait, comme si, à cette petite fille, on venait de lui dire qu'elle n'était pas la princesse qu'elle croyait être, comme si elle venait de comprendre qu'elle n'était pas et qu'elle n'avait jamais été celle qui donne les ordres dans son propre royaume. Elle se sentait comme trahis, mais trahis par elle-même. Qu'est ce qu'elle était? Elle était à la fois elfe, être bon avec les autres, et à la fois créature des ténèbres, être vivant assoiffé de sang et qui ne voit en les autres que de la nourriture sur patte! Elle était tout cela et jusque là pourtant, elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais laissé place à ce côté elfique qu'elle avait en elle. Jamais, non jamais, elle n'avait ressentis le besoin de protéger quelqu'un d'autre qu'elle-même, si bien qu'il lui était même arrivé de laisser des gens agonisé. Mais là, là, c'était autre chose. Elle avait cherché à combattre la soif qui l'avait rendu si forte, cette soif qui l'avait si souvent protégé du monde extérieur au sien, elle avait résisté et pourquoi, pour qui? Pour lui, pour cet humain, ce simple humain...

Relevant son visage ravagé par les larmes qui en coulant, avaient laissés des traces sur ses joues, levant les yeux vers lui, l'observant comme si c'était la première fois qu'elle le voyait, le regardant comme si elle venait d'apercevoir quelque chose de fascinant, l'elfe de sang leva la main, venant effleurer la joue d'Alec puis glissant ses doigts jusqu'à ses lèvres qu'elle caressa du pouce, ses lèvres qu'elle fixait. Qu'est ce qu'elle venait de faire? Elle venait d'abandonner ce côté froid et horriblement sombre qui la caractérisait, ce côté qui jusque là lui avait évité de tant souffrir, elle l'avait repoussé et pourquoi? Pour un avenir incertain, pour quelqu'un, pour un humain qu'elle connaissait à peine! Mais maintenant, maintenant qu'elle s'était débarrassé de ce foutu côté, il ne lui restait plus que lui, lui et rien d'autre. Elle était désormais seule avec lui dans un monde qu'elle ne connaissait presque pas, dans un monde où l'on peut aimer et souffrir à la fois, là où jamais elle n'avait mis les pieds. Il était le seul qui pourrait la guider, aussi, elle s'y accrocherait comme à une bouée de sauvetage.

Se redressant un peu, la jeune femme vint nouer son bras autour du cou d'Alec, posant les doigts de son autre main sur sa joue, elle se rapprocha de lui, encore et encore jusqu'à ce que son corps épouse parfaitement le sien, jusqu'à ce que ses lèvres touchent presque les siennes. A peine quelques millimètres entre elles, elle murmura, tout en se pressant contre lui, comme si elle n'attendait plus que cela, comme si elle vivait pour cela, comme si, ces baisers, c'était son oxygène à elle.


Embrasse-moi...
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Juin - 9:19

Son corps était serré contre le mien, ces cuisses chaudes contre les miennes, sa poitrine comprimé contre mon torse, je pouvais sentir sa respiration sur mon visage, ses lèvres était tout contre les miennes.

Alors quand elle me demanda « Embrasse-moi » je ne pus résister, j’adorais ces baisers, délicieux comme le nectar d’une fleur nouvelle, doux comme de la soie, agréable comme une caresse. Je continuais, encore et encore à l’embrasser, passionnément, langoureusement, jusqu’à en être essouffler. Je parcourais son corps du bous des doigts, passant sur chacune de ces courbes magnifique, qui ferais fantasmer n’importe quel homme.

J’inspirais profondément, humant son odeur sauvage, de terre, de fleur et de sève. Je la contemplais encore une fois et l’embrassais de nouveau, mon cœur s’emballais sans que je puisse comprendre pourquoi, très peu de femmes m’avais fait cette effet dans la vie et souvent je les aimais.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Juin - 10:00

Un bras passé autour du cou d'Alec et les doigts de son autre main posés sur l'une de ses joues, Isil s'approcha encore un peu plus de ses lèvres, elle qui n'attendait que ca avait l'impression de manquer d'oxygène, comme si, si il ne l'embrassait pas là maintenant tout de suite, elle allait en mourir. Son corps pressé contre le sien ne faisait qu'accentuer cette impression, cette envie et ce désir de sentir à nouveau ses lèvres sur les siennes. Elle avait besoin de ca à l'instant même, il lui fallait ce contact si intime, ce contact qui provoquait de petits frissons de plaisir sur sa peau, frissons qui naissaient dans le creux de son cou et qui descendaient jusqu'aux creux de ses reins. Elle avait besoin de savoir qu'il était là, elle avait besoin qu'il lui prouve qu'il serait là pour elle, elle avait besoin de lui, de lui et rien d'autre, rien de plus rien de moins. C'était une étrange sensation, une étrange émotion que jusque là elle n'avait jamais ressentis. Ce besoin indescriptible qui l'habitait, c'était bien la première fois que cela lui arrivait. Elle était perdue, elle qui était si fière, si séductrice et manipulatrice, voila maintenant qu'elle se trouvait à la merci de son coeur et de ces émotions! Ah la grande elfe de sang! Qu'en était-il advenu? Celle qui laissait ses ennemis agoniser, celle qui n'avait de pitié pour personne pas même pour ces victimes! Elle n'était plus, elle avait disparu, et plus rien de si sombre ne l'habitait. Non plus rien, et cela, elle en fut sûre et certaine lorsqu'Alec l'embrassa enfin.

Ce ne fut pas un mais plusieurs baisers qui l'empêchèrent de plonger dans les ténèbres de la peur et de l'oublie. D'abord hésitante malgré sa demande, elle répondit à son baiser du bout des lèvres puis se laissant emporter par l'élan de passion du jeune homme, elle enroula finalement ses deux bras autour de son cou, glissant l'une de ses mains dans ses cheveux tandis que l'autre se refermait sur sa nuque, lui griffant légèrement et laissant de légères traces blanches sur sa peau. Alors qu'il s'arrêtait et qu'il l'observait, la jeune femme papillonna des cils, les yeux clos, cherchant déjà le souvenir de ces baisers dans sa mémoire, et quand à nouveau il l'embrassa, elle se pencha à nouveau sur lui, venant cette fois se redresser un peu pour passer ses jambes de chaque côté de lui. Emporté par son élan, elle glissa et trébucha, venant s'étaler de tout son long sur Alec qui, entraîné par son poids ne pu faire autrement que de s'allonger sur le sol. A califourchon sur lui, elle n'avait toujours pas quitté ses lèvres contre lesquelles elle gémissait et en redemander encore, murmurant lorsqu'il lui en laissait le temps.
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Alec
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Juin - 9:36

J’écarquillais légèrement les yeux en tombant par terre, mais cette position était plutôt confortable, Isil était à califourchon sur mon bassin, le reste de son corps était allongé contre le mien, nos lèvres était toujours les unes contre les autres. Je rompais se contacte pour rire et reprendre ma respiration, tout en caressant les beaux cheveux d’Isil. Je sentais mon cœur battre plus vite encore.

J’embrassais Isil, encore, toujours, tout le temps, j’adorais tellement ça. Je promenais mes mains sur son corps, son dos, ses hanches, ses cuisses, ses fesses, ses cheveux. Je n’en revenais pas que cette femme m’embrasse comme ça, je ne suis qu’un homme et elle on aurait dit une déesse descendus sur terre, tellement belle, étrange aussi.

Passant mes bras autour de sa taille, je la serrais un peux plus fort contre moi, pensant à ces courbes divines contre mon corps, je me rendis compte avec une certaine honte qu’une bosse c’était former.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Juin - 12:42

Un léger frisson, une sensation, des émotions, une envie, un désir... Tout ça était si nouveau pour Isil, et pourtant tout était si parfait! Parfait? Pas encore tout à fait. Lorsqu'elle avait glissé et qu'elle s'était retrouvé allongé sur Alec, une jambe de chaque côté de son bassin, ses mains s'étaient plaqués sur ses joues et maintenant qu'il rompait le contact entre leurs lèvres, elles se frayèrent un chemin jusqu'à ses épaules tandis qu'elle elle le fixait, semblant ne pas vraiment comprendre ce qui le fait rire, mais bien vite elle oublie ce détail quand à nouveau il l'embrasse pour la énième fois de la journée. Le regard perdu, elle lui rendit son baiser avec plaisir, l'embrassant d'abord comme si jamais de sa vie elle n'avait fait cela, comme une jeune fille encore vierge à laquelle on aurait sans cesse baratiner que le baiser c'est le premier pas vers les enfers mais qui, au final, bien trop tenté se serait laissé aller. Sensation agréable que ses lèvres sur les siennes, si agréables au contact des siennes, si douces et si appétissante contre les siennes, qu'à nouveau elle viendra happer ses lèvres, entrouvrant les siennes, elle ira plus loin encore, en venant forcer la barrière de ses lèvres avec sa langue. Alors que peu à peu, elle s'enfonce dans une étrange semi-conscience, elle se redresse légèrement, s’assoit plus correctement tout en gardant son bassin collé au sien, ses mains se glissent, se frayent un chemin entre eux sur son torse à lui et quand il referme ses bras autour d'elle, quand il la serre un peu plus contre lui, elle écarquille les yeux et gémit en sentant les réactions de son corps contre le sien pourtant non, elle ne s'éloigne pas, au contraire, elle viendra s'appuyer un peu plus sur lui.

L'elfe de sang, emporté par son élan, emporté par ce désir et cette étrange chaleur qui monte en elle, gémit à nouveau contre ses lèvres et approfondit son baiser tandis que sa respiration se faisait plus courte, plus saccadé et alors que son cœur se met à battre anormalement vite, ses lèvres quittent les siennes, elle l'embrasse d'abord sur la joue, sur le menton, puis glisse jusqu'à sa mâchoire qu'elle parsèmera d'autres baisers avant de descendre jusqu'à son cou où elle laissera sa langue caresser sa peau. Ce n'est pas nouveau pour son corps, elle a comme l'impression que ce n'est plus son esprit qui guide ses mouvements, non, l'autre 'elle' est tellement habitué à cela que son corps réagit automatiquement, toutefois elle ne le mordra pas, ses doigts effleurent sa peau, ses lèvres se referment sur son lobe d'oreille qu'elle s'amusera à titiller du bout de la langue et son bassin, lui, entame une danse ondulant et se frottant contre lui.

Puis dans un soupir, alors que ses mains effleurent sa peau, caressent et redessinent ses muscles, alors que ses doigts travaillent son torse, elle se met à murmurer et à susurrer son nom d'une voix étrangement devenue suave et chaude avec des intonations qu'on pourrait qualifier de sensuelles.
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