Elsweyr, la vallée des déchus
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Vous incarnez un reclus de la société médiévale fantastique. Anges déchus, démons, vampires, voleurs, assassins et mutants en tout genre, nous vous souhaitons la bienvenue à Elsweyr, la vallée des déchus!
 
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 Cascade à l'orée de la forêt

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MessageSujet: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeVen 15 Fév - 11:08

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeVen 15 Fév - 11:19

J'avais mis un long moment à trouver la ville et lorsqu'enfin j'y mis les pieds, ce fut des regards noirs qui se posèrent sur moi. Je ne reconnaissais personne, j'étais seule et je me contentais d'éviter soigneusement de croiser n'importe quel regard. Trouver le port fut difficile, je ne pouvais demander à personne le chemin. Une fois arrivée, je payais la traversée grâce à la bourse pleine que j'avais volé aux paysans que j'avais malencontreusement tué. Le voyage en bateau ne dura que très peu de temps, visiblement, la citée dans laquelle j'étais n'était pas très loin de celle où j'allais. Lorsque je mis pied à terre, dans la citée d'Elsweyr, je traversais le port sans m'y arrêter et pénétrais la ville à proprement dit. Il y avait là des centaines de gens qui se bousculaient, parlaient et même riaient! Maintenant que j'y étais, je ne savais plus ce que je devais faire. Je passais devant une auberge, mais ne m'y arrêtais pas. Je n'avais plus d'argent du tout et puis, j'avais mes propres provisions. La citée était bruyante, pleine de brouhaha. Il me fallait un endroit calme où je pourrais me restaurer sans craindre personne et aussi, il me fallait me laver. Je grimaçais. Je n'avais plus qu'à chercher.

Après presque deux longues heures de recherches, je trouvais enfin ce qu'il me fallait. Une cascade. Il ne semblait y avoir personne aux alentours, je m'y avançais donc et venais m'accroupir au bord de l'eau. J'y plongeais les deux mains et arrosais mon visage. L'eau était fraîche. Sans plus attendre, j'ôtais chacun de mes vêtements et me glissais dans l'eau. Un violent frisson me parcourut l'échine. Il faisait vraiment froid en fait, mais ce n'était pas pire que... Que quoi en fait? Mes épaules s'affaissèrent, je m'enfonçais un peu plus dans l'eau, jusqu'à ce que celle-ci m'arrive au niveau du menton. J'avais perdue la mémoire, je ne me souvenais de rien. Soupirant, je disparaissais sous la surface de l'eau. Seules quelques bulles prouvaient que je m'y trouvais...
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeLun 18 Fév - 18:41

L'eau n'était finalement pas si froide que cela... C'était même plutôt agréable. Les yeux clos et les poumons gonflés d'air, j'étais d'abord resté au fond petit lac, appréciant simplement la fraîcheur de l'eau. Puis, nageant, j'étais remonté à la surface et me glissant sous la chute, j'avais longuement profité du massage de l'eau sur mes épaules. J'avais savouré le contact de l'eau ruisselant sur ma peau mise à nue puis, penchant la tête vers l'arrière, je m'étais longuement massé le cuir chevelu. Je n'avais certes pas de quoi les savonner, mais en attendant de trouver mieux, l'eau servirait à les laver. Toujours entièrement nue, je m'étais glissé hors de l'eau et m'étais dirigé vers le sac que j'avais trouvé à la citée d'où je venais. J'enfilais alors mes sous-vêtements ainsi que ma tunique puis m'asseyais au bord de l'eau, les pieds enfoncés sous la surface du liquide transparent.

Remuant doucement et lentement les pieds, je sortais de mon baluchon une pomme ainsi que deux tranches de viande séchée. Croquant dans le fruit, j'attrapais un bâton de bois que j'utilisais comme baguette à cheveux. Ma chevelure brune relevé, révélant ma nuque, je m'installais tranquillement dans l'herbe et, profitant du peu de nourriture que j'avais, je levais les yeux vers le ciel pour mieux savourer ma liberté retrouvé. Je n'avais plus aucun souvenirs de ce qui avait pu se dérouler avant ma chute, seuls quelques flashs me revenaient par moment, des flashs dont je me serais souvent passé. A dire vrai, je n'avais, pour l'instant, aucune envie de retrouver la mémoire. D'après le peu que j'en savais, j'avais eu une existence difficile et je ne souhaitais en aucun cas gâcher la seconde chance qui m'était offerte en ressassant de vieux souvenirs...
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeDim 24 Fév - 7:39



Cela fait deux jours qu'il marche à coté de sa monture qu'il n'a pas assez ménagée, mais puisqu'ils ont réussi à semer les marchel'ombre et les hashashins qui les poursuivaient à travers la chaîne de montagne qui séparait Elsweyr du reste des terres du milieu, il accordait à son Lion Blanc désormais gris de poussière, le soulagement de son poids libéré de son dos, ça fait deux jours donc, et avant ça, plus d'une semaine encore qu'ils cherchent à échapper à quelques mercenaires et assassins de la main noire... L'ancien mercenaire avait accompli... L'une des dernières étapes de sa vengeance en s'infiltrant dans les quartiers privés de sa cible, un démon de haut rang qui se faisait passer pour un nosfératu et trompait l'une des plus puissantes castes de vampire établie dans le royaume de Cyrodill, il était le dernier des cinq instigateurs, qui avaient précipité sa chute à une époque lointaine, alors qu'il était sur le point d'être adoubé auprès du roi Thulordrem Ier, d'enfin quitter la fosse à purin pour accomplir un de ses rêves, mais les dieux qui ne voyaient pas d'un bon oeil son ascension mirent tout en oeuvre pour lui remettre la tête dedans en l'y écrasant du talon.

Thulordrem était un ancien guerrier et un très bon roi venant du nord de tamriel, qui connaissait le sens du sacrifice et de l'effort, il était très impressionné par les exploits du "lion blanc" et de leur bande de mercenaires sur son territoire, aussi bien qu'il finit par les prendre sous son aile, une époque bénie où nous n'avions plus à nous comporter comme de véritables charognards en pillant les cadavres sur les champs de bataille pour s'équiper, se nourrir et y trouver des biens de valeur afin de soutenir nos efforts de guerre, notre logistique étant désormais prise en charge nous étions devenus... Une milice secrète au service du roi, quelque chose s'apparentant à des forces spéciales non officielles, nous étions toujours perçus comme des mercenaires, et notre but était, de laisser croire que nous étions un groupe indépendant des armées des terres du centre, qui profitai juste de quelques avantages tactiques au plus mauvais des moments pour l'adversaire afin de l'emporter, et cette tactique fonctionnait à merveille, nous étions plus mobiles, plus rapides et furtifs qu'une armée conventionnelle.

Sur la fin de sa vie Thulordrem voulait fusionner son armée d'élite, la phalange écarlate avec celle du Lion Blanc pour former la phalange du sphynx écarlate, mais c'est un projet qui ne vit jamais le jour, Thulordrem possédait deux fils, deux êtres faibles qui, il le reconnait,ont été beaucoup trop protégés de la misère du monde et de sa réalité, trop "déconnectés" et manquant de force de conviction, ils furent aisément influencé par des forces "mystiques" extérieures, les dieux fomentaient toujours des coups bas par l'intermédiaire de créatures qu'ils parvenaient, d'une manière ou d'une autre, détournée, à influencer pour mettre des batons dans les roues de sa progression, mais jamais ils n'étaient encore allés si loin, jusqu'a pousser l'un des fils à la folie, et tuer son père pour que son frère qui, n'était pas plus doué de meilleurs sentiments, obtienne le trône.

Ce même fils qui lut dans les cahiers de son père à quel point il admirait le chef de la bande armée du Lion Blanc, ne supportant pas cette admiration et ce, même post mortem, également influencé par des conseillers corrompus par la magie de certaines entités néfastes, Zarsh fut "piégé" par une cérémonie d'adoubement qui ne sera en réalité qu'un guet à pens, un complot visant à le faire passer pour le traitre, et l'ennemi numéro un du royaume, à l'instant même où l'on l'obligea à retirer son casque, les chefs d'armées concurentes d'orcs, d'elfes sombres et de vampires soit disant "capturés" à l'instant, témoignèrent à la cour sous peine d'être exécutés s'ils ne s'y pliaient pas, que le "lion banc" n'est rien d'autre qu'un agent payé grassement par leurs soins pour s'infiltrer dans les rangs de la cour et gagner la confiance du roi pour qu'un jour il prenne le pouvoir sur la terre du centre, ce qui est bien évidemment un mensonge qui arrangeait tout le monde, autant les généraux "ennemis" que ce nouveau "roi" qui craignait bel et bien que Zarsh ait plus d'influence que lui sur le peuple.

Son nom désormais trainé dans la boue et sa valeur "anéantie", véracité des propos "aidés" par l'affichage de son visage "étrange" a tous ses sujets, la sentence tomba, laissant son peuple croire qu'il est d'une infinie clémence il bannit Zarsh de ses terres et le jeta en pâture aux drows et vampires qui étaient frustrés depuis des lustres de voir leurs armées défaites par le Lion Blanc, mais avant ça... Par crainte de voir cette "espèce" se reproduire, les vampires sous ordre du démon dont nous parlions plus tôt, ont exécuté sa femme enceinte et sa fille devant ses yeux, avant de l'enfermer des décennies durant dans les geôles des cités ténébreuses des elfes sombres.

Geôles dans lesquelles il nourrira une colère, une "pourriture" de colère rêvant chaque putain de jour qui se fait, de revanche, et chaque semaine il subissait une batterie de tortures qui auraient du le pousser à la folie, mais la seule perspective d'un jour venger sa famille permettait à son esprit de tenir bon, et c'est au prix d'une longue, très longue patience qu'il réussit à s'échapper, une minutie et un petit travail de fourmi, disloquant du bout de ses griffes affaiblies par les nombreuses taillades de ses ligaments, qui étaient pratiquées de façon journalière, puisqu'il régénérait ses tissus, quel sujet de torture "fascinant" avec lequel on peut recommencer pratiquement chaque jour, n'est ce pas ?

Donc c'est au prix d'une obsession vengeresse, d'un acharnement sur trentes putain d'années durant lesquelles il détacha les jointures d'une brique pour y abriter quelques petites, malheureuses "languettes" de fer qu'il parvenait une fois sur deux à arracher au fond de la gamelle dans laquelle on lui sert cette saloperie à bouffer... Qu'il parvint, à tresser, à marteler de sa brique, assez de ces petites languettes de fer pour créer une arme pas plus longue qu'un gros clou, mais c'est bien assez, bien assez pour égorger celui qui, à force de le voir devenir, où plutôt jouer aux bêtes "docile", et faire semblant d'être faible, si faible, qu'il prenait bien trop confiance en lui et entrait parfois dans sa cage pour lui donner à manger, ça aussi ça prit pas mal de temps de jouer la comédie des décénnies durant sans jamais, jamais montrer une once des véritables "forces" vitales qui lui restent et ce même après une séance de torture.

Ce fut un massacre sans nom, indéchiffrable lorsqu'il tua ce premier geôlier, qu'il le bouffa pour récupérer ses forces et se défoula de tout son saoul et de sa douleur jamais exprimée jusqu'alors, les murs des cellules et de cette prison ressemblèrent à l'antichambre de l'enfer, avec morceaux de corps, tripes, et sang répandus partout sur tous les murs, du sol au plafond.

C'est à partir de ce jour qu'il mit tout en oeuvre, pour retrouver tous les responsables de sa chute et de la mort des êtres chers qui comptaient pour lui, méthodiquement, les uns après les autres, une obsession qui le poussa à aiguiser ses sens, à s'entrainer, se peser, ne se nourrir que du nécessaire pour faire disparaître le poids où surpoids inutile de son corps, tout... tout dans le but de n'être qu'une "machine" à tuer parfaite, bien huilée, bien équilibrée, à la force et aux réflexes si rapides, si mortels, que même la célérité d'un vampire aurait du mal à échapper au suivi de son regard et l'anticipation de sa prochaine "apparition".

Bref... tout ça pour dire qu'aujourd'hui il erre avec sa monture... Son esprit fêlé et blessé cherche à lui faire oublier ce par quoi il est passé, et ça semble fonctionner... Le passé semble devenir flou, imprécis, il se demande même, après s'être étendu au sol, inconscient pendant plusieurs heures durant lesquelles sa monture, elle même blessée de plusieurs flèches dans les membres, tournait autour de lui et resta à ses cotés pour le "garder", il se demandera en rouvrant les yeux ce qu'il fait ici... Où il est... Ne se rappelant que très vaguement qu'il fut poursuivi... L'esprit parfois se fêle tant qu'il préfère garder secret certains souvenirs et douleurs trop profondes pour permettre à l'être, de continuer à vivre, c'est peut être ce qu'il se passe ici.

Enfin... Enfin un point d'eau, après plusieurs heures de marche à travers la forêt, le guerrier noir dont le visage est plongé dans l'obscurité formée par une capuche aperçoit ce lac, lui et N'kpa son lion blanc avaient très soif, ils avaient épuisé depuis plusieurs jours leurs rations de survie et l'eau qui manquait dans leurs outres et gourdes, Zarsh avait également très chaud dans son armure qu'il ne voulait pourtant pas quitter, lui aussi avait encore quelques flèches plantées dans le haut du dos et les cuisses mais n'en avait cure, de toute façon il ne pouvait pas les retirer avant d'être sûr de trouver de la nourriture pour régénérer, et les laisser plantées empêchait l'hémorragie.

Les deux silhouettes complétement grisées par la poussière et la terre balayée par les vents, témoignant de leur long périple s'approchèrent du bord de ce point d'eau, tombant à genoux il se laissa ensuite tomber la tête la première à la surface du lac, paraissant "mort", ne bougeant plus, où même noyé... Tout comme sa monture qui plongea elle aussi sa tête entière dans la flotte, comme si elle cherchait à imiter son maître, ils restèrent un bon moment comme ça à prendre de longues gorgées noyés dans l'eau avant de se redresser vivement en reprenant leur respiration, ils n'avaient pas encore remarqué la présence d'une tierce personne dans les environs, Zarsh toussait et respirait à gorge déployée en grognant, feulant de sentir les flèches plier de leur bois dans sa chair quand il bouge.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeDim 24 Fév - 9:51

Les minutes puis les heures s'étaient écoulés. Après un repas léger, je m'étais finalement laissé aller contre le tronc d'un arbre. Caché dans l'ombre que projetait le soleil, juste sous ses feuilles, j'avais longuement profité de la chaleur de la journée. Et, seulement bercé par le chant des oiseaux, j'avais finis par m'endormir. J'étais plongé dans le sommeil et, en ce qui me concernait, qui disait sommeil, disait cauchemars. C'était plutôt étrange. Je me voyais courir, il n'y avait rien autour de moi. Je fuyais, mais je n'avais aucune idée du pourquoi. Puis, sans prévenir, le décor changea et aussitôt je reconnus le port que j'avais traversé un peu plus tôt dans la journée. Mais qu'est ce que je faisais ici? Je m'arrêtais, presque certaine d'être à l'abri. Je regardais autour de moi, les gens ne semblaient pas me remarquer. Comme si je n'existais pas. Ou comme si ils étaient habitués à me voir...

Alors que je restais planté là, en plein milieu d'une rue, je sentais des bras m'attraper fermement et me traîner un peu plus loin. Nous avancions en direction d'une petite ruelle plutôt sombre, et j'avais beau crier, hurler et me débattre, personne ne venait à mon secours. Mais après tout, que pouvais-je espérer d'une foule qui depuis le début m'ignorait totalement? Je me laissais donc emmener, ne manquant pas néanmoins d'en faire voir de toutes les couleurs à mes agresseurs. Lorsqu'ils me lâchèrent, ce fut uniquement dans le but de me plaquer contre un mur. J'allais leur dire de me laisser tranquille, que je n'avais rien à voir avec celle qu'ils recherchaient et qu'il fallait à tout prix qu'ils se remettent en route pour l'arrêter. Alors, lorsque l'un d'entre eux me tendit un miroir, je fus d'abord surprise puis, fronçant les sourcils, je le relevais afin de mieux apercevoir mon visage.

Ce que je vis me glaça le sang. J'avais changé, je n'étais plus celle à laquelle je pensais. Mes cheveux raide avait pris une teinte plus foncée, mes yeux autrefois lavande et pétillant de joie étaient plus terne, mon teint lui-même était devenu beaucoup plus pâle. Je ne me reconnaissais pas en ce que je voyais, mais intérieurement, je sus que c'était celle qu'ils recherchaient, que c'était moi. Les yeux écarquillés, je baissais la tête et fixais mon regard sur ce qui devait être une lame. J'avais une large épée, plantée en plein milieu du coeur. Je sursautais et me redressais brusquement, le souffle court. J'étais souvent effrayé par ce que je voyais et je me demandais ce que'était la signification de tout cela. Mais sans doute n'aurais-je pas la réponse en restant coincé ici. Soupirant, je m'apprêtais à me lever pour m'en aller lorsque je remarquais la présence de deux autres silhouettes.

J'en oubliais instantanément ce dont je venais de rêver. Je me redressais, les observais et frémissais enfin en entendant un feulement. L'être en armure que j'avais face à moi, je n'en doutais pas le moindre instant, ne pouvait pas être humain. Malgré cela, je ne ressentais pas de peur, ni même de dégoût. Je me disais qu'au fond de moi, n'importe quel monstre avait le droit de vivre. Moi-même j'avais une existence et même si je ne me souvenais pas de grand-chose, les quelques flashs que j'avais eus me démontraient que je n'avais pas toujours été un ange. Sortant de ma cachette, toujours simplement vêtue de ma tunique, je m'avançais un peu vers le point d'eau et remarquais alors la présence des flèches dans le dos de l'inconnu. Et, visiblement, il n'y avait pas que lui qui avait été blessé.

Je me demandais si l'un d'entre eux m'avait vu, étant donné que je me trouvais derrière eux. Un inconnu en armure, ça ne se voyait pas très souvent. Mis à part les soldats aux portes de la citée, je n'en avais encore jamais rencontré. Du moins pas que je m'en souvienne. Je me glissais désormais jusqu'au petit lac, m'éloignant malgré tout de l'inconnu. Je cherchais simplement à entrer dans son champs de vision. Je ne voulais pas l'effrayer et en même temps, à cette distance, je me m'étais plus ou moins en sécurité. Je n'avais aucune idée de ce que j'attendais de cet instant exactement, mais si je savais bien une chose, c'était que je n'avais aucune intention hostile, bien au contraire. Ramassant mon baluchon au passage, j'en sortais un fruit bien mûr et, le mettant bien en évidence dans ma main, je me tournais vers lui et vers son lion.


Vous avez... besoin d'aide...?
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeMar 26 Fév - 9:24

L'inconnu encapuchonné en profita pour nettoyer également son visage complétement noir de gris poussière, éclaboussant ensuite le Lion à grandes pelletées d'eau ramassées de ses mains qu'il projette sur son pelage, N'kpa semble indifférent à ce traitement jusqu'a ce qu'il montre les premiers signes d'un agacement certain et ne finisse par plonger de lui même tout entier dans le lac, submergeant Zarsh d'une vague qui le trempe des pieds à la tête.

"-GRmr... Toi tu ne perds rien pour at..."

Il s'apprêtait à se débarrasser de sa cuirasse, de ses vêtements et sa capuche pour éventuellement rejoindre le Lion dans l'eau lorsque dans son champ de vision quelque chose se mit à bouger, sa méfiance naturelle lui faisant renoncer immédiatement à l'idée d'abaisser sa capuche... Il fait mine de continuer... son geste en laissant tomber ses mains le long de son corps, vérifiant la disponibilité de ses armes du bout de ses doigts tandis que son regard félin se plisse dans les ténèbres formées par sa capuche.

La silhouette floue d'une jeune femme se rapproche à travers la vision de ses yeux humides, il s'essuye le visage et les paupières, reculant de quelques pas accroupis vers l'arrière, se posant des questions sur ses intentions, quand une pomme lui sera soudainement tendue.

Son visage se penche à gauche... à droite... suivi d'un retard du regard, comme s'il cherchait à vérifier s'il ne s'agissait pas d'un piège, une embuscade, il renifle aussi l'air ambiant, et ne détecte pas d'autres humanoides dans les environs, ses yeux se rivent alors sur la pomme...

...Et tel un sauvageon sans manières il l'attrape vivement, l'arrachant de la main de l'inconnue sans même un "merci" et va se réfugier derrière un tronc d'arbre avec la pomme, la faire rouler dans ses mains, son regard passe du fruit au visage de la jeune femme à deux reprises, pomme qui disparait sous les ombres de sa capuche suivi d'un énorme "crok" de ses dents plongeant dans la chair dure du fruit.

"Vous avez... besoin d'aide...?"

Il garda le silence... Croquant une deuxième fois dans la pomme pendant que son énorme Lion remonta la berge et "bouscula" légèrement Jade d'un frottement appuyé de ses hanches, assez fort pour qu'elle se sente déstabilisée sur ses pieds et doive faire quelques pas pour se "stabiliser" et éviter de tomber à genoux, apparemment lui ne s'en méfiait pas et cherchait pratiquement à la "défier" de ce petit "jeu" d'appui qui ne dura pas très longtemps.

Quand N'kpa arrive à son niveau il lui offre la moitié de la pomme qu'il gobe presque d'un coup d'un seul, Zarsh pose ensuite les doigts sur les bois des flèches encore enfoncées dans les muscles épais des pattes de son "ami", tenant apparemment bien plus à ses souffrances qu'aux siennes même si elles étaient au moins du même niveau.

Sa voix rauque, feulant légèrement les "Sss" pour les rallonger, et "grognant" où ronronnant, sans doute les deux mêlés sur les "Rrr" les rallongeant pour donner un "grain" félin et granuleux à sa voix, prend un écho mystérieux dans les profondeurs de sa capuche :

"Lui... Lui à besoin d'aide... Dis moi... T'aurais... Rien d'autre... à manger ?"



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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeMar 26 Fév - 10:30

Je restais immobile et silencieuse, j'attendais simplement une réaction de la part de l'inconnu. Normalement, j'aurais du me méfier, ne pas l'approcher et même m'enfuir en entendant son feulement, mais je me disais que peut être j'avais trouvé quelqu'un qui était lui aussi différents des autres. Cette personne devait également se méfier de moi, du moins était-ce la première pensée qui me vint lorsqu'elle s'éloigna aussitôt après avoir récupéré la pomme que j'avais dans les mains. J'écarquillais les yeux d'abord surprise, puis continuais à l'observer là-bas derrière l'arbre. Je l'observais sans rien dire, respectueuse et attendant qu'il réponde à ma première question. Ce qu'il ne fit pas, bien évidemment.

Je m'apprêtais à m'asseoir sagement sur l'herbe pour montrer que je n'avais aucune intention hostile, lorsque je vis le lion s'approcher de moi. Me sentant déstabilisé parce que bousculé par l'animal, je fis quelques pas pour retrouver l'équilibre. Lui qui sortait de l'eau venait de se frotter contre moi et par conséquent, ma tunique avait également prit l'eau. Je tirai sur le côté droit de mon haut, grimaçant à la vue de la tâche d'eau puis hausse finalement les épaules. Quelque chose au fond de moi me disait que j'avais connu bien pire alors ce n'était pas cela qui allait me gâcher la vie.

Relevant les yeux sur l'homme, je le vis effleurer les flèches qui se trouvaient plantées dans les membres de son animal et, à sa question, je sortais de mes songes pour acquiescer aussitôt. Je faisais demi-tour, me dirigeant jusqu'à l'arbre contre lequel je m'étais appuyé tout à l'heure, et y récupérais mon baluchon que je glissais alors sur mon épaule. Un léger sourire aux lèvres, heureuse d'avoir pu engager la conversation et surtout de pouvoir servir à quelque chose, j'avançais ensuite vers eux.

Le regard soudain plus grave lorsque je comprenais que malgré les apparences tout deux avaient été sérieusement blessés, je fis les quelques pas qui me séparaient encore d'eux presque en courant. Sans rien dire de plus, je m'agenouillais sur l'herbe près du lion et commençais à fouiller dans mon sac. J'en sortais les quelques provisions qui me restait soit plusieurs tranches de viandes séchée, deux ou trois fruits et un peu de pain. Je grimaçais puis relevais les yeux vers l'inconnu.


Ce n'est pas grand chose... Mais on doit pouvoir partager ça en deux non?

Mes yeux passèrent à son visage caché par l'ombre de sa capuche aux flèches qu'il avait lui aussi plantées dans le dos. Je me demandais comment une telle chose avait pu arriver, mais je restais silencieuse et ne demandais rien. Pour le moment, mieux valait-il se contenter d'aider. Baissant les yeux sur l'animal, je prenais un fruit et le lui tendait.

Vous ne voulez pas que je vous aide à enlever ces flèches? Elles doivent vous faire mal...
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeSam 2 Mar - 11:00



L'être encapuchonné restait sans cesse sur ses gardes, et sa position accroupie derrière ce tronc d'arbre, bien que d'allure inoffensive et défensive lui permettrait à tout instant de poser son arbalète sur l'une des grosses racines et ajuster un tir d'une précision mortelle grâce à cet appui stable, mais il était inutile de se méfier à ce point d'elle, n'est ce pas ? Il l'observe, la pupille féline, éfilée de ses yeux poursuit le moindre de ses mouvements, à la recherche du plus petit commencement de geste brusque... Fuyant sur elle de haut en bas et d'une épaule à l'autre, piétinant sur sa position, un pas en avant, assuré, puis un petit mouvement de recul lorsqu'elle se met à fouiller dans ses affaires, se cachant presqu'entièrement derrière le tronc.

N'kpa lui est beaucoup moins méfiant, s'étalant de tout son long il roule sur le dos et semble chercher de lui même à "briser" les morceaux de bois de flèche dépassant de ses larges cuisses et épaules, il à pris une salve sur le coté droit et la chance veut qu'il ait pris la majorité dans le muscle et le lard ! Habitué et dressé à se "flanquer" lors d'un tir de flèches pour exposer ses parties les moins vulnérables.

N'kpa semblait vouloir "jouer" avec l'inconnue, au goût de Zarsh il lui faisait bien trop confiance, le lion grogna lorsqu'elle toucha ses flèches et ses babines se retroussèrent en souffrance, bosselant les muscles léonides tout autour de son museau, malgré cette pique de douleur il ne se redressa pas ni ne chercha à mordre où griffer Jade, laissant perplexe le tigrélion qui roule des yeux vers les cieux en expirant longuement d'exaspération.

"-Il fait peur de par sa taille... S'il peut être intimidant, il ne ferait décidément pas un bon gardien..."

Zarsh regarde avec intérêt ce qu'elle sort de sa sacoche, s'apprêterait presque à se jeter dessus sans aucune forme de civilité comme tout à l'heure mais alors qu'il tends ses mains vers les vivres il se retient soudain...

"... Tu aiderais... Spontanément des inconnus ? Qui plus est, blessés comme le sont souvent les fugitifs... Je ne sais si c'est généreux où trop naif de ta part... Mais je te remercie de nous accorder une telle confiance."

Il attrape un morceau de viande sèche et mords dedans à pleines dents acérées, tirant dessus et le mâchant comme une vieille languette de cuir récalcitrante, c'est pas aussi nourissant pour lui que de la viande bien rouge et saignante mais de quoi aurait il l'air s'il osait se plaindre de la charité ! Au moment où elle évoque la douleur des flèches qu'il doit ressentir, et propose son "aide" pour les retirer, la simple idée qu'il faille qu'il retire sa capuche, sa cuirasse et tout vêtement entravant pour effectuer cette tâche semble le tétaniser sur place, morceau de viande plantée entre ses dents et regard incisif rivé sur celui de la jeune femme.

Il à peur... Que cet élan de générosité ne se transforment en cris d'horreur et d'appel à l'aide si elle perçoit ce qu'il est vraiment, pour l'instant il se sent à l'aise sous la protection des ombres épaisses de sa capuche qui dissimule son visage, mais pas la lueur fauve de son regard... Du haut de cette tour de ténèbres il observe le monde sans qu'il ne puisse l'observer en retour et d'aussi loin qu'il se souvienne il en fut toujours ainsi pour sa propre sécurité... Evite t'il la question ? Se met il en colère pour lui faire comprendre que ce ne sont pas ses "affaires"... Que fait il pour empêcher ça ?

Dans un geste de protection inconscient il rajuste sa capuche dont il serre le col autour de la base de son cou, comme pour se garder qu'on lui la prenne où la retire, se détournant du regard de cette femme... Il va prétexter quelque chose, un barratin plus ou moins plausible.

"-Ce... C'est douloureux mais je n'ai pas le matériel, les bandages et les onguents nécessaires à la guérison de ces blessures, si l'on venait à les retirer sans pouvoir stopper le saignement cela aggraverait les choses... Vous ne croyez pas ?"




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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeSam 2 Mar - 11:52

Assise dans l'herbe, je restais silencieuse et observais les moindres faits et gestes de l'inconnu et de son lion. J'avais beau ne pas connaitre ce type, j'avais en quelque sorte, une forme de respect pour lui. Aussi, lorsque je le vis tendre les mains vers la nourriture, je m'apprêtais à les lui donner lorsqu'il interrompit son geste. Haussant les sourcils, je l'écoute sagement puis laisse un léger sourire étirer mes lèvres. Mon visage s'incline et mon regard se pose sur le sol. Comment pourrais-je le lui expliquer? Je réfléchissais un bref instant. Ce qui m'avait poussé à les aider? Ce n'était pourtant pas bien compliqué. Mais comment quelqu'un que je venais de rencontrer pourrait-il comprendre? J'ai un sourire amer aux lèvres en relevant le regard sur lui, les yeux presque humide.

C'est pourtant simple... J'aurais aimé moi aussi que quelqu'un me propose son aide lorsque tout cela est arrivé... Malheureusement, ce ne fut pas le cas.

Je baissais de nouveau les yeux, voyant mes doigts se refermer sur quelques brins d'herbe que j'arrachais sans ménagement. Je gardais le silence un court instant puis soupirais finalement avant de le regarder à nouveau manger.

Il n'y a pas à me remercier. Vraiment.

Face à l'absence de bruit ou de voix, je penchais doucement la tête sur le côté. Visiblement, il n'avait pas vraiment l'intention de me répondre. Bah... Je haussais les épaules, finalement prête à oublier cette question. Après tout, nous étions des étrangers l'un pour l'autre et donc si il n'avait pas envie de me répondre, je ne pouvais l'y obliger en rien. Me tournant vers l'animal, je posais juste devant lui sa part de nourriture. Le regard fixé sur lui, je me demandais encore une fois ce qui avait bien pu leurs arriver. Sans doute s'étaient-ils fais pourchasser... Peut être. Ou peut être pas. Toujours était-il qu'en relevant la tête, je vis l'homme resserrer le col de sa capuche autour de son cou. A ses mots, je haussais un sourcil puis souriais, un peu gêné de ne pas y avoir pensé.

Evidemment... Quelle idiote je fais de ne pas y avoir pensé!

Vraiment, avoir oublié une chose aussi essentielle relevé de l'idiotie pure. Détournant les yeux vers le petit lac, je fis mine de réfléchir. Peut-être pourrais-je...? Me levant finalement et allant récupérer le restant de mes vêtements que j'enfilais, je revenais vers l'inconnu et son lion.

Ne bougez pas, je reviens! Je ne serais pas longue, c'est promis!

Lui offrant mon plus beau sourire, j'attrapais mon baluchon désormais presque vide et me détournais. Je quittais les lieux et laissais mon regard divaguer sur les quelques bâtiments aux alentours. Il me semblait avoir aperçut un endroit vide de monde en arrivant. Avec un peu de chance, je pourrais y trouver ce que je cherchais. La taverne! A cette heure-ci, normal qu'il n'y ait personne. Je m'y dirigeais et, une fois arrivé, poussais délicatement la porte d'entrée. Toujours vide. Un sourire illumina mon visage. Il devait bien avoir de quoi soigner quelqu'un ici! Je commençais alors à fouiller l'auberge dans ses moindres recoins. Cette recherche me prit un bon moment malgré tout, mais au final, je trouvais ce qu'il me fallait. Une éventuelle trousse de secours. Je l'ouvrais et vérifiais son contenu avant d'acquiescer. Tout était là. La bourrant dans mon baluchon, je fis demi-tour et quittait l'endroit pour retourner jusqu'à la cascade. Légèrement essoufflé, j'affichais néanmoins un sourire.

C'est bon, j'ai ce qu'il faut! Ça devrait suffire!

Je m'arrêtais une fois proche d'eux et me laissais tomber à genoux dans l'herbe. Je sortais alors le matériel de soins de mon sac et le déposais devant moi. Je relevais ensuite les yeux vers l'homme et lui fis signe.

Venez, je vous promets de vous faire le moins mal possible!

Gardant le regard fixé sur lui, j'eus un petit sourire. Certes, je venais tout juste de le rencontrer, mais je ne souhaitais pas établir une relation basé sur la méfiance. Je voulais qu'il puisse me faire confiance en toute sécurité.

Vous savez, j'ai du courir jusqu'à l'auberge pour rapporter cette trousse de soins. Non pas que je cherche à ce que vous ayez une dette envers moi, mais je pense bien que vous pouvez me faire confiance... Votre statut, votre rang, ou même votre apparence, tout cela m'est bien égale. Actuellement, je pense que vous avez besoin de soins, et c'est sûrement ce qui compte le plus, vous ne croyez pas...?
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeSam 2 Mar - 17:42


Après tout ce qu'il à vécu... Zarsh ne pouvait faire si aisément confiance... Mais le don de soi et la prise de risques inconsidérée de Jade pour lui trouver de quoi le soigner le désarçonnait, elle n'avait pourtant pas l'air d'une nonne où d'une bonne soeur, et à plus d'une situation malheureuse, ce genre de comportement ouvertement généreux cachait souvent un dessein plus sombre chez les "humains", que ça soit un service, de l'argent... Où des choses... totalement inavouables... Mais là ça le dépasse un peu, il n'a clairement rien à offrir... Et pourtant il refuse de croire en la simple "gentillesse" et bonté de cette personne... Le résultat de plusieurs siècles de vécu à écouter sa méfiance pour survivre... Dur de sortir de telles habitudes.

Elle revient donc, tout sourire aux lèvres, et lui qui croyait qu'elle s'en était allée pour de bon... Elle insiste, les bras chargés de matériel... Qu'est ce qu'il va bien trouver... Comme excuse cette fois... Ses doigts tournent, trépignent, et s’enlacent devant ses lèvres, ses yeux écarquillés de la revoir, et de voir qu'elle à apporté bien plus que le nécessaire... Quel imbécile... Pourquoi a t'il attendu sagement ici ? Ils auraient pu foutre le camp, et la laisser revenir ici pour constater leur absence, mais non... Il avait fallu qu'il s "prouve" qu'elle était partie pour ne plus revenir, effrayée par lui... Et ce n'était évidemment pas le cas !

Qu'est ce qu'il va dire, où faire... Faire confiance ? Ca le mettait mal à l'aise rien que de "penser" faire confiance à quelqu'un, il l'observe étaler tout à terre pour improviser un petit "hopital" de campagne fait main... Quand elle en a terminé elle relève les yeux sur lui et lui intime d'approcher d'un signe, intérieurement sa tête hoche "négativement", il est stressé, très nerveux à l'idée de devoir même laisser tomber sa capuche, alors pour le reste n'en parlons pas !


Venez, je vous promets de vous faire le moins mal possible!


Elle le fixe tandis que lui n'arrive pas à soutenir son regard, les yeux de l'ancien mercenaire sont rivés au sol, ses lèvres effectuent une moue désapprobatrice dans les ombres grisées de sa capuche... de la fin des bandages de ses mains, des griffes sortent soudainement en déchirant le tissu au bout de ses doigts, qui iront sillonner l'écorce de l'arbre à coté du quel il est toujours accroupi et partiellement appuyé de son dos.

"-Je n'ai pas peur que vous me fassiez mal... Si vous saviez... Les choses que... Enfin... ça n'a pas d'importance... Vous vous donnez tant de mal que vous ne me permettez plus de trouver un prétexte pour vous... épargner... Mon inhumanité..."

Vous savez, j'ai du courir jusqu'à l'auberge pour rapporter cette trousse de soins. Non pas que je cherche à ce que vous ayez une dette envers moi, mais je pense bien que vous pouvez me faire confiance... Votre statut, votre rang, ou même votre apparence, tout cela m'est bien égale. Actuellement, je pense que vous avez besoin de soins, et c'est sûrement ce qui compte le plus, vous ne croyez pas...?

Il rit, se prenant le visage entre les mains, il éclate de rire avant de rapidement se calmer en prenant à nouveau acte de ta présence.

"-Pardonnez moi... C'est nerveux... Très bien "madame", si c'est ce que vous voulez, mais par pitié... Ne criez ni ne fuyiez lorsque vous verrez... Ce que je suis..."

Oh, il exagère sans doute, où le pense t'il vraiment ? Au contact des hommes son expérience à toujours été des plus négatives, il s'approche à pas feutrés, très silencieux malgré l'armure qu'il semble porter, ses déhanchements et ses mouvements d'épaules sont roulés comme... comme le ferait un félin, apparemment autant à l'aise pour se déplacer quatre membres au sol que debout, les ombres plongeant son visage dans les ténèbres s'éclaircissent et définissent légèrement les contours de son visage, sans pour autant encore en afficher tous les détails, un pas... puis l'autre, encore méfiants et hésitants... Comme une créature qui s'apprivoise d'elle même a ton contact, ses yeux se plissent, il se peut même qu'un "pas" soit retiré, puis remis en jeu plus loin en avant... Il n'ira pas plus loin... il est à quelque pas... Mais...

"-Le reste... Je préfère que vous en fassiez la découverte par vous même... La créature que je suis à marché jusqu'ici... "

Dit il en traçant une ligne devant lui du bout de la griffe de l'index, en marchant vers toi les flèches plantées dans son dos ont ondulé et "dansé" sur le même rythme félin et souple que son corps, lui tirant les traits de quelques piques de douleur profondes.

"-...L'humaine... que vous êtes... doit faire le reste du chemin."

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeDim 3 Mar - 11:16

J'avais les yeux rivés sur lui. Quelque part au fond de moi, je me disais que jamais il n'accepterait de venir jusqu'à moi. Et pourtant, il fallait bien que je les lui donne ces soins! Malgré la lumière du jour, l'ombre que projette le soleil sous les feuilles de l'arbres cachait un peu les gestes que pouvait faire cet inconnu à mes yeux. Aussi, je ne vis pas les griffes déchirants le bandage, mais je sentis un violent frisson me traverser le dos au moment même où elles effleurèrent l'écorce de l'arbre. A ces mots, je réfléchis silencieuse. Néanmoins, ce n'est pas parce qu'il vient ouvertement de me déclarer qu'il n'est pas inhumain que mon regard se posera autre part. Mes yeux le fixe, ne le lâche pas d'une semelle. Mais lorsqu'il rit, je ne peux empêcher une mine boudeuse de se dessiner sur mon visage. Je soupire à ces paroles. Sans doute n'a-t-il pas entendu ce que je viens de lui dire. Ou peut-être est-il complètement persuadé d'être un véritable monstre.

Je le vis avancer vers moi et aussitôt un sourire vint éclairer mon visage. Je me sentais heureuse qu'il ait commencé à me faire confiance. Même si il n'avait fait que quelques pas. Assise dans l'herbe, je le regarde s'arrêter et l'écoute. Automatiquement mon regard se porte sur les traits de son visage qui me sont peu à peu apparus. Certes, je ne pouvais encore en distinguer les détails, mais ce que je pouvais en voir me confirmait ce que j'avais déduis un peu plus tôt. Il était désormais évident pour moi qu'il se croyait être un monstre. Et à mon avis, le regard des autres n'avaient du en rien arranger les choses. J'acquiesçais alors, puis me levais et venais lentement vers lui, faisant bien attention à ne pas faire de gestes brusques. Jusque là, j'avais gardé les yeux baissés sur le sol mais alors que je m'arrêtais juste devant lui, je nouais mes mains dans mon dos. Levant la tête, je lui fis un sourire des plus sincère, le regardant droit dans les yeux. Je voulais qu'ainsi il comprenne que je ne lui voulais aucun mal et que, peu m'importait son apparence, je ne désirais que lui offrir des soins.


Ne vous ai-je pas dis un peu plus tôt... que votre apparence m'est bien égale...? Je ne compte pas m'enfuir en hurlant. Votre regard est impressionnant, c'est vrai, et le fait que vous supportez encore la douleur de ces flèches force le respect... Certains se serraient sans doute empressés de les enlever à cause d'un élancement trop vif. Mais je ne suis pas du genre à prendre la fuite devant le premier inconnu qui passe. Je n'ai sans doute jamais croisé quelqu'un comme vous, du moins pas que je m'en souvienne, aussi, je pense pouvoir affirmer que vous êtes unique. Laissez moi donc faire, et je vous promets que tout se passera bien.

J'attendis son consentement avant de finalement me glisser dans son dos. Les flèches semblaient s'être enfoncer plus ou moins profondément dans la chair. Avant toute chose il me fallait pouvoir les retirer. Je réfléchissais un court instant puis me décidais. Faire appel à mon don pourrait peut être limiter la douleur. Par la simple force de mon esprit, je cassais le bout des flèches mais en laissais assez pour pouvoir ensuite les retirer. Une fois fait, je récupérais un des onguent qui se trouvait dans la trousse de soins puis me retournais vers l'homme.

J'ai besoin que vous retirez le haut de votre armure...

J'hésitais, puis ajoutais:

Faites-moi confiance.

J'attendis sagement qu'il le fasse, venant néanmoins l'aider afin que sa cuirasse n'effleure pas les flèches et ne le fasse souffrir davantage. Lorsque ce fut chose faite, je le fis asseoir sur le sol. Dans son dos, je m'appliquais à étaler une pommade autour des plaies afin d'endormir les différentes zones de chair où les pointes des flèches s'étaient enfoncés. Mes gestes étaient lents et le plus doux possible. Cette première tâche terminée, j'allais nettoyer mes mains dans le point d'eau puis prenais les bandages, une grande coupe que je remplissais d'eau, un morceau de tissus propre et un second onguent. Concentré, je m'agenouillais derrière l'inconnu.

Vous êtes prêt? Je vais retirer la première flèche...

Normalement, la pommade que j'avais appliqué un peu plus tôt devrait suffire à endormir la zone, assez pour que la douleur ne se fasse que très peu ressentir. Enroulant mes doigts autour du bois de la flèche, je déglutissais et comptais jusqu'à trois dans mon esprit. La première flèche fut retiré. Nettoyant aussitôt la plaie d'une main et recouvrant mes doigts de pommade de l'autre, j'étalais doucement l'onguent qui servirait à arrêter l'hémorragie. J'attrapais ensuite un des bandages que je venais lentement poser sur la blessure. Soigner cette première meurtrissure fut assez rapide, mais il restait encore du travail. Sans attendre, je répéter l'opération et ce jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeMer 6 Mar - 21:14

Des frissons... Une myriade de frissons... Par milliers... Il n'avait pas fait très attention au visage ni au physique de cette personne jusqu'ici... Il s'était contenté, de rester sur la défensive et de s'en méfier comme la peste, mais alors qu'il à fait l'erreur de sortir de sa réserve et de s'approcher ses yeux glissent sur la peau marbrée de son délicieux visage et si c'était la méfiance qu'il avait ressentie jusque là, c'est désormais un tout autre sentiment qui le "gêne" tout autant, car elle s'approche, près... Si près qu'il peut pratiquement la sentir; autant son odeur savoureuse à ses sens surdéveloppés que de la ressentir respirer, et entendre son coeur battre dans sa poitrine... C'est une véritable torture pour la "créature" enfouie en lui, pour ses sens et sa "véritable" nature, qui en lui même, intérieurement... s'en bouffe les griffes.

S'il s'écoutait, du moins, s'il écoutait ses instincts il la verrait pratiquement comme une proie, cette peau diaphane et ce joli visage, ce maintient incroyable dans les vêtements "stricts" et serrés qu'elle porte... Qui laissent un peu trop son regard y glisser, mais discrètement dans les mouvements qu'elle produit autour de lui... Qui laissent son imagination trrrrès bien imaginer ce qui doit se cacher sous ces cuirs, ces tissus qui dessinent, traçent les courbes de son corps.

Il s'en veut de penser d'une telle manière, alors qu'elle lui apporte son aide, il devrait s'en retourner une violente en plein visage pour se remettre les idées en place, où est ce la douleur, la soif et la faim qui le font délirer ?

Ne vous ai-je pas dis un peu plus tôt... que votre apparence m'est bien égale...? Je ne compte pas m'enfuir en hurlant. Votre regard est impressionnant, c'est vrai, et le fait que vous supportez encore la douleur de ces flèches force le respect... Certains se serraient sans doute empressés de les enlever à cause d'un élancement trop vif. Mais je ne suis pas du genre à prendre la fuite devant le premier inconnu qui passe. Je n'ai sans doute jamais croisé quelqu'un comme vous, du moins pas que je m'en souvienne, aussi, je pense pouvoir affirmer que vous êtes unique. Laissez moi donc faire, et je vous promets que tout se passera bien.

Il ne répondit pas... Se contentant de laisser les derniers mots qu'elle à prononcé, résonner dans ses oreilles, alors qu'il baisse les yeux, ses paupières se closent, ses mains se lèvent, avec prudence et encore un peu d'hésitation... Cette créature lui semble digne de confiance, mais n'a t'il pas appris à se méfier même des beaux mots, même des "mises" en confiance... Il fallait bien prendre un risque à un moment, où à un autre... C'est une chose qu'il déteste... Révéler sa "monstruosité", de tout temps et époques... L'armure... Le casque... Les bandages ou les masques... Ont protégé son visage... Même s'il ne se rappelle plus de tout... Même si le choc de ces dernières semaines l'a rendu partiellement... amnésique... Où que le "démon" en lui, à tout fait pour enfouir les souvenirs les plus douloureux dans une tanière au fin fond de son esprit... Il à l'impression profonde que ce n'est pas une bonne idée... Alors ses mains hésitent... Montent au niveau du tissu de sa capuche qu'il caresse un moment, entre ses doigts hésitants... Qui galopent et triturent le tissu, ses lèvres pincées ensembles, où "mordillée" par un croc qui dépasse alors qu'elle se trouve... Derrière lui désormais.

Ce serait plus facile... De le faire maintenant qu'elle est dans son dos, la capuche glisse sur sa longue chevelure, de mèches noires, grises et blanches immaculées comme une fine neige poudreuse, ainsi s'affichent de longues capoules retombant de chaque coté de son visage, caressant ses joues, qui rappellent la noblesse sauvage du lion... Trois paires de rayures sur ses joues quand à elles, en appellent à la férocité du tigre, il sent les boucles de sa cuirasse être détachées, un moment il pose ses mains sur ses épaules, inspirant profondément en craignant d'en dévoiler d'avantage... Mais sa capuche tombe... En même temps que l'armure et les bandages qui, un à un, recouvraient son corps...

Affichant un corps rablé, à la musculature bien dessinée, métissée entre l'athlétisme félin et la force... Entre la "masse" puissante et la souplesse de lignes plus longues et lissées par sa félinité latente, du haut de sa nuque au bas de ses reins, de jolies rayures ondulent... serpentent sur son dos et s'étendent puis se réduisent, suivant le rythme de chacune de ses profondes respirations... Il tient les bandages et les tissus détrempés de sueur qui eurent déjà trop longtemps souffert de l'enfer caniculaire de sa cuirasse, tout comme son corps recouvert de cette fine péllicule de sueur, huilant sa surface comme pour souligner et exposer d'avantage chaque parcelle de son anatomie... Ses bras retiennent ses vêtements de ne tomber trop bas surtout, déjà extrêmement gêné de se montrer ainsi face à une inconnue...

L'odeur du "mâle" ayant été mis à l'effort durant au moins une bonne semaine n'est étrangement pas si "ranse" où désagréable bien qu'il y ait tout de même quelques relans musqués, un peu "fauve", un parfum prédomine, celui... D'une sorte d'alcool... Un alcool de fruits des bois, surtout des fruits rouges dont il se "gave" parfois pour apaiser ses instincts, les "besoins" ou pulsions de sa "bête" / démon en lui, la chair rouge et le jus de même couleur de ses fruits suffisent parfois à le calmer, puisqu'il n'est pas à 100% "tigranthrope", il peut user de quelques subterfuges, ainsi sa sueur comporte très peu de "sels" corporels où de dépots, elles en comportent évidemment mais cette odeur est très subtile dans la "masse", puisqu' assimilant plus de 90% de sa nourriture en énergie pure, le reste étant le "parfum" des fruits qu'il mange repassant dans son organisme.

Ajoutons à cela, de nombreuses cicatrices qui "hachurent" son dos en tout sens, la plupart très anciennes, presque "disparues" sous l'estompe du duvet très dense et près du corps, duvet si doux et dense qu'on croirait simplement, toucher de la peau blanche, ces cicatrices en rajoutent... Comme si c'était encore nécessaire, au caractère farouche et rebelle, guerrier de la créature, et le spectacle est tel qu'il est soudain bien étrange qu'il se laissa faire de cette manière, presque docile, même si une "tension" formidable, nerveuse, pouvait se ressentir à fleur de peau chez lui, il n'était pas à l'aise et ses respirations profondes et quasi chevrotantes, "rauques" et parfois saccadées le prouvaient, il craignait le contact de ses mains, pas d'avoir mal, il avait déjà subi pire.

Vous êtes prêt? Je vais retirer la première flèche...

"-J'ai vécu pire... Vous pouvez y aller franchement..."

De la pommade... C'est ce qu'il craignait en la voyant attraper l'onguent... Il se crispe lorsqu'elle appose la première noix avec ses doigts, se dressant soudainement, ses muscles dorsaux se contractent et font se mouvoir, danser ses rayures, aux mouvements quasi hypnotiques dans son dos, il ferme les yeux à nouveau en essayant de penser à autre chose, que le contact... Frais... Si frais de ces doigts sur son corps embrasé, si chaud autour de ces flèches plantées, ça le soulage tant qu'il sent un ronronnement vouloir "monter" dans sa gorge, qu'il réprime de tout son être, fermant la bouche, crollant sa langue sur son palais, respirant rapidement par les narines, serrant les dents sous ses lèvres closes, on peut voir les muscles de sa mâchoire rouler sous les coins de ses joues.

Les flèches sortirent les uns, après les autres, et ce qui fut le plus surprenant était de le voir réagir plus intensément à la caresse des doigts de la jeune femme qu'a la sortie, pourtant très douloureuse des flèches, la douleur est une sensation qu'il connait que trop bien malheureusement, mais ce genre de sensations, il... Ne les avait connues, que trop peu en comparaison, et au bout de quelques minutes, un ronronnement perceptible se fit entendre, ainsi que quelques rougeurs sur ses joues, ses mains en avaient oublié la retenue de ses vêtements qui en étaient tombés à terre, dévoilant le bas de son dos, les lignes de sa musculature de panthère amazonienne, sauvage, jusqu'a sa queue de tigre et ses jolies fesses rebondies appuyées sur ses talons, quand il s'en rend compte il enroule rapidement son appendice félin autour de ces dernières, enfonçant presque ses griffes dans ses propres cuisses par "surprise" mais surtout, parce qu'il se maudit de s'être laissé porter par les caresses au point d'en laisser échapper des ronronnements ! C'est tellement pathétique et ridicule !

D'une voix plus rauque et suave du aux ronronnements qui la "modulent" il s'exprime, entre ses respirations rapides qui font se mouvoir, danser rapidement les rayures qui épousent les étendues noueuses, stressées de son dos.

"-Je... J'aurai pu le faire... Vous n'êtiez pas obligée... Mais vous êtes... Très douée de vos doigts... Je n'ai rien... Rien senti..."

Il n'osait pas se retourner, ni encore moins bouger dans la situation dans laquelle il se trouve, ayant encore peur de lui montrer son visage ! C'est idiot quand elle en a tant vu de son dos, n'est ce pas ? Il essaye maladroitement de rattraper les bandages et vêtements en loques à terre, dans le but de se revêtir au plus vite, la gêne et la honte barrant son visage.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeMer 6 Mar - 23:44

J'avais été tellement concentrés sur le travail qui m'incombait que je n'avais pas fait ni attention à l'apparence de l'homme ni au ronronnement qu'il avait laissé échapper. Ce qui me tira cependant de mes songes, ce fut l’intonation de la voix avec laquelle il prononça sa dernière phrase. Sortant soudainement de ma torpeur, j'eus à peine le temps d'entrevoir le bas de son dos que sa queue de félin vint s'enrouler, cachant à ma vue ses fesses désormais dénudées. Je rougissais et détournais les yeux l'espace d'un instant avant de laisser mon regard se poser à nouveau sur lui. Il me tournait encore le dos, il était évident qu'il ne désirait en aucun cas se montrer de face avec moi. Je ne comprenais pas pourquoi. Il me paraissait pourtant être quelqu'un de... Enfin, son apparence ne me répugnait en rien, du moins pour ce que j'en avais vu. Car il était vrai que pour l'instant, je n'avais cherché en rien à le regarder.

Et pourtant... Maintenant que je laissais mon regard dérivé sur son dos, que mes yeux glissaient sur sa peau, je me demandais comment j'avais pu ne pas le remarquer plus tôt. Il était recouvert de cicatrices et j'étais presque sûre et certaine que c'était également le cas sur les autres parties de son corps. Pour se trouver ainsi blessé de partout, sûrement devait-il être un guerrier aguerrit. Et quel guerrier! Je me trouvais encore derrière lui, je n'avais pas bougé d'emplacement, et ce qui attirait maintenant mon attention, c'était les rayons du soleil qui jouaient sur sa peau. Ses muscles n'en ressortaient que davantage. Mon regard suivit les rayures qui se mouvaient au fur et à mesure de ses mouvements. Jamais je n'avais vu une telle chose de ma vie et j'étais profondément heureuse de découvrir cela aujourd'hui.

En voyant tout cela, en détaillant un peu plus chaque parcelle de sa peau, je me disais qu'il était étrange qu'un homme qui avait du combattre des centaines de fois, qui n'avait jamais péri face à un adversaire et qui, il en était évident, avait du beaucoup souffrir du regard des autres se laisse faire aussi facilement. Je m'étonnais qu'il ne m'avait pas tout simplement envoyé balader ou qu'il m'est, aussitôt fini de le soigner, sauté à la gorge. Quelque chose de sauvage se détachait de lui et j'étais surprise que ses instincts ne l'aient pas forcé à me tuer. Bien sûr, j'en étais honoré. M'avait-il accordé sa confiance, à moi qui venait à peine de le rencontrer et qui l'avait en quelque sorte forcé à se mettre à nu devant moi?

Je me mordillais alors la lèvre inférieur tandis q'un brusque frisson me parcourait l'échine. Je relevais la main et l'approchais de lui puis stoppais mon geste avant de ramener mes doigts vers moi. Ma main posé sur ma poitrine, je sentis mon coeur s'affolé, j'avais le souffle court. Je déglutissais et dirigeais à nouveau mes doigts vers lui. Je ne fis que l'effleurer et pourtant, à peine avais-je été en contact avec lui que j'avais sentis comme un électrochoc, une étrange sensation qui s'était aussitôt immiscé en moi et qui s'accrochait à ce qui battait si fort et si puissamment dans ma poitrine. J'en ressentis un nouveau frisson, et l'envie de connaitre ce qui m'envahissait me poussa à poser les doigts sur sa peau. De l'index, je redessinais ses muscles jusqu'à arriver à l'une des rayures que je suivis jusqu'en bas de son dos.

Je ramenais alors mon doigts vers moi et remarquais la fine pellicule de sueur qui le recouvrait. Sans vraiment savoir pourquoi, je l'amenais jusqu'à mes lèvres et y goûtait. Je restais un moment là, l'index dans la bouche, puis me relevais doucement et venais lentement m'asseoir devant lui. Je relevais les yeux et à peine mon regard s'était-il posé sur son visage que j'entrepris de le détailler de la même façon que je l'avais fais pour son dos. J'observais et un léger sourire vint étirer mes lèvres. Je ne m'étais ainsi pas trompé en disant qu'il avait quelque chose de sauvage. Les trois rayures qu'il avait sur le visage me firent penser à celles d'un tigre. Je levais à nouveau la main et la glissais dans sa chevelure parsemée de mèches noires, blanches et grises. J'en attrapais une et la fit jouer entre mes doigts avant de plonger mon regard dans le sien. Ses pupilles étaient impressionnantes mai cela ne faisait qu'accentuer son côté animal.


Je ne vois là... aucune raison de s'enfuir.

J'approchais mon visage du sien et le détaillais une nouvelle fois du regard. Je lâchais alors la mèche de cheveux que j'avais entre les doigts pour venir glisser ma main sur son front, relevant un peu les mèches qui lui barraient le front. Pour moi, il était loin d'être effrayant ou repoussant. Je le voyais moi-même bien autrement. Sans m'en rendre compte le moins du monde, je me mordis la lèvre inférieur avant de me lever. Sans prévenir, je délaçais mon corset et le laisser glisser au sol. Ma jupe suivit bientôt le même chemin, si bien qu'il ne resta sur moi plus que ma tunique et mes sous-vêtements. Je me penchais et attrapais sa main pour le faire relever. Je lui fis signe de laisser le restant de son armure sur l'herbe, espérant de lui qu'il ne garderait que le strict nécessaire de vêtement. Sans dire en mot, je l’entraînais vers le point d'eau et l'y fait entrer, sans jamais lâcher ses doigts. Lorsqu'il fut immergé dans l'eau jusqu'aux hanches, je le lâchais et déchirais un morceau de tissus de mon haut pour aussitôt le tremper dans l'eau. Je le pressais légèrement entre mes doigts puis m'approchant un peu plus de lui, je venais effleurer son torse. Avec des gestes lents et délicats, je passais le tissus sur sa peau, faisant ainsi disparaître la sueur qu'il avait sur le corps. Mes doigts l'effleuraient à peine et pourtant, je sentais des milliers de frissons me traverser le corps. Tout en le lavant, je relevais les yeux sur son visage.

Toutes ces marques que vous avez sur le corps... Ce sont toutes des cicatrices n'est ce pas...?

Je baissais le regard et stoppais brièvement mes mouvements pour venir caresser du bout des doigts l'une d'elles. En faisant cela, je m'étais rapproché, j'étais maintenant très près de lui et je pu alors sentir l'odeur qui se dégageait de lui. Une odeur fruité, agréable et sauvage à la fois. Les yeux clos, les deux mains appuyés sur son torse, je me mettais sur la pointe des pieds pour pouvoir mieux en apprécier l'essence même. Je papillonnais un instant des cils et ouvris les paupières. L'une de mes mains s'était glissé jusqu'à sa nuque et l'autre s'était posé sur son épaule. Mon visage n'était plus qu'à quelques millimètres du sien et mon regard fixait le sien. Je restais silencieuse un court moment alors que je frissonnais violemment puis susurrais:

Ne pas être humain n'empêche pas d'être séduisant...

Laissant une nouvelle fois mon regard se dérober au sien, je fis glisser mes mains de façon à ce qu'elles reviennent se poser sur son torse. Mes pieds touchant à nouveau le fond de l'eau, je poussais un discret soupir et fis suivre à l'un de mes doigts la courbure de l'un de ses muscles. J'étais une femme assez petite, aussi, je me sentais vulnérable face à lui qui faisait bien une tête de plus que moi. Cet homme, dont je ne connaissais même pas le nom, me faisais frémir. Je reprenais alors mes gestes lent et terminais sagement de le nettoyer, m'éloignant un peu sans pour autant m'en aller hors de sa portée. Mon coeur battait frénétiquement dans ma poitrine. J'étais étrangement attiré par ce type et cette proximité faisait que j'avais le souffle court. Malgré la fraîcheur de l'eau, je n'avais pas froid, je sentais déjà depuis un petit moment le bout de mes oreilles pointues chauffer. Je me mordillais doucement la lèvre inférieur, la faisant rouler entre mes dents. Alors que dans mon champs de vision apparaissait ma main, je me rendis compte que je tremblais légèrement. Je n'avais pas peur, mais je ne pouvais contrôler ce tremblement tandis que mon corps tout entier frémissait au moindre contact que j'avais avec l'homme.




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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeJeu 7 Mar - 13:24



Il y eut un temps mort, un silence presqu'accablant, avant d'avoir l'impression de ressentir... Le magnétisme électrisant d'un regard caressant son dos, ce qui n'arrangeait rien aux rougeurs qui s'amplifiaient sur ses joues, et ce regard... insistant sur son dos... Il se posait un tas de questions, hésitant même à relever les bouts de tissu qu'il avait enfin réussi à agripper entre ses griffes, questions qui le taraudaient... Depuis combien de temps personne n'avait posé des gestes, autres que celui de pourfendre sa chair au fil d'une lame où la trouer d'une flèche, d'un carreau ? C'était pour ça qu'il était si sensible aux touchers attentionnés, doux... Tendres... à tout ce qui s'apparente à un caresse, et qu'il en frissonne, qu'il en rougit de honte d'être si "faible" face à ce genre de traitement, c'était si ridicule... Si idiot... Il avait l'impression que sa fierté guerrière en prenait un coup, sa fierté de "mâle" dominant qu'il se sait être en toutes circonstances de guerre, de conflit, de coups donné et reçus sans compter.

Et là c'est une simple caresse sur son dos... du bout d'un doigt glissant en détaillant toute sa musculature, qui le terasse ? Un simple doigt, dans lequel il ressent... La nervosité d'un bien étrange désir naissant... Oh ça, il s'en cambre, courbant le creux de ses reins avec toute la souplesse féline qui lui est due, serrant les dents en louchant aux cieux, fermant les paupières sur ces yeux quasi révulsés... Les frissons s'intensifient et les ronronnements avec, ses griffes se plantent dans le sol et pétrissent avec une nervosité amoureuse la terre, il se cambre en serrant les dents tandis qu'instinctivement, ses cuisses s'écartent en sentant l'irrésistible nuée de papillons se répandre dans son bas ventre et faire "pulser" ses envies pour la première fois depuis au moins trois siècles, et il s'en sent terrriblement coupable...

Il n'a pas le droit... Il ne se rappelle plus exactement pourquoi... Mais est persuadé, de n'avoir pas le "droit" d'être excité comme ça, ne pas le mériter, n'en être aucunement digne, quelque chose le perturbes même si l'excitation montante semble submerger cette impression, il à l'impression de "mal" faire, que c'est "mal" ? Est ce sa faute... Qu'aurai t'il du faire... Que devrait il faire ? Pouvait il encore y faire quoi que ce soit alors qu'il détourne lentement son regard empourpré vers elle pour la voir du coin du regard, goûter a sa quintessence farouche, récoltée sur le bout de son doigt et l'introduire entre ses lèvres... Il ne sait pas pourquoi... Mais ce qu'elle vient de faire là déclenche un torrent de lave en fusion dans son corps, il s'en pince la lèvre inférieure comme s'il venait d'assister à quelque chose d'excessivement "outrageux"... Elle venait de goûter à son essence et c'était loin... Loin de déplaire à cette créature... Quelle audace l'avait donc poussée à un tel geste ?

Alors Ca... ça dépasse tout... Tout ses préjugés sur sa propre apparence et ce qu'il pouvait imaginer qu'elle puisse penser de lui... Cette envoûtante créature assouvissait toute sa curiosité sur sa personne et donnait l'impression de vraiment apprécier son doigt dans sa bouche pendant de longues secondes où elle resta, immobile avec son doigt qui semblait passer, alors le plus doux et tendre des séjours charnel massés entre ses lèvres.

Elle repassa devant lui, il ne se sentait pas du tout, mais alors là, pas du tout "digne" d'un tel interêt, il la fuit du regard, détourne le visage, voudrait se faire minuscule, invisible, ne plus être là, il pourrait... Il pourrait devenir grossier, rustre, la repousser comme un goujat pour qu'elle arrête, pour lui faire enfin peur et la repousser, mais ça serait hypocrite de sa part, ça serait aussi s'avouer trop aisément "vaincu" s'il devait en arriver à ces extrêmités pour qu'elle cesse de le troubler.

Son regard ne voulait pas décrocher... Pas décrocher de mon visage... Et pourtant je fuis ses yeux... une fois à droite, une fois à gauche, essayant de remonter mes vêtements au niveau de mon ventre, un enchevêtrement bien formé de lignes abdominales à peines marquées, visibles mais lisses, ses pectoraux étaient bien plus "ronds" et "pleins" que la normale "humaine", bien formés et hauts, d'une masse qui laisse sans doute aux doigts s'y imprimer, et comme pour le reste de son corps, sa musculature est très "encablée" comme si d'énormes, épais cables d'aciers roulaient sans cesse sous son duvet, fibre nouée et très dense qui, pouvait être si "souple", si moelleuse lorsqu'il n'y force pas, qu'il ne se crispe pas, souple comme le corps d'un félin finalement, puis à l'effort, se densifie soudainement, devient progressivement plus dur, aussi dur qu'un foutu roc... De subtiles rayures enjolivaient le coté courbe de ses hanches, définissant leurs formes et, comme celles de son dos, y dansaient sous chaque mouvement induit à son corps, à son ventre, qui pour le moment, "tremblait" avec une nervosité palpable dans l'attitude du félidé.

Il fuyait du regard, avec la honte à l'esprit, s'imaginant qu'elle l'observe, simplement comme une bête de foire amusante, mais un nouveau geste lui fit comprendre qu'il n'en était rien, celui d'une main attrapant sa chevelure, glisant sur son visage, GRawr bon dieu... Par tous les démons de l'enfer... Il en ferme les yeux, entrouvrant les lèvres pour laisser échapper un ronronnement plus dense et haut, vibrant sur ta main à travers sa joue, qui se caresse, se frotte contre ta paume, faisant glisser quelques uns de tes doigts entre ses jolis crocs pointus sans les blesser, ronronne de plus belle quand tu tripotes sa chevelure...

Que se passe t'il ? Que fait il... Mais non... Non... Que fait elle surtout ? En perd il tous ses moyens ? Lui ? Aussi aisément ?! Pourquoi il ne... il ne réagit pas... Comme tétanisé... où plutôt est il subjugué ?

Je ne vois là... aucune raison de s'enfuir.

"-Vous... Vous devriez... Pourtant... Bien y réfléchir..."

Elle se rapproche d'avantage, ses mots, ses souffles rauques, presque sur ses lèvres à elle, une main sur son front bouillant, bien plus chaud que la température corporelle de Jade, il n'a pas de fièvre, c'est naturel, et si ses doigts auraient par hasard glissé sur ses lèvres où le bout de son nez, ils sont eux par contre beaucoup plus "frais", voir froids, aux alentours des 10, ou 12 degrés...

La suite fut encore plus surréaliste à son esprit encore embrumé par la soif et la douleur, qui fait produire une grande quantité d'endorphine à son cerveau, ses pupilles éfilées d'ailleurs, s'en dilatent dans ses iris et prennent la forme d'amandes noires, plus larges, quand elle s'éloigna pour délacer son corset serrant injustement sa poitrine, se débarassant d'une partie de ses vêtements, il baissa les yeux, mais de temps à autre la curiosité l'emportera et son regard remontera timidement le long des pieds, des jambes... Des délicieuses cuisses offertes, il est rare qu'une femme montre ses "cuisses" de cette manière, surtout à ce genre d'époque, ce n'était pas pour déplaire au félin, qui réprimait ses sourires de pincement de ses lèvres.

"-Avez vous donc... Perdu l'esprit ? Savez vous à quel point je suis en souffrance... A quel point j'ai soif... Si soif... Si faim..."

De vous désormais... Il ne le dit pas mais il le pensait, il pourrait faire le plus long, doux, savoureux des festins de chair de sa tendre personne, il voulait tant la goûter, comme elle l'eut fait, étant désormais la "proie" des odeurs incroyables qu'il dégage, et qu'elle aussi en s'étant débarassée d'une bonne partie de ses vêtements, pourquoi est elle si cruelle, GRrrr, Si cruelle avec une terrible "bête" qui, s'est abstenue durant au moins trois siècles d'avoir tout rapport, en souvenir et par respect envers sa défunte famille, envers sa défunte épouse... Mais à cet instant il ne s'en rappelle pas vraiment, son amnésie l'empêche d'y accéder, mais il à l'impression que c'est mal, très "mal", d'avoir de telles pensées, la culpabilité revenant au galop.

Elle l'attire alors dans les eaux, et s'y laisse entrer, tout le reste de ses cuissardes, son pantalon en cuir, tout... tout est resté à terre, sortant des jambes de son pantalon aplanies au sol un pied, après l'autre, cachant son sexe d'un enroulement de sa queue de tigre autour de celui ci, ayant particulièrement "honte" de son apparence, à vrai dire sa "queue" elle même enroulée autour, ne parvient même pas à la recouvrir entièrement, c'est dire si cette "troisième" cuisse possède des proportions "monstrueuses", au point tel où son père, même lorsqu'il était jeune, à bien essayé de la lui trancher au couteau ! Mais par sa faute, ça n'a fait qu'aggraver la "taille" et l'épaisseur de l'engin, et pourtant, il l'avait charcutée la pauvre petite chose ! au point où son organe semble être lardé de cicatrices ressemblant elles mêmes à des rayures le long de cet engin aux proportions quasi chevalines, ce qu'il s'est passé... C'est qu'en blessant son sexe, la fibre de cet organe s'est renforcée par ses dons de régénérations très actifs durant son adolescence, et ont "épaissi" et renforcé bien d'avantage son organe blessé, lui donnant cette taille qu'on pourrait sans doute juger d'effrayante, et aussi stupide cela puisse paraître, ça le complexe, comme beaucoup trop de choses d'ailleurs, il n'a certainement pas l'habitude d'être mis à "nu" de cette façon.

Quel plaisir... Quel soulagement d'entrer dans l'eau fraîche, il à gardé les yeux fermés depuis qu'il s'est levé, et que Jade l'a fait pénétrer dans l'eau, seul quelques sourires amusés sur ses lèvres se sont esquissés quand ses premiers pas furent plongés dans le lac, une incandescence, une aura de chaleur s'élève autour de son corps chaud, presque comme si l'eau fraîche du lac s'évaporait un peu quand la chaleur de ses cuisses entrèrent en elle, comme un léger effet de réfraction de l'image, du décor, de sa personne surtout, légèrement déformée par cette chaleur caniculaire, comme lorsqu'on observe des mirages où des dunes éloignées en plein désert, il en rouvre les yeux, ça lui fait énormément de bien, son corps en avait foutrement besoin aussi, il avait été très proche de la déshydratation, et cette dernière semaine de marche avait exténué son corps, ayant l'impression parfois d'être un djinn, un efreet, un majestueux sphinx "démoniaque" dont la peau irritée par la chaleur et les frottements de son armure et ses vêtements, entrant dans ces eaux, lui laisse pousser un râle évident de satisfaction, au point que toute ces peines, et toutes ces délivrances ensembles, le fasse rrrrâler en tirant un peu la langue entre ses lèvres, ses yeux louchant aux cieux avant qu'une fois de plus, ils ne se referment longuement, s'arrêtant ici, pour un temps, n'avançant pas plus loin jusqu'a ce que l'invitation de la main l'y attirant, ne recommence à l'enfoncer dans les flots.

Plus il s'y enfonce, plus sa respiration semble joliment se "paniquer", accéllérer, du au petit choc thermique, cette "aura" translucide, vaporeuse... S'amplifie autour de sa personne quand son "membre" enroulé de sa queue de tigre pénètre à son tour les flots, diable, c'est le cas de le dire, on aurait presque dit qu'on venait de tremper le fer rougi d'un métal sorti d'une forge dans un seau à tremper, et c'est un autre râle qui se fait entendre, plus long, grogné, un long "grrroulement" entre ses dents serrées, avant de lâcher un "Mrrraaaah" de pure délivrance, il avait bien peur d'entrer trop vite dans l'eau dans son état, il préssent qu'il tomberait dans les pommes et ça en est déjà pas si loin.

Son torse se gonfle et se dégonfle à une allure frénétique, ses épaules bien rondes aussi se meuvent au gré de ces respirations chaotiques, son regard embrumé, qu'on aurait presque dit "humide" derrière ces ondulations de son image, dardent désormais d'une intensité rare dans les yeux de sa bienfaitrice, quand elle prend conscience de ne pas l'y attirer d'avantage, d'avantage plus profond... Et elle fait bien, elle à raison, la fraîcheur de l'eau le maintient éveillé, conscient, même s'il semble "tituber" très lentement, d'avant, en arrière, ça le maintient en éveil pour "subir" la suite, car c'en est devenu presque une torture à ce stade, une délicieuse torture à laquelle il se donne tout entier sans tout "comprendre" dans ce mélange savant de douleurs et de douceurs qui assaillent son corps.

Mais bientôt, bientôt il s'habitue au gré des caresses du tissu froid, à la température de l'eau, caresse de lui même son visage sur sa paume à travers le tissu lorsqu'il passe sur son visage, refroidissant peu à peu, toutes ses cicatrices qui fulminaient, semblaient réveiller leurs douleurs passées avec l'incandescence de son corps et la sueur qui semblait être comme du sel jeté sur des blessures à nouveau ouvertes, s'apaisent, s'éteignent, les unes, après les autres.

Chaque tracé du tissu sur sa peau fait disparaitre l'huile luisante, la sueur qui recouvrait son corps, pour laisser derrière elle un duvet blanc et net, parfois très légèrement "relevé" où hérissé par le passage du tissu, en tout cas bien moins lisse et mirroitant, moins gras qu'une fois la sueur partie, et derrière le passage du tissu, encore une fois cette incandescence visible, s'élevant en volutes vaporeuses, puis disparaissant dans l'air, le regard du tigrélion suivait à la trace chacun des mouvements de sa main sur lui... Y ajoutant parfois ses mains plus grandes, ses foutues paluches musculeuses aux griffes ouvertes, paraissant si dangereuses, si mortelles... Et pourtant se font tellement délicate en tournant en petits cercles concentriques sur le revers de ses mains, cercles délicats et chatouilleux, geste tendre... Geste mesuré... Essayant d'exprimer comme il se peut la grattitude qu'il éprouve pour tous les soins qu'elle lui apporte...

Et son corps méritait bien un peu de tendresse dans le monde de violence d'où il vient de s'extirper au forceps, ayant traversé un désert de barbelés d'une longue et éreintante existance lui lacérant le corps, un corps qui à cet instant, malgré les affres l'ayant abimé, lardé de cicatrices, semblait tellement mieux fait pour la caresse et l'amour, même si la "bête" grogne décidément en lui, et lui insufle parfois des images... Des "choses" qu'il aimerait faire à cette pauvre et innocente créature qui lui offre si spontanément son aide, la soumettre à ses désirs, ses envies, lui faire comprendre... Que sous la retenue presque sévère, froide de son regard qui se détourne, la pseudo sagesse profonde de son regard, se forçant à des allures d'autorité et de sévérité pour soi même, bout... Bout une irrésistible, insatiable envie qui n'a que trop longtemps... trop longtemps été frustrée, "bannie", réprimandée par son "hôte"... Sous la réserve de se donner une apparence calme, pulsait un sang de lave en fusion, qui n'en avait que trop enduré, que trop patienté, sous le poids d'un règne de fer, dictatorial de sa "raison" humaine et de sa culpabilité, qui en avait absolument "ras" le bol, qui voulait.. qui voulait sortir...

Ca se ressentait sous les doigts, sous les griffes pleines de tension qui venaient d'aggriper les épaules de Jade, sous ses rrrrâles de satisfaction quand il se penchait d'un coté, où de l'autre, comme pour échapper à l'excitation des caresses nettoyantes qui le parcourent, emmenant son visage dans une danse presqu'exotique avec le reste de son corps, Et il savait que ce n'était pas une bonne chose... De se laisser aller, de "la" laisser sortir, il s'en mordait l'index entre les dents, plissant de temps à autre un regard éminemment fiévreux d'un désir d'une noirceur sauvage, se plantant dans celui de Jade...

"-Si tu savais... Si tu savais... Ces "choses"... Que... Que j'aimerai te faire... Tu ne me trouverai pas... Si séduisant que celà..."

Car il lui arrivait d'avoir, quelques pulsions bestiales, prédatoriales et dominatrices de par sa "nature", qui le pousse à adorer soumettre sa proie de bien des "manières", et il ne voulait pas... Non... Si dur de lutter ainsi, assailli de tous ses sens, sa volonté affaiblie ici, il ne voulait pas lui faire quoi que ce soit qu'elle estimerait, dégradant, où qu'elle pense qu'il puisse profiter d'elle... Mais au même moment où il se taraude la raison, le "monstre" qu'il possède entre les jambes à déjà caressé l'entrecuisse nue et fraîche, GRrrâââh, si fraîche de cette merveilleuse et douce créature, peau et corps si frais par rapport au sien, qu'elle semble être comme un cocktail de fruits rafraîchissant un jour de canicule, HMRrrrrawr...

C'était ignoble... C'était horrible... Non ? Lui la dernière des bêtes en "rut" à cet instant, comme il s'imagine, il cogite sans doute de trop, mais l'horreur prenait place en son esprit en même temps que les proportions de son engin offraient toute leur "démesure" à l'entrecuisse de Jade, pire encore... à son entrefesse et ne s'arrêtant dans ses pulsions sanguines, presque violentes, qu'a mi chemin dans le bas de son dos, elle qui était si près de lui était, maintenant pratiquement "prisonnière" de cette étreinte par la "levée" d'un membre épais, dont la couleur "viciée" par des siècles d'abstinence, l'ont rendu brune foncée et la peau luisante et épaisse comme du bon cuir !

La honte barre à nouveau son visage, quelle image lui donnait il alors de lui ? Comment ne pas être excité par une telle situation surtout, c'est là le problème...

"-C'est... C'est vulgaire... N'est ce pas ? Je veux dire... Vous m'offrez ainsi votre aide et en fin de compte... Je ne fait qu'en prendre... Et en prendre encore plus... J'ai l'impression d'être incorrigible et incapable de vous rendre ce que je vous dois et en plus de ça... J'ai l'impression d'être égoiste. "

Il attrape à son tour le tissu et commence, lui aussi à la nettoyer, tout douuucement, commençant par son visage, détaillant son front, passant sur ses paupières qu'il clos d'une légère pression du doigt avant d'y passer le tissu à nouveau humidifié, il sourit malgré le "stress" évident de son excitation, et s'applique à la tâche, il à beau avoir l'objet de son plaisir "dressé" contre elle, il est drôle qu'il puisse s'appliquer à ces "civilités", où ne sont elles forcées que pour se dédouaner de cette situation cocasse, où la rendre plus comique, que dramatique, même si... Même s'il lui arrivera... D'aller soudainement caresser le duvet fin de son visage, contre celui de Jade, où d'enfouir celui ci partout dans son cou et la respirer, la respirer à fond, profondément, ses mains se plaquant dans son dos pour l'amener plus à fond vers lui et l'étouffer d'une étreinte posséssive, prédatrice et sauvage, ne manquant cependant pas d'une tendresse toute félin, qu'est ce qu'il fait... Qu'est ce qu'il devrait faire... Sa queue de tigre quand à elle balaye vivement la surface du lac et la "claque" fortement, à chaque flagellation nerveuse qu'elle produit.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeJeu 7 Mar - 18:35

Je ne cessais de l'effleurer et chaque fois que mes doigts entraient en contact avec sa peau, c'était toujours la même chose. Je tremblais, frémissais d'émoi et alors que mes doigts se repliaient sagement sur le tissus pour ne pas subir cela, l'envie de le toucher, de le caresser revenait en force et faisait en sorte que de nouveau je l'effleurais. Je venais tout juste de reposer les pieds au fond de l'eau et pourtant je ressentais le terrible besoin de venir m'accrocher une seconde fois à lui, de faire remonter mes mains en de légères caresses jusqu'à son cou, d'enfoncer mes doigts dans ses cheveux, d'agripper sa nuque et de ne plus le lâcher, oh non, ne pas le lâcher tant que je n'en serais pas satisfaite. Des images allaient et venaient dans mon esprit, me montraient à quel point il pourrait être si délicieux de s'offrir à lui, tout cela faisait que je sentais une agréable chaleur monter en moi. Ces paroles raisonnaient en moi et je comprenais que lui-même devait être assaillit par le désir, idée qui se confirma alors que la caresse de son sexe entre mes cuisses me fit trembler violemment.

Je sentis mes doigts se crisper sur son torse au moment même où sa virilité se frayait un passage entre mes cuisses pour venir même se loger contre mes fesses. Je ne m'en étais pas véritablement rendu compte jusque là mais cette étrange et nouvelle sensation si merveilleuse avait réussis à me faire fermer les yeux, comme si quelque part, je cherchais à apprécier un peu plus l'instant. Les battements de mon cœur pourtant déjà si rapide accélérèrent encore, me coupant le souffle. Là, serrée contre lui, je me disais que j'étais en plein rêve et que peut être finirais-je par me réveiller... Le plus tard possible, je l'espérais sincèrement. La sensation d'être si proche, quasiment prisonnière de son étreinte me rendait toute chose, j'avais presque envie de me jeter à son cou et de m'offrir à lui, lui déclarer qu'il pouvait maintenant faire ce qu'il voulait de moi que, peu importait ses envies, si je ne lui appartenais pas maintenant alors jamais je ne m'en remettrais. Je relevais le visage vers lui, entrouvrant mes paupières qui n'avaient qu'une envie, celle de se refermer pour mieux profiter du plaisir ressentis. J'ouvrais les yeux à moitié et le regardais, l'écoutais.

Pourtant prête à prendre sa défense, j'allais rétorquer, lui dire que jamais je ne le verrais ainsi, que je ne pensais pas à lui comme un être pervers, égoïste et qu'il fallait qu'il arrête de croire qu'il était un monstre, je voulais lui démontrer mes dires, lui faire comprendre mais avant même que je n'ouvre la bouche il me prit le tissus des mains. Je me demandais pourquoi, jusqu'à ce qu'il le passe délicatement sur mon visage, me lavant à son tour. Silencieuse, les lèvres à peine entrouvertes, je me laissais faire et déglutissais. Il s'appliquait et je l'avais remarqué. Mes yeux ne suivaient pas sa main, non, mon regard voyageait sur son visage, le détaillant, glissaient et descendaient de son front jusque sur ses joues, effleurant des yeux de façon un peu plus intense les trois rayures, jusqu'à ce que mes doigts, poussés par l'envie et le désir viennent caresser sa mâchoire.

Mon bras se replia et ma main vint retrouver sa place sur son torse alors qu'il se penchait vers moi. Je croyais que j'allais pouvoir enfin goûter à la douceur de ses lèvres contre les miennes, je m'apprêtais à sentir ce goût si fruité que j'avais pu respirer un peu plus tôt, je me disais que j'allais enfin, enfin ressentir le vrai plaisir. Je fermais les yeux et me redressais légèrement, comme une princesse attendant le baiser de son prince charmant le ferait. Aussi, lorsque ce fut le contact de son visage contre le mien, de ses joues venant se frotter contre mes joues que je ressentis, je rouvrais les paupières brusquement avant de finalement me décider à remonter mes bras pour les enrouler autour de son cou, l'une de mes mains venant saisir sa nuque et l'autre se contentant de descendre de ses épaules dans son dos pour y prodiguer de lentes caresses.

Son visage enfouit dans mon cou, son souffle qui m'effleure et ses lèvres qui se pressent par moment sur ma peau. J'avais l'impression de devenir folle, remplit d'un désir difficilement contenu, je me laissais aller, j'en oubliais même ce qui s'était déroulé durant ces derniers jours, tout ces durs moments, cette souffrance que j'avais du supporter, ces hurlements que j'avais poussé, cette douleur que j'avais cherché à expulser en criant jusqu'à m'écorcher la voix, tout cela disparaissait de ma mémoire et à la place des images de choses dont je ne m'aurais jamais cru capable m’apparaissaient, me faisaient frémir et trembler d'impatience.
Mes doigts se crispèrent brusquement alors qu'un discret gémissement m'échappait. Je refermais ma prise sur les quelques mèches de ses cheveux que j'avais attrapais sans trop tirer, je ne cherchais pas à lui faire de mal, mon corps était simplement tendu à l'extrême à tel point que j'en vins même à lui griffer le dos sans le vouloir. Par moment, je penchais lentement la tête, tantôt sur la droite, tantôt sur la gauche, lui laissant libre accès et voulant ainsi lui démontrer que je ne désirais qu'une chose, la même que lui.

Moi-même, j'en venais à me mettre sur la pointe des pieds pour respirer son odeur, humer sa peau et cette délicieuse effluve de fruits rouges. Même ainsi j'étais plus petite que lui, mais loin d'y penser comme un inconvénient, j'allais jusqu'à poser mes lèvres sur sa gorge, l'effleurant d'abord à peine, puis remontant lentement jusqu'à sa mâchoire de façon à ce que mes baisers étaient de plus en plus appuyés. Audacieuse, je me risquais jusqu'à son oreille que je venais caresser du bout du nez avant de pousser un soupir de plaisir. Je me mordillais alors la lèvre inférieur, hésitante, puis mes lèvres toujours aussi proches du creux de son oreille, je murmurais d'une voix devenu un peu plus rauque:


Continuez sur votre lancée et j'oublierais ce que vous me devez...

Mes deux mains posés sur ses joues, je reculais légèrement mon visage pour pouvoir plonger mon regard dans le sien. Mes oreilles pointues frémissaient et la rougeur qui les colorait s'était propagé jusque sur mon visage, offrant ainsi une teinte rosée à mes joues. Du pouce, je venais effleurer ses lèvres, mes yeux venant se fixer sur ces dernières, et alors que ma propre langue commençait à s'agiter dans ma bouche, je me rapprochais encore et l'attirais en même temps jusqu'à moi. Je le tenais fermement, mais pas méchamment, je ne voulais pas qu'il se dérobe, qu'il s'enfuit là maintenant, pas maintenant, pas encore... Mes lèvres découvrirent les siennes, d'abord timidement, puis elles se pressèrent un peu plus contre elles. Je prenais bien plus d'initiative que ce que j'avais jamais été capable de faire jusque là. Ma langue chercha même à se frayer un chemin jusqu'à l'intérieur de sa bouche, dans un premier temps, elle caressa ses lèvres puis se faufila entre elles pour mieux rencontrer la sienne.

J'en profitais, il était certain que j'appréciais beaucoup cet instant, je me laissais aller à mes envies, je l'embrassais, un profond baiser passionné. Mon corps arqué contre le sien frissonnait à tel point que je pouvais sentir les pointes de mes seins durcir et se montrer malgré la couche de vêtements que je portais encore. Ma poitrine, qui se soulevait maintenant à un rythme rapide, se frottait contre lui et sans que je ne m'en rendes compte, mon bassin se mit à onduler très lentement, doucement, presque imperceptiblement.

Alors que je quittais ses lèvres, j'ouvris lentement les yeux pour planter mon regard dans le sien. J'admirais ses pupilles, si félines, ses trois rayures qu'il avait de chaque côté de son visage, je ressentais quelque chose d'attirant, un puissant charisme animal qui se dégageait de lui et qui faisait que j'avais tant envie de m'offrir totalement à lui. Attrapant ses poignets, un large sourire aux lèvres, je ramenais ses mains devant moi et, tout en entrelaçant mes doigts avec les siens, je venais capturer ses lèvres d'un nouveau baiser. Je me sentais si frêle, si menue et si fragile face à lui... Je n'en éprouvais pas moins un réel désir que mon corps tout entier avait du mal à contenir et qu'il exprimait par des caresses.

Détachant une nouvelle fois mes lèvres des siennes, je plongeais mon regard dans lequel se lisait tout ce que je ressentais dans le sien durant un bref instant. Je lâchais ses mains, me délivrant aussi de son étreinte, et fit un pas sur le côté. Je le regardais toujours, je n'avais pas l'intention de m'en aller loin de là. Faisant glisser ma main sur son torse, je fis un tour autour de lui sans que jamais le contact entre mes doigts et sa peau se rompe. Ainsi, je pu de nouveau toucher son dos et alors que j'étais derrière lui, je fis même un bref arrêt pour venir effleurer sa queue de félin. Partant de son côté droit, tout en passant dans son dos, j'arrivais de son côté gauche. Je remontais ma main jusqu'à son épaule puis descendait le long de son bras pour refermer mes doigts autour des siens.

Je lui lançais un regard, un regard qui en disait long sur mes intentions, puis l’entraînais lentement vers un rocher plat assez grand et large qui ne me paraissait pas très haut. Grimpant dessus, je me retournais vers lui et l'attirais vers moi. Là où nous nous trouvions, l'eau était moins profonde, aussi, je pouvais maintenant distinguer son sexe sans problème, ce qui ne me convainquit aucunement de faire demi-tour. Dans mon esprit, il était clair que ce que je voulais, ce dont j'avais envie et besoin, ce qui me donnait tant envie, c'était lui.

J'écartais lentement les cuisses, lui offrant une vue imprenable sur le tissus qui couvrait mon intimité, puis le tirais jusqu'à moi. Lorsqu'enfin je sentis son sexe contre moi, je resserrais l'étreinte de mes jambes, venant même les nouer autour de son bassin et l'empêchant ainsi de fuir. Baissant les yeux, attrapant le bord de ma tunique, je la soulevais légèrement avant de me décider à la retirer complètement. Je la laissais retomber dans l'eau sans paraître m'inquiéter de l'état dans lequel je risquais de la retrouver. Quasiment nue, sur sa joue, je venais poser une main qui, tandis que mes lèvres se pressaient avec envie contre les siennes, descendit lentement sur ses épaules puis sur son torse, prenant le temps de redessiner ses muscles, allant même effleurer son ventre.

Prise de curiosité, je fis descendre un peu plus mes doigts, j'effleurais sa virilité et frissonnais violemment, si violemment que j'en tressaillais presque. Mes doigts s'enroulèrent autour, du moins, du mieux qu'ils le pouvaient étant donné la carrure de la chose en question. Ma seconde main se mit à voyager sur son torse, se crispant par moment au fur et à mesure des mouvements que je réalisais avec la première sur son sexe. J'en venais même à le griffer légèrement. Le désir de plus en plus ardent commençait à me faire perdre la tête. Je soupirais, gémissais, me frottais contre lui mais rien de tout cela n'arrivait à faire disparaître ce désir si intense, je comprenais que je n'en serais libéré qu'une fois qu'il m'aurait prise. Et, je me disais que si cet événement n'avait pas lieu dans les prochaines minutes alors je finirais par mourir d'envie.

Certes, ces caresses, ses mouvements, tout cela me procurait un réel plaisir, mais c'était bien trop difficile à supporter pour une novice telle que moi. Je réalisais alors qu'à ma connaissance, jamais je ne m'étais donné à un homme, du moins de ce que je m'en souvenais. A la pensée qu'il serait le premier à s’immiscer en moi, mon cœur rata un battement. J'en étais heureuse oui, mais sûrement la douleur serait-elle intense...

Mais qu'importait, je verrais le moment venu. J'étais pour l'instant bien trop absorbé par les différentes réactions de l'homme et par mon propre désir. J'approchais mon visage du sien et, tout en plongeant mon regard chargé d'envie dans le sien, je venais refermer mes dents sur sa lèvre inférieur, la mordillant ainsi. Je voulais qu'il me prenne, là maintenant, sur le champs, je le désirais plus que tout, je souhaitais qu'il laisse libre cours à ses envies, qu'il ne les retienne pas. Je voulais que pour moi comme pour lui ce moment ne soit pas une torture mais un plaisir.

Enfouissant ensuite mon visage dans son cou, je respirais longuement son odeur. Alors que mes doigts s'agitaient toujours autant sur son sexe, je fis courir ma langue sur sa peau, glissant de son cou à ses épaules que je venais mordiller avec douceur.

Mes cuisses se resserrèrent un peu plus sur ses hanches tandis que mes pieds venaient caresser l'arrière de ses jambes. Je poussais un gémissement plus puissant que les autres alors que le désir qui s'était accumulé en moi atteignait son comble. Je ne pouvais me contenir plus longtemps, je n'en pouvais plus.

M'éloignant un peu de lui, je grimpais entièrement sur le rocher et l'attirais vers moi en même temps. Je me trouvais alors allongé, lui au dessus de moi, puis d'un coup de rein, je le forçais à lui-même s'allonger sur le rocher. Nous échangions nos place. Je me trouvais assise à califourchon sur lui, juste au dessus de son sexe qui vint frotter contre mes fesses alors que je me penchais sur lui. Suivant ses muscles du bout des doigts, je venais poser mes lèvres sur son ventre et, les faisant remonter, je parsemais sa peau de nombreux baisers appuyés. Alors que j'arrivais au niveau de son menton, je remontais encore et faisais jouer ma langue avec la sienne durant un bref instant avant de caresser de mes lèvres sa mâchoire. Poussant un soupir de plaisir, je lui chuchotais au creux de l'oreille:


Fais de moi ce que tu veux...

Sans attendre sa réponse, je glissais mes mains jusqu'à mes hanches et venais défaire les nœuds qui maintenaient encore l'unique vêtement qu'il me restait.
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeSam 9 Mar - 17:17


S'il s'était mis à la nettoyer en retour avec application, c'était en partie pour se faire "oublier" à quel point son corps est tendu, nerveux d'excitation, dans l'espoir un peu vain de se "contrôler" en allongeant la durée et l'amplitude de ses respirations, se focaliser sur autre chose en enfouissant son visage dans les ombres de son cou, mais même là... Même de cette manière il ne pouvait empêcher son "démon" de le tourmenter et sa propre imagination de tourner à cent à l'heure, et Jade... Jade ne... l'aidait absolument pas à se calmer, à se dépêtrer de cette situation ardente, loin... Très loin de se dégouter de son apparence, ça aurait été plus facile autrement, de stopper tout ici, si elle avait au moins eu un regard en bié, une moue désapprobatrice, un coup de genoux même entre ses jambes ! Bon dieu que ça aurait pu lui faire du "bien" ironie évidemment, mais au moins il aurait été refroidi pour le compte !

Désormais il ne savait plus... Qui de quoi, de comment, tout ça en avait conduit là, il ne savait plus non plus qui d'eux deux, le voulait le plus en fin de compte, c'est presque l'envie de Jade qui l'effrayerait presque, son désir l'effraye car il à bien peur, très peur de lui faire du mal et de la décevoir, la stopper nette dans sa fougue, et ses envies de découvertes sur sa personne, car il sait que "l'autre" tapie dans les limbes de sa conscience, l'entité ni totalement divine, ni totalement démoniaque, dessinait bien des desseins vicieux à son esprit à son encontre, il pouvait la "contrôler" bien qu'en partie, il ne pourrait pas l'empêcher de mettre à exécution certaines de ses lubies "sadiques" et dominatrices qui le hantent depuis des temps immémoriaux, et qui sont un tout autre domaine, et genre de "délivrance" à l'esprit de cet autre créature, une fois exercées.

Non, décidément elle ne fait rien pour l'aider, pire encore c'est elle qui ne cesse de l'inviter depuis qu'il à accepté qu'elle la soigne, les traits sévères de son visage n'avaient fait que s'éclaircir et s'adoucir vers une certaine sérénité, une acceptation des dons qu'elle veut lui accorder, et jusqu'ici on peut dire qu'elle n'a pas cessé d'être généreuse ! Finalement, quelle douce et jolie petite garce, il ne se sentait nullement piégé par elle, qui lui offrirait alors un faux choix, où l'imprécision de ce qu'elle veut clairement, tout était limpide, à chaque nouveau geste caressé qui l'attire à elle, à ces caresses dans son dos, sur son torse, sur son visage qui danse et se cambre pour tenter vainement de les fuir avec toute la souplesse féline que son corps lui permet, de les fuir de sa peau où du regard qui veut se clore mais se plisse, et se rouvre sans cesse pour les poser sur ses mains qui le touchent, où ses yeux qui l'observent, car elle l'observe et semble "absorber" chaque foutue réaction qu'il produit à chacune des caresses toujours plus osées qu'elle lui prodigue.

Et ça passe d'un petit stress dans la fébrilité, l'oscillation de ses regards plissés voyageant partout sur son visage où ses mains, aux gémissements soudains, plus prononcés que les autres lorsque ses mains s'osent à s'aventurer sur sa queue de "tigre", non... Pas l'autre, du moins pas encore... Redoublant de ronronnements qu'il essayera de réprimer d'une main sur sa bouche, avant que la musculature de ses propres cuisses ne faiblissent, tremblent... Depuis cette incroyable torche de "nerfs" s'introduisant là entre le haut de sa raie et le début de sa queue, il semble tétanisé et de plus en plus faible de ses membres, comme si sa force lui était drainée à chaque attouchement à cet endroit sensible, il s'agrippe à ses épaules et louche aux cieux, tirant sa vilaine langue hors de sa bouche pour qu'un expression "débilitée" d'un pur plaisir ne relâche complétement les traits de son visage, il ne pensait pas qu'elle y toucherait jamais, et s'il avait su il se serait dégagée d'elle bien avant, maintenant elle connaissait son principal point faible, encore un peu et il serait tombé sur les genoux, tremblant comme une feuille morte, ses griffes d'orteils sortent et se rétractent de façon irrégulière dans le fond du lac en "pétrissant" le sol, montant sur la plante de ses pieds, ses orteils puis redescendant sans cesse sur ses talons.

Lui, le grand guerrier là, poussa quelque chose qui ressemblait... à un "miaulement" et dieu qu'il en avait honte ! terrriblement honte à la seconde même où il se surprit le "pousser" ! Il essaya de se "ressaisir" au niveau des traits "abrutis" de plaisir de son visage, l'instant de quelques secondes avant de tout relâcher et littéralement fondre à genoux face à celle qui aurait pu se targuer d'être sa "maîtresse" à cet instant, se mêlent à ses ronronnements des "grognements" de contestation, de fierté mise à mal, où plutôt de tentative de regain de fierté, mais était ce vraiment nécessaire de croire, alors qu'ils sont seuls à profiter d'eux mêmes, qu'il y avait quoi que ce soit de "blessé" quelque part... C'est idiot mais parfois l'esprit force plus que l'âme elle même dans ces occasions et il ne peut s'empêcher d'essayer de conserver le peu de "rien" de ce qui ne lui reste de "fierté" virile mal placée.

Avec de la chance elle abandonne assez vite les caresses sur cet appendice, sans doute avait elle compris qu'il n'était... Bon à "rien" dans cet état, si ce n'est à ramper par terre à quatre pattes en miaulant comme un vulgaire chaton !

Il peut enfin se redresser... toujours à genoux, pour que son regard remonte lentement sur les sous vêtements que lui offrent désormais Jade sans plus de pudeur, et il ne peut expliquer à quel point cette vision sur ses parties les plus intimes, charrrnelles, l'excite et le tourmente, se mêlent à son esprit ses envies, sa voracité "carnivore", un appétit pour ce genre de "chair" bridé depuis des lustres, son sang en ébullition et c'est limite s'il ne "baverait" pas intérieurement devant le spectacle, oui où plutôt, fondre, il sentait sa langue fondre et tourner d'elle même dans sa propre bouche, s'approchant, pas à pas, à quatre "pattes", hésitant encore, elle l'invite, n'est ce pas ? Elle... L'invite à un somptueux repas... Il approche... Approche encore.. dandinant des hanches et des épaules comme le tigre s'approchant de sa proie dans les hautes herbes, il approche... Encore... Encore un peu...

Quand le duvet incroyablement doux de son visage atteint l'un de ses genoux il s'y caresse... Avec une lenteur cruelle sa joue glisse, ses lèvres fraîches posent, ci et là un baiser le long de sa remontée vers l'intérieur de ses cuisses... Et son visage passera comme ça, d'un coté à l'autre, inc-a-pa-ble de réfléchir à autre chose qu'a l'envie de lui "payer" sa dette de la façon, la plus douce qui soit à son corps... Ses joues, son visage entier, ses cheveux, sa crinière, ne cessent, d'une cuisse à l'autre, de s'y caresser, allant et venant autour de son papillon de plaisir offert sous le tissu qui le recouvre... Il ne fait que tourrrner et tourrrner encore autour, en "rapprochant" ses cercles, les parsemant d'un nombre épouvantable de baisers "frais", pointant même sur ta peau avec le bout froid de son nez, pour dispenser de temps en temps un frisson capable de te donner la chair de poule autour de cette zone intime.

Le tout dans une patience formidable, le tout avec une douceur et une lenteur calculée pratiquement, GRrrr, Sadique... Et il se devait bien... D'être "patient", et d'en profiter le "plus" possible, de faire durer le plaisir... Ce n'est pas tous les jours qu'on lui offre de "faire" ce qu'il veut, peut être même aux dépends de Jade qui "crèves" sans doute qu'il en finisse, que nenni, il tarde, il s'aime à tarder car il sait que ça la rend au moins aussi "folle" que lui, n'allant pas jusqu'a l’écœurement car de temps en temps, la bonne "râpe" de sa langue offre sa caresse sur le tissu cachant bien mal les formes de ses lèvres inférieures, qui se fragilise à chaque fois, s'humidifie et finira, tôt où tard par être si humide qu'il ne "filtrera" plus aucune sensation entre sa langue et son papillon aux ailes encore fermées.

Comme un met qui n'en est que plus délicieux et précieux, qui est votre préféré mais que vous vous forcez à ne pas prendre trop souvent pour en oublier la saveur pour mieux l'apprécier, sa langue se plait à tourner autour, visitant l'aine de chaque coté, s'attardant sur son rebond et toison pubienne, tout en continuant de caresser les rayures de ses joues entre ses cuisses, il prend, le temps de goûter, vraiment, et ça ne peut qu'être un doux enfer pour Jade, qui voudrait sans doute à un moment comme à un autre, lui plaquer la bonne force de ses mâchoires, pleines d'une agréable pression qu'elle peut s'imaginer pour un être dans son genre, sur son entrejambe, lui, sourit bien de ressentir cette tension monter, il ne lui fera pas l'affront de faire demit tour, machine arrière à cet instant, non... Mais la chose durrra plusieurs bonnes minutes, plusieurs délicieuses minutes durant lesquelles il joue à "chat", c'est le cas de le dire, avec son plaisir, appréciant la douceur et la galbe de ses cuisses de sa langue et ses lèvres, de ses pleines mains caressantes aussi parfois, rrremontant ses griffes à peine effleurées sur ses jambes jusqu'a ses hanches, sous ses fesses puis redescendant sur le revers des cuisses, puis inversément, très digital, palpatif, adorant découvrir, et redécouvrir chaque parcelle de sa peau sous ses paumes, parfois ce sont aussi des baisers qui écrasent mollement ses lèvres contre le tissu humide de son sous vêtement qui ne cache décidément, hmmmr, plus rien !


"-Dites mrrroi... Touuut ce que je veux ? VRrraiment... Tout ? HmmmRrr ?"

Ses griffes grafignent, et chatouillent sa toison pubienne avec laquelle il "joue" au passage, ses yeux, restent inexorablement "rivés" dans les siens, observant la moindre réaction, où le moindre mouvement induit du bassin pour le suivre, l'esquiver même parfois quand elle veut trop "rapidement" le pousser vers son visage, souriant d'avantage en hochant négativement la tête lorsque ça se produit.. L'incision de son regard intense perce celui de Jade, et lui fait comprendre, par de nouvelles "bouchées" cette fois, bien plus pleines et entreprenantes, qu'il va bientôt passer au "plat" principal, du moins, bientôt lui offrir tous les délices que la force de sa bouche et l'agilité de sa langue bien mûre, vont bientôt lui offrir...

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeLun 11 Mar - 10:24

Lorsque je le vis s'approcher si lentement, je crus qu'il hésitait et que jamais il ne viendrait jusqu'à moi. Mais lorsque son visage effleure d'abord l'un de mes genoux, c'est un long et délicieux frisson qui me parcourut. Pire encore, la fraîcheur de ses lèvres, de chacun des baisers qu'il pose peu à peu en remontant le long de mes cuisses. J'étais déjà terriblement excité de la situation dans laquelle nous nous trouvions alors, attendre sagement qu'il s'approche encore et encore, remontant et se rapprochant de plus en plus. Mais qu'est ce qu'il attends? Toujours assise sur le rocher, je levais les yeux en l'air, fixant et exprimant mon plaisir au ciel. Je m'appuyais sur mes deux mains posées chacune derrière moi et me retenant de ne pas me laisser tomber, de ne pas m'allonger là maintenant tout de suite. Je tremblais et quand pour la première fois sa langue passa sur le tissus qui recouvrait mes parties intimes, je cru défaillir. Je crus que j'allais là m'évanouir! A la place, je ne pu empêcher un couinement de m'échapper. Je ne m'y étais pas du tout attendu, tout comme à la première caresse de ses griffes qui voyagent le long de mes jambes jusqu'à mes fesses en passant par mes hanches.

J'en tremblais tellement, je me sentais si tendue de l'intérieur, rongé par un désir si puissant qu'il en devient une douce torture, qu'à un moment donné je sentis mon bras flancher si bien que je ne pu faire autrement que de me pencher un peu plus vers l'arrière, me cambrant au passage et gémissant profondément d'une voix si changé, modifié par le plaisir que je ne me reconnaissais pas à cet instant, dans cette voix. Alors que j'en venais même à écarquiller les yeux et à me demander comment une telle chose était possible, je pu sentir une nouvelle fois sa langue glisser sur le tissus déjà si humide qui était censé cacher mon intimité mais qui désormais ne dissimulait plus rien. Je gardais le silence, ne lui répondait pas, de toute façon je ne voyais pas comment j'aurais pu faire, ma voix était si tremblante, si chevrotante et si hésitante que je pensais ne pas pouvoir aligner deux mots à la suite à moins d'avoir une volonté d'acier et une concentration à toute épreuve, deux choses que je n'avais pas et que je n'aurais pas tant que tout ca ne serait pas terminé.

Et pourtant, pourtant, il me fallut faire preuve d'une immense détermination quand à il me repoussa alors que je tentais une approche. Je grimaçais, grognais presque alors qu'il secouait sa tête de gauche à droite pour me faire comprendre que ce n'était pas encore le moment. J'en avais presque envie moi aussi de le repousser mais comment faire alors que j'étais prise dans un tourbillon de désir si dense qu'il en serait quasiment impossible à en sortir à moins d'en mourir. Je ne le pouvais pas, je n'en avais pas la volonté et encore moins l'envie. Oh non, j'étais loin d'en avoir l'envie alors qu'il devenait un peu plus entreprenant au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient.

Plongeant mes yeux dans les siens, lui offrant un regard des plus osés, je me mordais la lèvre inférieur d'impatience, presque à sang comme si cette éventuelle douleur pourrait peut être oh oui, peut être me soulager, me faire oublier cette horrible et pourtant si délicieuse des tortures qu'il me faisait subir à ce moment. Je le regardais, tentais de me plonger dans ses pupilles de les détailler et de ne plus penser à rien à part ça. Je le fixais encore, et alors qu'un énième passage de sa langue proche, si proche de mon intimité, tellement proche qu'on croirait même que le tissus qui les sépare n'existe plus, me fait pousser un petit cri aigu, j'en viens à détourner les yeux, de gêne. Je ne me sentais pas moi-même, c'était comme si je n'étais pas là, je flottais là quelque part et observais, mais le plaisir en lui-même servait amplement à me ramener sur terre.

J'étais bel et bien là, assise, les cuisses écartées devant lui. J'étais à sa merci, je ne pouvais résister à chacune de ses caresses et son regard, si intense qui remarquait, notait la moindre de mes réactions. Je me sentais soudainement vulnérable, comme un objet entre ses mains, objet qui se laisserait manipuler par son détenteur, le seul et unique à détenir le pouvoir sur lui. Et quelque part au fond de moi, bien loin caché du regard des autres, enfouit tout au fond, ce sentiment provoquait un certain plaisir. Je me sentais nouvelle entre ses mains, j'étais tout autre et pourtant, je me sentais à ma place.

Sur le point de céder pourtant, je m'entendis gémir sous ses coups de langue. Mes doigts se crispèrent sur le rocher. Je n'en pouvais plus de cette accumulation de plaisir, moi qui n'avait jamais goûté aux plaisirs de la chair. J'avais du mal à garder les pieds sur terre, mes yeux qui avaient du mal à rester ouvert étaient embués, il y avait comme un voile de désir qui les recouvrait. Alors que je tremblais, je sentais comme une irréversible bouffée de chaleur monter en moi si bien que le contraste de température entre mes jambes qui trempaient encore dans l'eau et ma chaleur corporelle provoquait de petit nuage de vapeur chaque fois que mes lèvres s'entrouvraient et chaque fois que je respirais.

Prise d'une violente envie, je venais glisser une main dans ses cheveux et refermais mes doigts sur quelques mèches, tirant légèrement. L'autre quant à elle, se fraya un chemin jusqu'à son épaule sur laquelle mes doigts se refermèrent également. Alors que je me sentais soudainement hors de contrôle, mes pupilles se dilatèrent a tel point qu'elles envahirent bientôt mon regard tout entier. Je tremblais alors brutalement comme si il y avait soudainement un tremblement de terre. J'allais perdre le contrôle sur moi-même et je savais parfaitement ce qui arrivait dans ces moments là. Cette fois, ce fut à sang que je me mordis la lèvre. Je ne devais pas, une nouvelle fois, laisser le pouvoir se matérialiser et tuer à nouveau. Pas cette fois, pas maintenant, pas lui! Surtout pas lui! Qu'allais-je faire si il disparaissait? Et si c'était moi qui le tuerais, j'aurais un nouveau poids sur la conscience, et quel poids! Je ne désirais en aucun cas ne plus le voir. Alors le tuer, encore moins!

Je devais me contrôle, reprendre mes esprits et me calmer. Il le fallait si je voulais qu'il reste en vie. Que ferais-je sans lui, moi qui me sentais si seule, qui avait perdu la mémoire et qui ne me souvenait de rien, ni de personnes? Je me demandais d'ailleurs que si jamais il venait à m'abandonner après, lorsqu'il aurait enfin assouvit son désir, que ferais-je...? Je ne le savais pas non plus, je n'avais pas réfléchis à mes actes, ils avaient été spontanée, tout comme le désir que j'éprouvais envers lui. Levant les yeux au ciel, je soupirais et fermais lentement les paupières. Il eut été étrange qu'une femme tel que moi face confiance à un inconnu. Moi qui avait été torturé, enfermé par les miens! Je lui faisais confiance malgré qu'il pouvait être considéré comme «le premier venu». Je ne le considérais certes pas comme cela. Mais il était vrai que nous nous connaissions à peine... Néanmoins, je ne voulais pas le voir disparaître.

C'est en pensant à cela, en tentant de me concentrer que j'en oubliais presque les sensations procuraient par sa langue. J'étais tellement obnubilé par le fait de devoir arrêter à tout prix que je n'entendais même pas les paroles elfiques qui s'échappaient d'entre mes lèvres. Et peu à peu, au fur et à mesure que je reprenais le contrôle sur moi-même, ses mots se firent plus doux. Ils restaient sans suite logique, mais le ton n'était plus le même, mon corps tout entier se détendit. Mes soupirs redevinrent de petits gémissements. J'espérais qu'il n'ait rien remarqué mais peut être l'avait-il vu...
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeVen 15 Mar - 15:04



Malheureusement pour cette jolie proie, l'appétit vient en léchant chez cet hybride, et malgré les signes d'une évidente tentative de "contrôle" de soi, et de son plaisir tout entier, ça ne retire rien au fait qu'il apprécie énormément laper, lécher, rrrâper une telle chair avec sa langue, en apprécier la densité, la tendresse et le volume entier parfois happé entre ses lèvres, il lui arrive même de grogner entre trois râles par pure délectation de cette jolie peau et cette chair rose et délicate, si tendre, il la lape, lape et lèche, encore, encore et encore, ses happements se font plus appuyés, plus insistants de ses lèvres et ses dents "grignottent" doucement, gentiment la surface que ses mâchoires grande ouvertes, et bon dieu quelle souplesse et envergure insoupçonnée elle possède, avalent, prenant toute la zone pubienne entre ses lèvres...

...A d'autres moments il ferme littéralement les yeux, surtout lorsqu'elle lui caresse les cheveux et le saisit pratiquement par la tête, il ferme aussi les yeux pour se concentrer sur les sensations divines que lui offrent sa chair, mais ses mains ne seront pas en reste, massant plus vivement l'intérieur de ses cuisses et son bas ventre en traçant de fins sillons de peau blanchis derrière le passage de ses griffes, empoigne, pétris, pendant que sa "gueule" refermée sur toute cette zone intime oblige le bassin de Jade à suivre les mouvements de sa bouche, la fait danser, c'est ça, danser, où plutôt suivre les "déhanchements" félins de sa nuque, induis à son visage depuis les muscles du haut du dos, on aurait dit un tigre en train de se plaire à secouer sa viande pour l'attendrir, enfin, dans un mouvement bien plus lent et sensuel, le but n'étant pas de lui faire mal mais de savourer toute cette chair offerte, et il était difficile de s'imaginer qu'il n'y prenait pas un foutu plaisir, bien particulier, bien particulier à ses envies qui ne cessent de gronder dans sa mâchoire...

Lèvres, bouche si bien agrippée, que ses ronronnements dont l'intensité redouble quand il devient plus appuyant, qu'il en vibre, vrombit, tremblement nerveux et rapide qui se répercute dans toute cette bonne chair, ronronnements, vibrations intenses qui ne meurent dans le corps de jade qu'une fois atteint la hauteur de son coeur.

ça en suffisait de cette culotte, qui de toute manière ne servait plus à rien, d'un coup de griffe il la sectionna sur un coté et la jeta sur le coté, mais pendant qu'il regardait le visage de jade, ses douces lèvres expulser de la buée hors de sa bouche, si chaude à chaque respiration, dans la nuée floue de l'arrière plan il lui sembla apercevoir quelque chose, une ombre se mouvoir parmi les feuillages, il fronça les sourcils, mais n'arrêta pas pour autant son bon "repas", que du contraire, l'entendre gémir et soupirer, laisser échapper une litanie enchanteresse, provoquait d'avantage son appétit et de la sentir calmer ses ardeurs pour ne pas défaillir trop vite... C'était inespéré... Vraiment... Inespéré car cela lui permettrait d'en profiter bieeen à son aise et plus longuement encore

Au point où on aurait pu croire que la seule chose qu'il adore faire par dessus tout, c'est bien de déguster cette pauvre petite chose, qui passe doucement d'un rose clair à un rose plus vif, embrasé par les passages incessants de sa foutue longue langue, qui s'amuse à titiller rapidement la tête de son papillon de plaisir et le sucer entre ses lèvres, d'ailleurs il n'est pas rare de le voir se repositionner vivement, de venir enlaçer les hanches de Jade avec ses bras, lui soulever les fesses du sol de ses paluches englobant sans peine chacune de ses hémisphères et lui pencher l'entrejambe vers son visage, l'enserrer comme ça dans cette étreinte plus possessive, se dresser même, a genoux, la tirer vers lui jusqu'a ce qu'elle se retrouve la tête suspendue, à l'envers dans le vide, s'il y avait un "voyeur" où un espion, il aurait alors tout le loisir d'assister à cette scene qui demandait une force et une certaine condition pour être exécutée, le fait d'être observé l'amusait et l'excitait également beaucoup, mais d'une main, il avait tout de même fait glisser plus près de lui son arbalète au cas où.

Le festin continues, les bras puissants de l'hybride enlaçés autour du ventre, la taille, les hanches, qui la retiennent contre sa bouche, formidablement appuyée, plongeant sa langue au fond d'elle en allant et venant, sa "retenue" étant perçue comme un "défi", il redouble d'ardeur, chatouillant de temps à autre sa perle rose au sommet de sa fleur pour l'exciter bien d'avantage, une pression d'une force formidable mais très agréable resserre son étau sur toute cette zone intime et sa langue part souvent lécher tout ce qu'il s'y trouve, ses griffes montent et descendent alors contre ton ventre, jusqu'a tes seins qu'il caresse avant de rempoigner vivement tes hanches et te remonter un coup vers son visage, se plaisant à te laisser glisser le long de son corps qui est, légèrement penché vers l'arrière pour reposer ton dos sur ce dernier.

C'est comme ça, dans cette position où tu ne peux ceeeerrrtainement plus espérer lui échapper, qu'il continue sans relâche le supplice, ses yeux percevant par ci, par là, des mouvements derrière les buissons, des ombres... L'aurait on suivi jusqu'ici ? Il était pourtant sûr d'avoir semé les assassins à sa recherche, peu importe, il n'était pas inquiet, du moins, la "bête" infernale en lui se gaussait de ce détail, s'en amusait même, hmmmrrr, il savourerait cet instant peu importe les gêneurs, entre deux ronronnements plus vifs se répercutant dans la bonne chair de jade, il tires de quelques doigts sur la manivelle de son arbalète pour la tendre, quelques cliquetis, après cliquetis, un tour, puis un autre... Doucement... Délicatement, jusqu'a ce que le carreau et la corde soient bien tendus, prête au tir.

Jade se voit enrouler sa queue de tigre autour du cou, comme un écharpe, qu'il enserre un peu, et bien qu'il adorrre cette position et ce geste plus que dominant, il prend soin de lui soutenir la tête également puisqu'elle pend sans support entre ses cuisses, là... Comme ça... Ajoute à cela le resserage des muscles de ses cuisses autour de son visage pour l'empêcher de trop bouger, pour assoir cette prédation charnelle en faisant "jouer" les noeuds musculeux sous sa peau contre ses joues, et l'étreinte du "tigre" est presque complète, sa proie sans défense, totalement à la merci de sa voracité.

Et quel appétit ! après ces premières et déjà longues minutes de préliminaires, il n'en démordait pas, léchant, raléchant sans cesse, il y avait bien de quoi la rendre folle, sa langue puissante tournoyant frénétiquement en elle comme si elle voulait goûter à toute parcelle et paroi au moins cent, mille, dix milles fois ! Ses lèvres n'en finissant plus de happer les siennes, parfois même sans la langue, juste pour le bon plaisir de sentir la texture de son sexe entre les siennes, par répétitions, successions lentes, délicates, et puis soudainement plus rapides avant de reprendre sa dégustation de façon plus "enragée", il lui arrive de décoller sa bouche, si si, de temps en temps ça arrive, mais juste pour que sa foutue langue passe... partout... Partout là dessous, que ça soit entre ses fesses où sur sa vulve, Bon sang, son "démon" prends de plus en plus de terrain sur sa raison, et il n'est pas rare qu'une griffe chatouilleuse lui parcoure la raie entière avant de s'attarder, comme sa langue, avec un extrême délicatesse, douceur chatouilleuse sur son autre orifice pour expérimenter, et s'amuser des réactions qu'elle pourrait avoir, plissant un regard ou luit une braise sauvage et malicieuse, la "bête" ayant trrrès envie de soumettre sa proie à ses envies les plus viles.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeLun 18 Mar - 21:03

Jusque là, je n'avais laissé échapper que quelques gémissements. Mais sous les assauts de sa langue qui découvrait mon intimité si... délicieusement, je ne pu m'en empêcher. J'entrouvrais un peu plus les lèvres et, suivant les mouvements induis par sa nuque, je commençais de lents et sensuels mouvements. Je penchais la tête vers l'arrière et enfonçais mes mains dans sa chevelure. Un premier petit cri aigu m'échappa. J'étais surprise, je ne me reconnaissais pas là, maintenant, à cet instant. J'avais l'impression d'être une étrangère pour moi-même. Mais alors que j'y pensais, je poussais à nouveau un petit cri de plaisir. En plus de ses lèvres qui happaient sans cesse mon sexe, de sa langue qui me parcourait, il y avait ses mains qui voyageaient sur mon corps et qui me prodiguait de douces caresses.

Je me laissais aller, je me sentais défaillir chaque fois que sa langue m'effleurait, si bien que j'en venais presque tressaillir à chaque contact. Mais le pire n'était pas encore arrivé. Sans paraître comprendre, je vis le bas de mes sous-vêtements s'enfoncer dans l'eau, sectionné sur l'un de des côtés. L'une de mes mains se resserrant sur sa nuque, je poussais un troisième cri de plaisir. Cette fois, il n'y avait plus rien entre nous, nous étions vraiment en contact lui et moi. Ce n'est plus de discret gémissements qui m'échappent, mais bel et bien de petits râle, des cris que je ne pouvais retenir.

Fermant les yeux, je les rouvris subitement tandis que je le sentais me tirer vers lui. Bien trop engourdis par le plaisir, je n'eus aucune réaction alors que je me retrouvais la tête à l'envers, le dos appuyé contre son ventre et son visage fourré entre mes cuisses. Ce changement de position m'obligea à me mordre la lèvre inférieur pour retenir un nouveau soupir. M'accrochant à lui, à ses bras et faisant suivre à mes mains les mouvements des siennes, je me crispais à chaque aller-venue de sa langue en moi qui se glissait et s'enfonçait plus loin encore.

Je commençais à douter de pouvoir tenir encore longtemps si il continuait ainsi. Je sentais mon bas-ventre chauffer de manière assez intense et de plus, c'était tout nouveau pour moi. Mes cris d'abord bas augmentèrent d'intensité jusqu'au point où je crus que j'allais en mourir. Mourir de plaisir, vous vous rendez compte? Moi qui ne m'était encore jamais offerte à un homme j'en venais à croire qu'il serait le premier comme le dernier. Je sentais ses jambes me soutenir, et ses cuisses se resserrer légèrement autour de mon visage. C'est à ce moment là que je remarquais la longue queue de tigre qui s'était enroulé autour de mon cou.

Je ne m'en sentais pas offensé, loin de là, je me disais que pour l'homme qu'il était, cela devait ressembler à la normalité. Lorsque le souvenir de la réaction qu'il avait eu quand pour la première fois je l'avais à peine effleuré me revint en mémoire, cela termina de me convaincre de ne pas y mettre les doigts. Mais alors que j'allais m'abandonner totalement au plaisir, je sentis un violent frisson me parcourir le dos tandis que je lâchais un hoquet.

Sa langue venait de terminer son parcourt entre mes fesses, et elle s'y attarde même, suivit d'une de ses griffes qui semble non pas agresser ma peau mais plutôt la chatouiller. Mes doigts se crispèrent sur ses bras, je grimaçais discrètement tandis que malgré moi un gémissement tentait de remonter le long de ma gorge pour enfin s'échapper d'entre mes lèvres. A cet instant, j'avais compris qu'il se jouait de moi, qu'il s'amusait à observer attentivement la moindre de mes réactions. Je sentais qu'il était comme un prédateur qui se régale des émotions, des sentiments qu'il inspire à sa proie. Je me sentais soudain plus vulnérable, et si malléable entre ses mains. Et, sans que je sache comment cela pouvait être possible, j'en ressentais comme un certain plaisir.

Je me laissais donc aller une nouvelle fois, gémissant et poussant même de petits grognements de plaisir par moment. Mais alors que j'entrouvrais les paupières pour plonger mes yeux recouvert d'un léger voile de plaisir dans le ciel, je vis comme un mouvement là-bas en face, dans la forêt. Je crus durant un bref instant avoir rêvé mais cela se répéta à divers endroits et j'en vins à froncer les sourcils. Bien vite cependant je fus rattrapé parle plaisir et même si une certaine gêne s'était installé en moi, je ne pouvais empêcher ces petits cris de m'échapper.
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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeMar 19 Mar - 16:05

GRrrrhââaaa... Que c'était bon... Toutes ces choses réunies ici... Les sons humides d'une voracité s'épanchant à volonté sur une proie, les tressaillements nerveux de surprise de Jade qui se découvrait d'autres plaisirs, même si un temps la crispation et la grimace se dessina sur ses lèvres, il se surprenait qu'elle se détende si vite, jusqu'a l'apprécier, voire adorer ces choses... Ces choses qu'il prend un temps et une délicatesse folle à lui faire découvrir, tout se mêle ici... Tout... L'envie de mort des marcheurs d'ombre qui attendent le moment propice pour passer à l'assaut, la détresse d'un désir rongeant le corps de Jade poussant de plus amples gémissements, jusqu'a même laisser échapper ces ravissants petits cris, hmmmrrr, il ne se voulait pas discret de toute manière, ils étaient observés et s'amusait d'offrir ce "spectacle" à ceux qui, bientôt n'auront plus de vie, ni de non-mort pour le raconter.

Alors tout se mélange dans un ballet formidable là, au bord de ce lac, ce maelstrom de sentiments, d'émotions aussi "saines" que viles et malsaines, sous le cliquetis régulier de plusieurs carreaux prêts, tendus sur la corde de l'arbalète à l'extrême, dont il vérifie discrètement la tension du bout d'une griffe erraflant le crin du cordage... Tout simplement, hmmmpfr, parfait.

Tout comme ses griffes prenaient aussi tout le temps d'une patience calculée, presque sadique afin de lustrer de passages glissés, chatouilleux, à peine graffignés, sur le contour lisse de son anneau qui la faisait tant frissonner, que c'était bon de la voir se crisper avec nervosité puis soudain, progressivement se relâcher à nouveau... Ses muscles se détendre sous le passage de sa langue, se relaxer, s'abandonner à ce vil massage.

"-Haaaah... Jade... JAaaade... C'est çaaaaah... HMRrrr... Laisses... toi aller... Sois ma douce, ma douce petite chatte."

Et sa langue passe, repasse, astique et s'amuse, bonne et généreuse avec cet endroit, c'est cette vile langue qui lui "tane" presque le pourtour de ce second orifice, tandis que ses mains n'ont dieu que pour ses fesses et ses hanches, pétries, malaxées, tentant de bieeen la relaxer et l'abandonner à ce vice, sa puissante bouche vient embrasser son entrefesse et sa langue peut alors pousser un peu plus sur sa magnifique rosette plissée, sa queue de tigre quant à elle s'amuse... S'amuse à serrer et déserrer très doucement son étreinte sur sa gorge en caressant cette dernière, de bas en "haut" presque comme s'il "branlait" sa gorge, la bête, où plutôt, le démon en lui adorant appuyer par ci, par là, l'effet de sa prédation et de sa domination par quelques resserements plus possessifs et sauvages de sa queue de tigre, comme de ses cuisses qui empêchent parfois même sa tête de bouger...

Ajoutant à celà quelques mouvements presque "dansés" du corps pour savourer tester et mettre un peu à "mal" la souplesse du corps de Jade, ses griffes descendant puis remontant le long de ses flancs, ses côtes, empoignant ses seins, remontant inexorablement vers son pubis où il asticotera la tête de son papillon entre celles ci, trrrrès fines et précises, à d'autres instants il relachait la pression de ses cuisses et de sa queue autour de sa gorge, histoire de la laisser reprendre de l'air, alternant rythmes plus intenses de ses lèvres et sa langue "suppliciant" son magnifique petit cul, avec des "morsures" bien que gentilles, sur chaque lune bien rondes de son fessier, avant de se rabattre...

Se rabattre avec le mêm appétit, démentiel qu'il a pu avoir pour son magnifique papillon, cette fois c'est sa délicate petite rosette qui y avait droit, embrassant toute la zone, serrant ses mâchoires et ses lèvres dessus qui suçaient, avalaient la peau autour de cet anneau, permettant à sa langue de doucement, trrrès doucement se frayer un passage, il grrrogne, ses muscles léonides autour de l'arrête de son nez se bossèlent et se plissent du plaisir bien "primaire", bestial, dominant et sauvage qu'il y prend, un sourire satisfait se dessinant sur ses jolies lèvres entre deux "morsures" douces, rabattant quelques unes de ses longues capoules derrière ses propres oreilles pour bien dégager son visage pour la "tâche", mais surtout laisser à ses yeux tout le plaisir de cette vue imprenable sur le corps de Jade.

Et il recommence le bougre, ah le bon salaud, il recommence à lui titiller l'entrefesse du bout à peine effleuré de la langue, divinement chatouilleuse, puis la plonge, lui fait faire plusieurs tours à l'intérieur puis ralèche entièrement sa raie, puis y retourne, encore, et encorrre, elle était si lisse, si nette, ça glissait teeellement bien, il en ronronne et en rougis lui même de plaisir, adorant la dominer de cette manière, il recommencera à embrasser avec une passion folle, ses lèvres rougies et gonflées de plaisir, qu'il rrracles de bon coeur de la surface bien râpeuse de sa langue, il la sentait chaude, si chaude... bouillante et prête, il était difficille de se concentrer à la fois sur son plaisir et ce qu'il fait et garder un oeil attentif sur les alentours, il le savait et "ils" le savaient, croyant pouvoir le surprendre dans ce rare, très rare moment de faiblesse charnelle...

Les rayures de ses joues duveteuses recommençent à se caresser avec une adoration affective sur les cuisses de Jade, qu'il parsème de baisers jusqu'a atteindre à nouveau ses fesses devenues elles aussi très chaudes à force d'être pétries, mordillées et malaxées, leur prodiguant avec exaltation des baisers frais, froids, du bout de ses lèvres, fraîcheur si différente avec la température du corps de sa magnifique proie qu'elle ne peut sans doute s'empêcher de sursauter et laisser sa peau attraper la chair de poule...

Dans ses soupirs, dans cette manière qu'elle à eu de se crisper, tendre et durcir chacun de ses magnifiques muscles de gazelle, tendus à l'extrême avant d'ensuite se livrer... Se relacher... Dans un total abandon, à la férocité perverse du tigre, de son vilain salaud de lion, Tout en transformant peu à peu ses gémissements éffarouchés en pur et simple plaisir "coupable", honteux, rougi sur son visage... Détendant jusqu'a ses doigts de pieds jusqu'ici croisés et crispés eux aussi, se décontractant toute entière, en poussant de magnifiques râles avouant la honte de son plaisir, Cette... Manière qu'elle à... De se laisser dominer et d'y prendre de plus en plus de plaisir grrrrise et électrise complétement l'hybride...

Après de looongues, interminables minutes, car il pourrait sans doute y passer touuute sa foutue journée, là, rien qu'a la sentir, la voir soupirer, râler, gémir, rougir, loucher aux cieux de plaisir, la déguster encorrre et encore tout simplement pour la voir, pour le simple plaisir de la voir "débilitée" de plaisir et fondre là, sous ses yeux, sous cet appétit féroce de jeune gosse avalant son tout premier dessert, pâtisserie où crème glacée, il est certain qu'il aurait pu y passer des heures, à ne faire que ça, avec l'impression d'être un lion en train de s'occuper d'une vilaine petite chatte méritant ce supplice, c'est seulement après s'être assuré et bien assuré que d'une manière où d'une autre il ne risquait plus de lui faire "mal" peu importe la voie empruntée, qu'il la repose "enfin", ventre et seins sur la pierre.

Se dressant au dessus d'elle, il la surplombe, posant une de ses grandes paluches de chaque coté de ses épaules, griffes passant entre ses phalanges écartées, grattant sur la pierre, il referme ses phalanges dans ses plus petites mains et se plait à lui faire ressentir la force musculeuse et léonide de ses "mains" hybrides, tout en se penchant dans son dos, son énorme "engin", caricatural paquet de chair fumante de désir, pulsant d'énormes veines slalomant à sa surface, s'écrase charnellement entre ses fesses et une bonne partie de son dos jusqu'au centre, les proportions chevalines de l'engin lui massant littéralement la ligne du dos en glissant d'avant en arrière...

Il continue de se pencher, son haleine fruitée, fraîche, se répands dans la nuque de Jade, alors que doucement le reste de son corps puissant, rablé et félin à souhait vien s'écraser lui aussi contre son dos, aplatissant le corps de jade contre la pierre lisse et sa poitrine rebondie qui semble y étouffer sous leurs deux poids unis, il prend encorrre une fois son temps lui écartant les cuisses avec les siennes, mordillant ses oreilles avant de lui lécher puis baiser la joue, sa hampe ardente glissant toujours d'avant en arrière sur son dos, sa queue de tigre venant à nouveau s'enrouler autour de sa gorge, accompagnée de deux doigts, l'index et le majeur soulignant et caressant le contour des lèvres de sa douce proie, se frayant un passage entre celles ci pour faire subir le plus savoureux des massages charnels à sa langue, pendant qu'en dehors de sa bouche il fait pleuvoir les baisers sur sa joue, mordilles le lobe de son oreille, trace quelques sillons rougis sur sa peau du bout des griffes de sa main libre, caresse le dessous, puis le revers de son énorme "chose" contre sa rosette, puis son papillon de plaisir à tour de rôle, murmurant entre deux râles de bon plaisir, de choisir...

"-Choisi le sort qui te sera réservé en premier ma belle petite gaaarrrce... Mais ne tarde pas trop mon petit chaton... Il se pourrait que je choisisse à ta place... Tu vois... Je... Je ne suis pas un "animal"..."

Il s'amuse d'avoir ses deux doigts dans sa bouche qui lui interdisent sans doute de répondre, lui claquant une fesse d'une main bien pleine en glissant chatouilleusement le bout de son énorme fraise sur sa bonne petite rosette impatiente.

"-...Suis je "bête"... " -ricane, espiègle et plisse son regard malicieusement à son jeu de mot idiot- "-...tu n'es pas en mesure de répondre... Et j'ai également l'impression que tu es si excitée que tu ne veux de toute façon pas que je sorte ni mes doigts de là, ni encore envie de "choisir", à moins que je ne me trompes ? MRrrr ? Allez... Fais un effort ma douce♥ Articules... Haaan... ♥"

Offres une autre bonne claque sur sa cuisse intérieure, remontant le long de celle ci avec ses griffes frissonnantes jusqu'a ses fesses qu'il masse à nouveau et claques de bon coeur avec toute la surface de ses mains, serrant les dents en bosselant ces muscles léonides autour de l'arrête de son nez, sourire sauvage et sadique de dents serrées de ses mâchoires roulant leurs muscles sous la peau des coins de ses joues.

"-Alllleeeez... Tu sais que t'en as envie... Avoues le et je t'exaucerai... HMrRrrrffrrr.."

Ne peut s'empêcher de frissonner à son tour et de caresser doucement ses propres joues contre les siennes, tandis que ses doigts continuent lentement d'effectuer des aller retours humides entre ses lèvres, sa main libre sortant parfois les griffes pour lui graffigner le cuir chevelu pendant qu'il semble "coiffer" ou lisser ses cheveux vers l'arrière, dont il empoigne parfois une bonne "torche" de mèches qu'il tire délicatement avant de recommencer.

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeMar 19 Mar - 19:19

Je me sentais à la fois différente de ce que j'avais pu être jusque là et en même temps, étrangement à ma place. J'aurais pourtant du le comprendre dès le début... Lui, qui ressemblait tant à un félin, était comme un prédateur et moi, moi, j'étais sa proie. Une proie avec laquelle il s'amusait. Il m'observait , notait et détaillait chacune de mes réactions et il s'en délectait. J'avais l'impression qu'il appréciait ce moment bien plus que moi encore, lui qui, à cet instant, me dominait parfaitement. J'en venais même à me demander si, sait-on jamais, lui aussi avait remarqué ces ombres... Sans doute s'en jouait-il également, peut-être même que cela lui offrait encore plus de plaisir... A cet instant, pour lui, tout devait être si parfait...

Sans doute aussi parfait que ses griffes qui, doucement et délicatement, m'effleuraient l'entrefesse. Bien loin d'être habitué à tout cela, je m'étais brusquement crispé, mon corps tout entier s'était tendu à l'extrême. En moi j'en venais à me dire, à prier pour qu'il cesse ses mouvements, qu'il ne s'attarde pas plus longtemps à cet endroit, mais pourquoi? Pourquoi stopper ses gestes si votre victime semble apprécier la moindre de vos actions? Car oui, c'était bel et bien ce sentiment qui se dégageait de moi. Sans que je ne m'en rende compte, j'avais commencé à aimer ce qu'il me faisait, si bien que lorsque je le compris, mes muscles se détendirent. J'en poussais même un soupir si appuyé qu'on en aurait presque cru qu'il s'agissait d'un gémissement.

Dans la brume qui avait envahit mon esprit, je l'entendis prononcer mon nom, m'appeler et de me demander de me laisser aller. Je pu même comprendre ses derniers mots et à ce moment là, j'en ressentais une certaine joie. Fermant les paupières et penchant un peu plus la tête de façon à pouvoir regarder le ciel, je poussais un râle, un râle de plaisir qui aurait pu passer pour une réponse qui certifiait que c'était ce que je ferais. Je me détendais au fur et à mesure, même si sa langue s'amuser à glisser entre mes fesses. Je pensais cela être un plaisir interdit mais voilà que maintenant il était à portée de main. Sa langue passait et repassait, tellement de fois et si délicieusement que je ne pouvais empêcher des cris de plaisir de remonter le long de ma gorge pour s'échapper d'entre mes lèvres. Je ne pouvais l'en empêcher et de toute façon, je ne le voulais pas.

Ce que je ressentais méritait d'être mis à jour. Je le sentais m'envahir ce foutue plaisir, si bien que je cru que j'allais même tout lâcher avant de n'avoir pu goûter au plat principal. Le passage de sa langue entre mes fesses et ses mains qui voyageaient si agréablement sur mes fesses et mes hanches... J'en frissonnais violemment. J'en venais à me demander comment j'avais pu jusque là résister et comment j'avais pu réussir à ne pas laisser le plaisir exploser en moi. Et pourtant, le meilleur n'était pas encore arrivé...

Je le sentis cette fois s'infiltrer en moi par cet autre orifice. Poussant d'abord un petit cri de plaisir, je me mordais brusquement la lèvre inférieur et fermais les yeux. Je devais me détendre et le laissais faire. Et surtout ne pas, ne serais ce qu'effleurer sa queue de tigre qui se desserrait et se resserrait autour de ma gorge, me privant presque par moment d'oxygène. Mais prise dans ce tourbillon de plaisir, je ne pouvais refuser cette preuve de sa domination quasi totale sur moi. Parce qu'alors je m'aurais moi-même privait d'une partie du plaisir.

Et a nouveau ses mains reprirent leur course sur ma peau. Ses griffes les accompagnaient et m'effleuraient, me touchaient à peine et faisaient naître de la très légère douleur qu'elle provoquaient, un plaisir encore plus grand. Un plaisir si intense que j'en poussais un nouveau cri de plaisir qui fut aussitôt suivit d'un second alors qu'il me mordillait une fesse. Je sentis ses joues glisser contre mes cuisses puis entre mes fesses où ses lèvres et sa langue se mirent à jouer, faisant en sorte que le plaisir que je ressentais déjà grandisse encore. Et quel plaisir! Je n'en pouvais plus, j'avais le bas-ventre qui chauffait de manière intense et bien que ma chaleur corporelle avait-elle aussi augmenté, je sentais la différence et comprenais que j'étais parfaitement prête à l'accueillir. Et j'avais hâte, bon Dieu oui, je n'attendais plus que ca!

Mais ce n'était pas encore pour maintenant, je le savais, lui qui adorait sans doute soumettre sa proie par bien des manières devait se réjouir que je m'offre ainsi à lui et l'animal qui sommeillait en lui devait lui murmurer au creux de l'oreille, lui susurrer et lui insuffler le désir de continuer encore un peu à s'amuser, à se jouer de sa victime et des réactions qu'il produisait chez moi. Je le savais, j'avais compris tout cela aussi, lorsqu'à nouveau sa langue se fraya un chemin et pénétra cet autre orifice, ce ne fut pas une surprise pour moi, néanmoins je ne pu m'empêcher de tressaillir à son contact.

Je la sentais bouger en moi encore et encore et elle me faisait fondre de plaisir, me faisait crier, hurler presque tant ce que je ressentais était puissant. J'en rougissais! J'étais à la fois gêné de découvrir toutes ces choses sur moi et en même temps que je le remercier de provoquer chez moi toutes ces réactions. Parce qu'entre ses mains je devenais quelqu'un d'autre, quelqu'un que je n'avais jamais été, je devenais une femme, une vrai, une femme qui désirait et qui trouvait sa liberté dans la domination d'un homme sur elle. Étrange paradoxe n'est ce pas? Et pourtant, c'était bien là les sentiments que j'éprouvais.

Je me disais que cette femme que j'étais devenu, je l'aimais bien plus que la gamine qui m'avait habité jusque là. Même si, je savais que cette femme ne pouvait être satisfaite qu'une fois entièrement dominé, à la merci de son «maître» et je comprenais que ce «maître» ne pouvait être personne d'autre à part lui, cet homme dont le sang était mélangé à celui d'un tigre. C'était pour cela que je m'abandonnais si facilement à lui. A cet instant, il était mon «maître» et j'étais comme son esclave. Et un esclave se doit de faire plaisir à celui qui le domine.

Alors, j'ouvrais les yeux et les relevais vers lui, plongeant mon regard dans le sien, profitant de chaque instant, ne serais-ce même qu'une brève seconde, du croisement de nos regard, je cherchais à lui démontrer que j'étais à lui, je voulais lui faire comprendre que peu importe ses désirs ou ses envies, j'étais prête à les lui accorder. Mais avant même que cela ne puisse arriver, mon corps se cambra brusquement lorsque ses lèvres vinrent retrouver mon intimité. Je sentis sa langue rapper et glisser sur mon sexe une dernière fois avant que ses lèvres ne viennent se poser sur mes cuisses, remontant à nouveau jusqu'à mes fesses. Ses lèvres si froides par rapport à la température de mon corps... Elles me firent frémir, tressaillir et frissonner délicieusement, si bien que je sentais les poils de mon duvet se hérisser.

Mes muscles s'étaient contractés un bref instant tant la différence de température était grande. Des soupirs m'échappèrent, des faibles gémissements même, qui se transformèrent peu à peu en râle. Je rougissais encore et décidais de m'abandonner totalement à lui. J'étais entièrement dévoué à lui et au plaisir qui m'envahissait. Je me laissais aller au grès de ses envies, j'avais pleinement confiance en lui mais par dessus tout, je le désirais particulièrement fort si bien qu'à cet instant, si il avait décidé de s'arrêter et de me laisser là, de tout oublier, je ne lui aurais assurément pas laisser le temps de s'enfuir.

Et durant un instant, je cru que s'était ce qui allait se passer. Alors que j'avais les yeux clos, je le sentis me redresser pour venir ensuite me poser sur la pierre, si froide, que je frissonnais et poussais un gémissement à son contact. Je cru qu'il allait m'abandonner et s'en aller mais, en retournant la tête, je cru que c'était tout le contraire. C'était l'heure du plat principal. Je sentis ses bras effleurer les miens et je vis ses griffes se planter entre mes doigts qui s'étaient machinalement écartés. Je sentais son étreinte se resserrer sur moi.

Pour preuve, son sexe qui vint d'abord se glisser contre mes fesses. Je le sentais même remonter en bas de mon dos! Le sentir ainsi contre moi me fit gémir et couiner de désir. Je l'attendais depuis si longtemps déjà, j'étais si impatiente... Alors que je fermais les yeux, je pouvais sentir son souffle sur ma nuque, et cette effluve si fruité se répandre près de moi. Après sa virilité, ce fut au tour du reste de son corps de venir s'écraser contre le mien. Je pu sentir son ventre, son torse contre mon dos. Je frémissais, même maintenant, il se faisait encore désirer! Je me laissais faire et m'étalais lentement contre la pierre sans résister. Il était si proche de moi! Je n'en pouvais plus, je ne pouvais plus attendre!

Mes cuisses s'écartèrent sans aucune résistance, j'étais bien trop pressé qu'il s'infiltre en moi. Je le sentis mordre doucement le bout de mon oreille pointue, puis lécher et embrasser ma joue. Bon Dieu, mais qu'est ce qu'il attendait?! Je gémissais au aller et venu de son sexe contre ma peau. Je le voulais plus que tout! Sa queue de tigre vint à nouveau s'enrouler autour de ma gorge sans que je ne fasse quoi que se soit et lorsque je sentis deux de ses doigts passer délicatement sur mes lèvres, je ne m'attendais pas à ce qu'il les glisse ensuite entre elles. Je me laissais pourtant faire, acceptant cela comme une nouvelle de ses envies. Tout comme sa légère et seconde morsure sur mon oreille, ses baisers glacés sur mes joues et ses griffes qui me parcourent..

Je l'entendis prendre la parole et à ses mots, j'eus presque envie de sourire. Il savait parfaitement que je ne pouvais répondre et s'en amusait pleinement, comme le prédateur avec sa proie. Je sentis sa virilité venir effleurer mon entrefesse et je cru alors qu'il s'était enfin décidé, qu'il allait enfin exaucer mes désirs mais bien mal m'en fut. Il insista un peu plus pour que je m'efforce de répondre tout en sachant parfaitement que je ne pouvais le faire. Cela ne me surprit guère mais j'étais tellement impatiente que j'en grognais, mécontente qu'il ne m'ait pas encore pénétré...

La petite claque sur les fesses qu'il m'offrit me fit gémir alors qu'un long et violent frisson me parcourait. Je sentis alors la douceur de ses joues contre les miennes. Je me mordais alors la lèvre inférieur et le laissais tirer quelques mèches de mes cheveux légèrement vers l'arrière, m'obligeant ainsi à me cambrer encore un peu plus. Profitant de l'occasion, je venais frottais mes fesses contre lui et commençais à onduler du bassin, frottant ainsi cet autre orifice contre son sexe. Je poussais alors un soupir, suivit d'un puissant gémissement. Je sentais que le moment était enfin venu, et peu importait par quelle voie il souhaitait commencer, j'en serais de toute façon tout aussi satisfaite.
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeMer 20 Mar - 16:03

Evidemment que touuut était parrrfait pour la "bête" prenant de plus en plus de terrain sur la raison du tigrélion, et exprimait doucement, délicatement chacunes de ses envies sur cette proie généreusement offerte, hmGRrrrr ♥... Il en avait des frissons, de foutus frissons lui parcourant l'échine, la moelle jusqu'au cortex et lui faisait papillonner les paupières en ronronnant de plus belle, ce monstrueux cierge de chair brune nervurée, parcourue de veines tubeleuses et palpitantes s'épaississant à chaque pulsion d'un sang puissant et sauvage la parcourant, glissait à merveille entre les lunes acceuillantes de sa suppliciée, l'huile du corps légèrement en sueur, d'une sueur de désir, lustrant, lubrifiant à merveille la longue, interminable caresse, alléééeees et venues de cet épouvantable mat de chair aux proportions tout bonnement effrayantes...

...Et cette chaleur... Cette étouffante chaleur qui irradie de cet organe, lui ramolissant les muscles du dos en glissant bien écrasée entre son corps et le sien, chaleur accompagnée des relans fruités des sécrétions, phéromones aphrodisiaques si puissantes qu'elles en deviennent simplement abrutissantes, entêtantes, odeur de liqueur fruitée prenante, brûlante à la gorge, décidément, offerte de cette manière, rien... Non, hmmfr, rien ne lui serait épargné, pas même ces épais doigts, aux griffes rétractées épaississant la fin de ses phalanges, pénétrant avec le vice de la patience, d'une perversité qu'elle semble adorrrer, ses fondements offerts lorsqu'elle se cambre, doigts lui pinçant doucement le contour de ce joli anneau lisse et musculeux, tournant son poignet sur l'axe du pouce afin, de "polir" le contour entier de sa magnifique rosette qui éclos peu à peu.

Il semble ne jamais se lasser... Ne jamais se lasser de lui enfiler ses doigts, de tâter, palper, doigter son joli petit cul, un sourire affichant toute sa dentition carnassière rivé près de son visage, qu'il adorrre lui afficher pendant que des sons de plus en plus "incongrus" se font entendre, sons humides de ses allées et venues expertes, aventureuses, partant à la découverte de ses chairs fessières, irritant de graffignements chatouilleux cette délicate petite chose qui, en rrredemande, il lui bouffe l'oreille, la mordille du lobe à la pointe, et quand ce ne sera pas ses doigts ce sera à nouveau l'énorme fraise gorgée de sang, dont la forme est dure comme la pierre mais la peau aussi douce qu'une peau de pêche, viens astiquer avec cette saloperie de patience sadique, la délicieuse rondelle de Jade, il ne se prrrécipite en rien, malgré le caractère sauvage du démon qui lui insufle en lui de l'embrocher, qu'elle n'attends que ça, mais comme un met précieux et raffiné qui ne lui est offert que trop rarement, il la laisse et se laisse languir, la "délivrance" n'en sera que plus merveilleuse...

Et quand l'écoeurement de tant de "préparation" se fera sentir alors, il délivrera leurs âmes tourmentées, à l'agonie de se sentir l'un et l'autre... GRrrRRrr, Putain... Il.. N'y tiens plus... Non... Il n'y tiens plus, écartant ses cuisses qui tremblent de leur musculature travaillées, rayures y oscillant nerveusement en épousant les encablures noueuses, fibraires s'y croisant sans cesse quand il s'assure de petits pas et relèvements des talons, s'assure d'être le plus stable possible, ses hanches puissantes se mettent à danser, d'un roulement sensuel et félin il "roule" le bout de son sexe contre l'orifice qui l'épouse, l'embrasse, demi cercles par demi cercles concentriques, il tend ses hanches, son joli rebond pubien musclé et rond au dessus de la naissance de son sexe, dont la toison est définie sur celle ci de quelques rayures qui semblent magnifier la "rondeur" de cette zone, en plus de celles qui soulignent celles de ses hanches, ce muscle pubien surdéveloppé par un traumatisme passé retranscrit le moindre petit mouvement qu'il veut induire à sa bure minotaurienne avec une précision impressionnante...

Petit pas nerveux après un autre, il s'avance, les muscles de ses propres cuisses se tendant et se distendant, comme celles de ses fesses qui dansent au gré des inclinaisons de son bassin, de la ligne de son dos se tortillant comme un serpent charmé par la luthe du fakir, l'énorme fraise chaude du Félin glisse et s'apaise, de la caresse de cette entrefesse gourmande qui semble l'acceuillir jusqu'ici, sans grande difficulté, ses bonnes paluches aident d'ailleurs encore son fessier et son ventre à se détendre, à se soumettre, à bien écarter les jambes, cambrer son dos, son ravissant petit cul, lui creusant le bassin de caresses griffues, et des claques ! GRRrrr De bonnes grosses claques pétrissant ses hémisphères fessières sur son organe à peine entré, le plus difficille restait encore à venir... Ce n'était encore qu'un hors d'oeuvre, mais bon sang...

Bonté divine la différence de température entre sa virilité en fusion et les chairs littéralement "fraîches", oui, fraîches par rapport à sa température excitée, le font soudain se cambrer et rrrrâler du simple plaisir "apaisant" de cet oasis sur son désert caniculaire, à nouveau, cette sensation, cette image d'avoir entre les jambes une barre épaisse d'acier en fusion battue au rouge, refroidie soudainement dans l'eau, lui vint à l'esprit, sa langue détailla chacune des pointes de ses crocs, sa dentition entière, encore une fois il resta là et pris une pause, une pause durant laquelle il glissa très doucement jusqu'au col épais de son gland, le simple fait d'avoir cette partie de son sexe en elle lui évasait déjà un peu les fesses qui, s'écartaient, magnifiques, gagnaient en volume tant elles "bourrées" pour l'acceuillir, comme la vilaine bête qu'il est en cet instant il laisse sa vilaine longue langue de lion en rut pendre hors de ses lèvres, il semble qu'a force de laisser ses "pulsions" sortir, son démon prenne le dessus, et change légèrement quelques attributs de sa personne, sa musculature croit légèrement, devient plus épaisse par endroit, plus massive, des veines de force apparaissant ci et là, une crinière blanche et peluchonneuse apparaissant partout autour de son cou, ça ne le rend pas encore "inhumain", le coté "lion blanc" ressort juste un peu plus, t "malheureusement" diras t'on, pour jade, ce changement léger de taille et de proportions se ressent aussi significativement à la largeur et la longueur de son sexe, de quelques centimètres supplémentaires, comme si cette chose n'était pas déjà "épouvantable" comme ça.

Il retrouve bien plus de force, c'est inéluctable, et reprends la bonne "fore" de son sexe en elle, ses paluches désormais capables d'attraper aisément ses fesses entières où ses hanches, il ravale "enfin" sa langue, ou plutot, la ravale à la fin d'une looongue léche tout le long du dos de sa proie, il raclera deux de ses dents, canines devenues plus longues et ressemblant presque à celles d'un vampire, vestiges passés d'ancêtres lointains des tigres sybériens, smilodons, il caressera ces dents sur la peau de la nuque et des épaules de Jade, imposant à nouveau son poids et sa poitrine sur son dos, l'écrasant amoureusement sur la pierre froide et lisse, ses cuisses écartées venant épouser les siennes en l'entrainant dans un "danse" inversée avec le sens giratoire que lui emprunte, et ça entres... Doucement mais sûrement, ça entres, malgré une taille qui en ferait peur à plus d'une, ça finit toujours, hmmr, par entrrrer, quoi qu'on en dise... Il avait pris touuutes ses précautions pour permettre d'y "bourrer" son énorme "paquet" de viande, qui était si serré là dedans, si serré GRrrRrrrr...

Il en grogne, il en rrrâles, ses grands bras passent autour du corps de Jade, la serrant avec une agréable force contre lui, ses deux bras croisés sur sa poitrine, dont les grandes mains englobent complétement chacune de ses épaules pour la "tirer" vers lui pendant qu'il continue ses délicieux mouvements de "forage" dans ses fondements, se plaisant à respirer de sa voix rrrauque et plus grave sous cette "forme" contre son oreille pointue, qu'il suce de temps à autre, il devient plus sadique encore avec les resserements de sa queue de tigre autour de sa gorge, prenant de temps à autre le malin plaisir d'aller lui "bouffer" une inspiration qu'elle aurait du prendre en l'embrassant avec une gourmandise vorace, lui laissant respirer son haleine fruitée et musquée, GRrrRrrr, quel bon salaud il adorait être avec elle, il en aurait presque des remords en sachant que c'est grâce à elle qu'il est dans cette "forme" olympique désormais...

...Mais ne présume t'il pas un peu trop tôt de ses forces, hmm ? N'a t'il pas parcouru des miles durant des semaines ? Oh... Il subira tôt où tard le contrecoup d'une telle "dépense" et débauche, mais pour le moment ça lui passe compétement par dessus la tête, les "hashashins" et autres mercenaires sans doute planqués dans les fourrés, doivent être... "médusés" sinon même, effrayés par ce qu'il se passe, où peut être même, sans doute même, très jaloux... De toute évidence ils semblaient tétanisés et se rincer l'oeil, transits entre leurs sentiments partagés.

S'il n'y a rien pour interrompre le "festin" du léonin, alors il continue d'écarteler les fesses de sa proie, doucement mais sûrement, la laissant profiter de chaque saloperie de centimètre chaud lui envahissant les entrailles, dessinant doucement le relief de cette abomination à la surface de son ventre gargouillant du bon plaisir d'être emplie, et lui en louche à son tour en profitant de la fraîcheur et la tendresse de son corps sur son membre palpitant, si fort en elle qu'il perturberait presque la bonne cadence du propre coeur de jade, et ça bourres, ça n'en finit pas, ça entrrres, plonges, parfois à petites glissades, où à coups légers, revenant parfois d'avant, en arrière, sa pauvre rosette obligée de suivre et mouler parfaitement l'objet pour le moins encombrant, l'entrouvrant comme un entonoir, il ne s'arrête que lorsqu'il est à mi chemin... Félicitant sa douce de baisers et douces morsures, succions dans son cou, terminant par lui enfoncer à nouveau ses doigts entre les lèvres pour chatouiller et graffigner sa langue, la tortiller en tout sens.

"-Allons, allons... Ne tires pas déjà la langue, il en reste tant à te faire partager... Ca serait dommage que tu n'avales pas ton dessert jusqu'a... La dernière bouchée, hmmr ?"

Il se redresse derrière elle, sortant sa hampe chevaline de ses profondeurs pour la reposer sur son dos, bouillante comme jamais et recommencer à lui masser le dos avec elle, lui "gifle" mollement la raie et la ligne du dos avant de la réintroduire entre ses fesses drrrôlement plus facilement que précédemment.


"-Rhoolalaaaa... Dites donc... Si gourmande... Trrrès bien mon doux petit chaton, ma belle petite chatte... Je suis impressionné... Vraiment... Que tu puisses me prendre comme çaaah..."


Un coup de rein légèrement plus souple et glissé, bien que lent, l'enfonce profond, trrrès profond en elle, lubrifié par toute la salive qu'il à introduit en elle en lui dévorant son petit cul, il la sodomise avec lenteur en profondeur, et ça glisse pratiquement tout du long sans a coup, comme une énorme et épaisse anguille se faufilant en elle, arrivant gentiment jusqu'a la garde, jusqu'a ce que ce délicieux rebond pubien bien bombé lui épouse l'entrefesse, jusqu'a ce que la partie la plus "ventrue" et large de son organe si épais, écartèle bien grand son anneau, emplisse ses fesses qui semblent gagner en volume, fesses immédiatement empoignées et macérées entre ses grosses paluches comme pour bien les "serrer" autour de son engin et qu'elle ressente encore plus intensément à quel point elle est "généreusement" enfilée, s'introduit jusqu'a la base de son sexe, encore plus large, mettant au défi l'élasticité de son anneau qui se distend aisément, GRrrrRrrrr.

Il s'appuye à nouvau maintenant qu'il est touuut au fond, qu'il caresse l'intérieur de son ventre de toute sa longueur, qu'il la sent détendue, complétement détendue, d'ailleurs c'est la meilleure façon pour que ça ne soit pas "douloureux", son énorme chose la "masse" profondément de l'intérieur, et y repose pour l'instant, irradiant son corps de sa fournaise, chaleureuse et généreuse en elle, il s'appuye, se repose sur son dos, se maintenant là bien à "fond", respirant sa peau, enfouissant son visage aux cotés du sien, cherchant ses lèvres, tandis que ses griffes viennent graffigner son sexe avec une passion amoureuse inlassable, le bout de sa queue de tigre cherchant à s'introduire entre ses lèvres, ses énormes bourses bien pleines, plus rondes et haut placées qu'un être humain, d'une rondeur quasi parfaite viennent elles aussi s'écraser moelleusement contre les lèvres de Jade...

...Il en profite... Il profite larrrgement de cet instant de pur bonheur, bure serrée et rafraîchie en elle jusqu'a la garde, si bien appuyé et tendu contre elle qu'on aurait presque pu croire qu'il cherchait à y introduire "aussi" ses bourses, ses yeux glissent sur son corps magnifique, encore plus délicieux maintenant que ses hanches et ses fesses sont encore plus évasées par sa présence imposante, ses mains qui glissent sur son corps et lui font comprendre à quel point elle est "sienne" et encorrre plus désirrrable, ah putain il en aurait presque... Presque envie de la mordre, GRrrrr... Mais il y a des choses qu'il ne s'autoriserait tout de même pas, il voulait qu'elle partage le plaisir qu'il prend à la soumettre et pas que ça en devienne une véritable torture pour elle, c'est bien pour cette raison qu'il avait prit jusqu'ici, toutes ces précautions... Il voulait que cette "première" soit inoubliable et si possible, bien agrrréable ♥.

C'est pourquoi il n'entama pas un long va et viens d'une sauvagerie innommable de suite, et qu'il préfère rester en elle, la posséder comme ça, mêler ses cuisses et ses jambes aux siennes, caresser sa plante des pieds avec le revers des siens, "gigoter" doucement des hanches pour laisser "tremper" en profondeur son manche afin qu'elle s'y habitue un peu, de très lents et légers mouvements de va et viens, puis de plus longs et lents, interminables, sorrrrtant sa bure trempée de ses entrailles jusqu'a la limite du col de son sexe avant de l'y rrrreplonger avec une lenteur perverse et bonne à souhait pour la perfection de son plaisir, qu'il espère partagé par sa proie, qui de toute manière, semble si heureuse d'être ainsi dominée par son tigre, alors pourquoi se refuserait il à l'exaucer...

Ses doigts quittèrent ses lèvres, doigts qu'il inséra dans sa propre bouche en leur faisant passer un bien agréable séjour massés entre ses lippes avec un certain "raffinement", la fixant intensément d'un regard plissé, ses pupilles fendant ses iris comme des lames bien affutées, et comme des aiguilles incroyablement perçantes, même si l'acte, la "sodomie", pouvait déplaire à certains, où certaines, il la pratiquait avec assez de délicatesse et de raffinement pour que sa "proie" passe le plus délicieux des moments, entre deux succions de ses doigts, clapotis humides entre ses lèvres ou sa langue se tortille et serpente entre ses phalanges, il s'exprime :


"-Dis moi... A quel point tu aimes ça... Dis moi ce que tu es en train de subir... Dis à ce vilain monstre, à cette horrible créature, ce salaud de lion, cet impitoyable tigre à quel point tu en veux, et à quel point tu en aimerais encore, ma petite chatte... Ne te prives pas... Fait moi écouter... Fait leur entendre... Miaules mon petit chat... Miaules ma petite chatte... Miaules pour moi... Fais leur comprendre... Que nous savons et n'avons pas peur d'eux."

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeJeu 21 Mar - 15:43

J'avais les yeux clos et je le sentais proche de moi, si proche... Son corps plaqué contre le mien lui-même écrasé contre la pierre et son... sexe qui glissait et faisait des allers et venues contre ma peau sans jamais me pénétrer. Sa queue de tigre qui se resserrait puis se desserrait autour de ma gorge... Cette position, cette façon de me dominer... Je me sentais si «libre» et si femme à cet instant! Tout était étrangement parfait à mes yeux. Les paupières toujours fermées, je frissonnais violemment et souriais intérieurement. Lui aussi frémissait et semblait apprécier ce moment tout autant que moi.

Le désir était à son comble, mon corps commençait à se recouvrir d'une fine pellicule de sueur et la chaleur ambiante n'arrangeait en rien les choses. Cette chaleur si étouffante, elle émanait de lui et il n'y avait pas que ça... Ces effluves si fruités, cette odeur si entêtante qu'elle en devenait presque insupportable! Combien de temps allais-je encore tenir face à tout cela? Je n'en savais rien et, bon Dieu, mais qu'est ce qu'il attendait pour enfin passer à l'action?! Je sentis bientôt ses doigts venir titiller mon entrefesse et j'en gémissais. Oh oui! Je m'en sentais toute chose et alors qu'il prenait tout son temps pour me découvrir, je me cambrais brusquement et poussais des soupirs au fur et à mesure de ses découvertes.

Et alors que ses doigts s'enfonçaient peu à peu, je me mordais la lèvre inférieur tout en cherchant à retenir ce cri de plaisir qui remontait le long de ma gorge qui, une fois ma volonté tombé, s'échappa de mes lèvres. Tandis que je tournais légèrement la tête pour pouvoir apercevoir le sourire carnassier qu'il affichait, j'entrouvrais les lèvres et gémissais de plus belle malgré ces sons qui me paraissaient si étranges, auxquels du moins je n'étais pas habitué. Et il continuait et ça empirait, voilà maintenant qu'il me mordillait l'oreille, du lobe jusqu'à la pointe. Ses doigts laissèrent place à son sexe qui de nouveau vint me chatouiller cet autre orifice. Son sexe dont les proportions étaient loin de me rebuter mais quand même! Je frissonnais si violemment que mes doigts se crispèrent sur la pierre.

Mais qu'est ce qu'il attendait?! Le moment était venu, je le sentais, j'étais prête à l'accueillir. Je n'y tenais plus, je n'attendais plus que ça! Alors, lorsque je sentis ses cuisses s'écarter, lorsque je compris qu'il cherchait à s'assurer de sa stabilité avant toute chose, je savais que le plat principal était arrivé. Je sentais le bout de son sexe se rapprocher peu à peu de mon entrefesse, il était si proche et en même temps, il prenait tout son temps. Sans doute trouvait-il aussi son plaisir dans cette interminable attente... J'en gémissais et, impatiente, je faisais mine de venir frotter un peu plus mes fesses contre lui. Ces secondes me paraissaient être une éternité malgré tout le temps que j'avais déjà attendu, j'avais l'impression que ces derniers moments avant qu'il ne m'embroche étaient encore plus long.

Mais bientôt, enfin! Oh oui enfin! Je pu le sentir me pénétrer un peu, juste un peu et pourtant, pourtant j'avais déjà l'impression qu'il s'y était enfoncé jusqu'au bout mais non, bien loin de là, ce n'était que le début, rien que le début, rien de plus. J'entrouvrais les lèvres, étant presque sûre et certaine que sans aucun doute il s'en échapperait quelque chose mais rien, rien du tout mise à part peut être la buée causé par la différence de température qu'il pouvait y avoir. Ce foutu plaisir qui m'envahissait encore, comme si il ne m'avait pas déjà assez rendu folle, je le ressentais jusqu'au fin fond de mes entrailles. Ses mains qui voyageaient sur moi, qui cherchaient à «m'aider» à l'accueillir, moi qui avait vu en lui un terrible prédateur sans pitié pour sa proie, voilà maintenant qu'il tentait maladroitement de se montrer attentif. Avait-il décidé de changer de comportement? J'en doutais et cette idée se renforça lorsqu'alors je sentis ses griffes me creuser délicieusement le bassin.

Cette fois, je l'entendis, ce cri de plaisir. Je rougissais encore une fois, ce n'était pas la femme en moi qui semblait gêné de tout cela, non, c'était la gamine qui m'avait habité jusque là, celle que j'avais décidé d'enfoncer loin, tout au fond de moi et de ne plus jamais oh non, ne plus jamais laisser sortir. Pas en sa présence, jamais, je me devais de me montrer à la fois forte mais soumise. Soumise pour pouvoir satisfaire le moindre de ses désirs, et forte puisque, généralement, les gens comme lui ne s'embête jamais avec les faibles...

Voila maintenant que je sentais non plus mon bas-ventre chauffait, bien que je me sentais toujours aussi excité, mais c'était cet autre orifice désormais qui chauffait terriblement. Ce n'était pas du à la chaleur de mon corps qui avait visiblement augmenté, non bien sûr que non, c'était à cause de son sexe aussi chaud que des braises qui s'enfonçait peu à peu en moi. Je le sentis se cambrer et l'entendre râler de plaisir me fit frémir. Un son pareil ne pouvait qu'être agréable à un entendre, comme une douce mélopée, une délicieuse mélodie à mes oreilles. J'en aurais presque gémis de plaisir! Et a nouveau, sa virilité reprit son chemin vers les profondeurs de mon intimité, s'enfonçant encore un peu plus. Je tentais de me détendre malgré la taille impressionnante de l'engin qui se glissait encore en moi, j'y arrive bien évidemment mais il fallait une volonté de fer pour pouvoir l’accueillir, se concentrer pour surtout ne pas se crisper et l'empêcher d'avancer.

Par ailleurs, je sentais que je manquais déjà de «place» pour l'accueillir, il fallait insister et pousser un peu plus. Je sentais que mes jambes s'étaient légèrement écartés pour pouvoir le laisser passer, que mes fesses gagnaient en volume. Mais bon Dieu! Que c'était bon de le sentir enfin!

Je poussais un soudain cri de plaisir alors que je le sentais grandir encore en moi. S'était-il enfoncé un peu plus en moi? Loin de là! Je me retournais légèrement et l'apercevais. Ainsi, il avait vraiment l'allure d'un animal. Il avait encore grandit, ses bras et ses cuisses s'étaient encore épaissis, ses muscles ressortaient, comme si il venait à l'instant de faire une extraordinaire séance de musculation. Cette crinière blanche qui venait d’apparaître tout autour de son cou, et sa langue, qui pendait sur le côté... Vraiment, il avait tout d'un véritable félin, un lion, un animal... Un mâle dans toute sa splendeur! J'en aurais presque envie de le repousser de le taquiner et d'insister pour qu'il prenne encore du volume.

Je me retournais et poussais un délicieux grognement en sentant ses mains venir se poser sur chacune de mes fesses. Je me sentais si soumise à sa volonté, c'était si agréable, il était si désirable, je me sentais comme sur un nuage, j'étais quasiment au «paradis»! Un frisson me parcourut alors que sa longue langue passait lentement sur mon dos. J'avais bel et bien sentis ses immenses canines venir «caresser» ma nuque et mes épaules et j'en étais plus qu'heureuse. Il m'écrasait contre la pierre de tout son poids, il s'imposait à moi et j'aimais tellement cela que je ne pouvais m'empêcher de gémir. Mes cuisses suivirent les siennes, et je le sentis de nouveau s'enfoncer un peu plus loin. Je redressais la tête, me cambrais sous lui et entrouvrais les lèvres tant le plaisir était immense. Ça entrait, se glissait et s'enfonçait peu à peu. Son sexe avait beau être grand et large, il semblait se frayer un chemin sans aucun problème.

Et je l'entendais lui aussi, râler et grogner de plaisir encore, oh bon Dieu, faites que ça ne s'arrête jamais! Entendre mon «maître» exprimer ainsi le désir et le plaisir qui l'envahissait c'était tout bonnement merveilleux. Mais ce qui l'était encore plus, c'était cette étreinte qu'il avait sur moi, cette façon de me tenir si serré contre lui. Je me sentais prisonnière entre ses bras, j'étais sienne, j'étais sa victime, sa proie. J'étais tout ce que j'avais envie d'être!

Je l'entendais respirer de sa voix devenu bien plus rauque et grave contre mon oreille qu'il s'amusait à suçoter, sa queue de tigre continuait de se resserrait et de se desserrait au fur et à mesure de ses envies, et par moment même, il me privait d'une nouvelle inspiration et à la place m'obligeait à respirer son haleine dont les effluves me semblaient si fruité et si boisé. Je gémissais chaque fois que je le pouvais, criais par moment ou soupirais simplement quand sa queue de tigre se serrait un peu plus sur ma gorge.

Alors que j'entrouvrais les paupières, je vis une ombre bouger plus au loin devant moi, dans la forêt et j'en souriais. L'idée que nous étions observés et que ces types ne réagissaient pas, qu'ils étaient cachés quelque part dans leur coin sans rien faire, je m'imaginais déjà les expressions qui se dessinaient sur leurs visages et tout en m'imaginant que l'un d'entre eux se trouvait devant moi, je leurs lançais un sourire narquois, j'affichais un large sourire espiègle. J'en avais presque envie de m'en vanter.

Et il reprit de plus belle. Son sexe reprit son chemin, il continua à s'enfoncer lentement, doucement mais sûrement. Ça entrait petit à petit et j'en étais la première étonnée mais bon sang, ce que j'en étais satisfaite! Si l'engin avait été moins épais et moins grand, si la chose avait eu des proportions normalement alors non, ça n'aurait pas été aussi bon, et je n'en aurais pas retiré autant de plaisir alors oui, j'étais pleinement heureuse qu'il m'emplisse ainsi qu'il vienne s'enfoncer encore et encore. J'avais le souffle court et mon cœur qui s'était mit à battre si puissamment dans ma poitrine, il avait finis par adopter un rythme vraiment irrégulier si bien que j'en tremblais, mon corps tout en entier frémissait et tremblait.

Et au fur et à mesure qu'il avançait, je le sentais, je sentais cette chaleur qui émanait de sa virilité et qui m'emplissait peu à peu. J'étais presque capable de suivre son avancé en moi! Je me mordais violemment la lèvre inférieur, on y était presque, lui-même s'était presque glissait jusqu'au bout et j'adorrrrrais cela, je m'en réjouissais et n'attendais plus qu'une chose, qu'il se mette à voyager entre mes fesses. Je le sentis s'arrêter alors qu'il en restait encore tant à faire entrer. Je grognais d'abord de mécontentement puis gémissais à chacun de ses baisers et chacune de ses morsures. Ses doigts se glissèrent à nouveau entre mes lèvres, et se mirent à jouer avec ma langue, la tortillant et l'effleurant. A ses paroles j'avais envie de lui répondre qu'il était temps qu'il se glisse entièrement en moi, que je n'attendais que cela, que ce que je désirais le plus au monde, c'était lui, mais avant que je ne dise quoi que se soit, je sentis sa virilité se retirer lentement et se poser sur mon dos. Elle était encore plus chaude que ce que j'avais pu croire et j'en frissonnais.

Je voulais protester mais bientôt, de nouveau, il se réintroduisit en moi, s'enfonçant et me pénétrant une nouvelle fois, bien plus facilement que la première fois. Je me cambrais, et gémissais profondément, criais même de plaisir. Bon Dieu, c'était bien meilleur que tout ce à quoi j'avais pu goûter jusque là. En l'entendant, je ne pu m'empêcher de sourire. Gourmande, vraiment? Oh oui! Je ne doutais pas de la chose, tout comme je ne doutais pas qu'un jour je finirais par réclamer à ce qu'il me prenne encore une fois. Même si l'attente avait été longue, même si le félin qu'il était avait pris un malin plaisir à me faire attendre, à me faire patienter le plus longtemps possible, je savais que c'était bien trop bon pour ne pas être vécu une seconde fois.

Cette fois, d'un coup de rein bien appuyé, il s’enfonça profondément, si profondément que je le ressens jusqu'au fin fond de mes entrailles. Il s'enfonce sans problème jusqu'au bout, sans un seul arrêt. Bientôt je sens qu'il est tout contre moi, je sens ses mains qui se posent de nouveau sur mes fesses et qui semblent les serrer délicieusement autour de son sexe qui s'est finalement glissé tout entier en moi par cet autre orifice.

Mon corps tout entier s'est cambrais, arqué , le dos creusé, j'ouvrais subitement les yeux et poussais un profond cri de plaisir. Ça y est, il y était, enfin! Le cœur affolé, je tentais maladroitement de reprendre ma respiration, laissant échapper au passage de la buée qui se glissait hors de mes lèvres. Je me détendais au fur et à mesure du temps qu'il passait entre mes fesses. Les secondes s'écoulaient rapidement et je m'y habituais peu à peu, à cette présence si «étouffante». Son corps appuyé contre le mien, je gémissais doucement alors que je le sentais comme «pulser» tout au fond de moi. Son visage contre le mien, je tournais légèrement le regard vers lui, lui offrant ainsi la possibilité de remarqué à quel point mes yeux s'étaient voilés de plaisir. J'en profitais également pour venir frotter mes joues contre les siennes et chaque fois qu'il tentait de capturer mes lèvres des siennes, je faisais mine de l'éviter, de lui résister un peu, juste dire de le taquiner.

Mais ce à quoi je ne pu résister, ce fut à ses griffes qui venaient parfois effleurer mon intimité qui, comme jalouse de mon entrefesse, était devenu tout aussi humide. Ondulant légèrement, je poussais des gémissements et me mordillais la lèvre inférieur alors que c'était cette fois ses bourses qui me semblaient bien pleines et rondes qui vinrent s'écraser contre moi.

Mieux encore, c'était ses mains qui se mirent à voyager sur mon corps, le parcourant comme si il était un précieux trésors et qu'il ne lui appartenait qu'à lui. Oh oui, bon sang, je ne voulais être qu'à lui, rien qu'à lui et à personne d'autre. Être un peu comme son jouet... Entre ses mains je me sentais si délicieusement femme, «libre» bien que soumise, pleinement soumise à son maître.

Avant qu'il ne commence ses mouvements, je le sentis faire une pause, comme si il cherchait à ce que je m'habitue à cette présence, comme si il cherchait à me «rassurer», il devenait soudain bien plus doux, ses jambes se mêlèrent aux miennes et ses pieds venaient même caresser les miens. J'en étais étonné bien qu'agréablement. Je le sentais bouger doucement puis enfin, les va et vient commencèrent, d'abord très lentement et légers, puis un peu plus rapide et long. Il en sortait presque parfois le bougre, avant de s'enfoncer à nouveau, tout au fond.

C'était si... Délicieux, Bon Dieu! Je poussais des cris de plaisir et gémissais au fur et à mesure de ses mouvements. Lorsque ses doigts quittèrent mes lèvres, je les suivis du regard et finissais ainsi par plonger mes yeux dans les siens. Je l'entendis prendre la parole et ce qu'il me dit me fit largement sourire, un sourire espiègle. Alors, sans plus attendre, je me mettais à pousser des petits cris plus intenses encore, en redemandant encore et encore entre deux gémissements ou soupirs. Je me cambrais, m'amusais à me donner en spectacle. Pour un peu, j'en aurais presque envie d'exagérer les choses...
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Zarsh

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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeVen 22 Mar - 16:33

Ses mains... Ses doigts glisssent, passent et repassent sur sa peau huilée par ces jolies perles de sueur qui éclatent sur sa peau, la font luire et lui permettent alors de glisser comme une foutue savonette sur son dos avec son corps, elle méritait cette gratitude après tout, elle méritait certainement mieux qu'un monstre dans son genre qui la sodomise au beau milieu d'une forêt, mais c'était trrrop tard, elle avait choisi sa récompense, et bon dieu... Il avait plutôt l'impression que c'était la sienne, s'abreuvant de la fraîcheur de ses chairs qu'il envahit à coup élancés et souples de ses reins, qu'elle est belle, si belle et désirable ainsi soumise, ainsi offerrrte, tant qu'il s'en mord parfois la langue et poses son regard droit devant lui pour éviter de laisser ses yeux et son imagination travailler, au profit d'enfournades longues et profondes, tirant la longueur de sa langue par dessus le balcon rose de sa lippe inférieure, rien que le simple fait... Le simple fait d'oser imaginer ce qu'il est en train de lui faire, là sur ce rocher bien lisse, comme un galet érodé et aplani par des milliers, si ce n'est des millions d'années...

Non, il ne devait s'oser à l'imaginaire, même en fermant les yeux, la scène était à la fois si magnifique, si belle et tellement obscène, fascinante d'obscénité, cette puissante et sauvage créature rugissant du plaisir bien reptilien, primaire, de la soumission de sa proie, et cette "chose" qui ne cesse d'aller et venir entre ses reins, trop large, trop grosse, trop chaude... Pour être tout bonnement qualifiée d'humaine, non il ne devait pas, pas former l'image de ce qu'il se passe dans son foutu crâne s'il voulait en profiter longtemps... Qui sait quand il aurait "droit" à nouveau à ce genre de plaisir bien trop rare... C'est sans doute pourquoi ses allées et venues se font à un rythme de "croisière", ni trop vite, ni trop lent, plaquant parfois son corps, ses hanches bien contre ses fesses pour les écraser des muscles contractés de son bas ventre, puis distendus et agités par l'excitation, laissant les proportions presque "vulgaires" charnellement excessives de son gourdin prendre possession de ces territoires.

Quelle merveille, de la sentir se détendre après quelques petites secondes d'effort et il faut bien l'admettre, d'incomfortabilité face à sa taille, quelle extase et quelle délivrance d'être ainsi pris entier dans cette jolie petite chose, qui ne bronche ni ne rouspète, un courage qu'il lui admet et reconnait face à ce qu'elle "affronte", et au contraire... Bien au contraire... S'ouvre toute entièrrre à ce plaisir, détendue, relachée et relaxée à souhait, le laissant glisser de mieux en mieux, de plus en plus facilement, la bourrer, la labourer, de manière si fluide et lubrifiée, ça vaaa... ça vieeent... Quelques sons humides de "bourre" charnelle se font entendre de temps à autre, ne faisant qu'ajouter à la scène sa délicieuse petite touche incongrue, excitante, s'élevant dans les airs parmis les gémissements et petits cris inextinguibles de son petit chaton qu'il enfourne jusqu'a la garrrde.

Elle l'a bien senti se "métamorphoser" légèrement dans son dos, poussant un long râle surprenant de satisfaction quand il est devenu un peu plus massif encore, comme si... Non pas comme si, elle adorrrait ça, alors il n'hésita pas à lui faire partager l'épaisseur et la masse, le poids de ses muscles autour de son corps enserré autour de ses bras, de ses énormes paluches la possédant, lui englobant si aisément la poitrine, qu'il graffigne plus sauvagement du bout de ses griffes, dieu que cette offrande lui était délicieuse, qu'il aurait aimé que ça se passe de façon plus intime encore, le "démon" en lui même n'a d'yeux que pour cette jolie petite chatte et les réactions qu'elle lui offre, goûtant, se délectant du moindre mot, soupir, glapissement sortant de ses magnifiques lèvres, et quels regards... Quels intenses regards ils partagent... Une complicité électrisante, défiante et frissonnante car un rien "malsaine" dans cet acte "vil", complicité magnifique de leurs regards qui se croisent, et se comprennent bien par delà ce qui est possible de palper par la simple image...

Il sait alors qu'elle aime lui être soumise, qu'elle crève d'être ainsi à lui, autant qu'il crève bon et dur de la sodomiser comme la saloperie de bête démoniaque qu'il peut être, que dans la saveur de cette folie de débauche pure, salace à souhait, rien ne pouvait les atteindre, rien ne pouvait atteindre l'intensité du plaisir qu'ils ressentent l'un et l'autre, elle sait qu'il sait, et il sait qu'elle sait dans cet échange, la profondeur de sa perversité et de son sadisme qui ne la dérangent pas, qu'elle encourage même... A se demander finalement, qui en apprends le plus... à l'autre.

Trrrès bien... Alors il se fera un peu plus sauvage, attrapant ses poignets et tirant sur ses bras pour cambrer et arque bouter son dos, au point de l'assouplir assez pour tendre son visage vers lui en "tirant" la encore sur sa queue de tigre pour dresser son visage et le tendre vers l'arrière, l'embrassant avec gourmandise, bouffant littéralement ses lèvres, ses allées et venues se font plus rapides, mais pas moins longues et profondes ! Aussi bien executées que ses coups de soc claquent de bon coeur quand son rebond pubien rencontre sa peau en sueur, quand ses énormes bourses lui flagellent aussi son magnifique papillon de plaisir toujours enflé et rougi des traitements buccaux qu'il lui à longuement offert, ravivant la flamme qui aurait pu s'éteindre là aussi.

Et ça claques et claques encore, bourres et lamine son incroyable petit cul qui se fait marteler, piloner par ce bon salaud, il la rabat sans cesse vers lui en tirant en rythme sur ses bras, elle, dressée à "quatre" pattes, et chaque coup de reins percutant sur son magnifique fessier semble l'élever dans les airs de quelques centimètres, au point où elle s'en dresse, s'en dresse peu à peu, encore, jusqu'a ce que ses genoux décollent du sol, jusqu'a ce que même ses doigts de pieds ne fassent plus qu'effleurer la pierre, puis ne touche plus le sol, ses énormes paluches ayant laché ses poignets pour attraper ses hanches et la lever et redescendre lui même sur sa lance.

Ses talons se lèvent et redescendent, ses cuisses se tendent et se distendent à chaque foutue embardée, ça devient drrrôlement sauvage, de plus en plus sauvage, il "plante" ses dents dans sa nuque, ses longues canines, sans y percer la peau pour autant, elles enfonçent juste la peau et la chair pour se faire "sentir" assez appuyées, légèrement douloureuses peut être, mais pas à l'en faire saigner, juste assoir encore plus, si c'était encore nécessaire à ce stade, sa prédation, sa domination bestiale, il réalise que c'est idiot et lèche la zone qu'il à ainsi mordue un peu fort.

Serrée entre ses bras, culbutée au dessus des eaux, il l'enserre dans une étreinte plus "cajoleuse" et affective semble t'il, entre ses bras, cherchant ses lèvres pour les mordiller et les enfler, les irriter du passage cisaillant de ses crocs, car elle possède des lèvres à se damner, de belles lèvres voluptueuses, et de grands yeux si intenses, si expressifs... Sa queue de tigre libères enfin sa gorge et s'en prends désormais à ses seins, qu'elle enroule tous deux, passant en "huit" et les étranglant à leur base, encore une fois par différences de pressions, s'amusant de les voir légèrement rougir eux aussi, les sensibilisant à mort avant que ses mains ne viennent parachever le travail en "branlant" littéralement ses mammelons de la zone "étranglée" par sa queue à la fin de ses pointes, ah putain GrRrrrr cette mignonne petite chose dévouée et offerte à ses "besoins" les plus vils et démoniaques lui plaisait tant, et ça se ressentait dans ses doigts nerveux et un peu plus "serrants", fermes sur sa poitrine, au bon bout de ses griffes "masturbant" ses tétons, les astiquant avant de tendre ses seins à sa bouche et les mordre, les bouffer, tout comme il venait de dévorer sa bouche de baisers mordillés.

Il craignait, il craignait de devenir de plus en plus "douloureux", bien que sa "sauvagerie" monte doucement, crescendo, il aimait "claquer" ses hanches, ses fesses, en y laissant parfois quelques traces, de griffures effleurées du bout à peine sorti de ses griffes au bout de ses phalanges, laisser ces petites, fines marques de griffures par ci, par là, rajoutant à tout ce joyeux bordel leur fin "picoti" de douleur qui n'était encore jusqu'ici, de la chantilly sur le gateau du plaisir qu'ils prenaient...

Mais la cerise ne tarda pas à pointer le bout de sa "fraise" quand il décida que son petit "cul" en avait vu assez, il était temps de réellement lui faire plaisir à cette petite garce et de cesser de penser uniquement au sien, même s'il était évident qu'elle adorait ça, il était sûr qu'elle n'attendait que "ça" avant qu'elle ne se lasse d'être sodomisée, il ne lui en laissera pas le temps, l'étendant dos sur la pierre, il vient poser son énormité encore terriblement chaude et trempée sur son ventre, lui écartant à nouveau les cuisses.

Se dressant devant elle avec toute la quintessence farouche et indomptable de sa personne, sublimant ses rayures en rrrraclant dans un mouvement balancé, sa verge râpeuse sur les ailes de son papillon, d'avant en arrière il la faisait glisser en longueur sur son sexe, il se bouffait, dans un sourire plissé,quelques mèches de cheveux humide collant à son visage, qu'il mordait du bout des lèvres avant de se les dégager vers l'arrière, son regard plissé de malice lui promettait l'intensité de milles et un supplices à venir, et s'amusait de la voir prendre "part" autant psychologiquement que sexuellement à la chose, même si c'était à proprement dit, bien difficille de réfléchir convenablement dans une situation pareille.

En regardant son corps, en faisant l'erreur de glisser à nouveau ses yeux sur elle, il sent poindre son plaisir un peu prématurément, mais surtout... surtout une envie colossale, insoutenable, en voyant ses belles lèvres charnelles ainsi irritées par les frottements et "claquages", flagellations de ses bourses, sa langue ne fait à nouveau qu'un tour sur ses crocs avant qu'il ne se pose à nouveau à quatre "pattes" devant elle, et "bouffe" littéralement sa chatte avec une drrrôle d'envie, une envie furieuse, plus râpeuse et raclante que jamais sa langue appuye fort, très fort sur ses chairs en les râclant d'une putain d'envie charnelle, ses griffes pinçant la peau de ses cuisses tant il les empoigne, sa "gueule" s'avançant et mastiquant pratiquement toute sa zone pubienne, il mords, doucement certes, mais mords bien et s'appuye divinement sur toute cette zone matricielle, l'emportant à nouveau dans des embardées grognées, voire même rugies ! Rrrrugies dans ses chairs, rugissements et ronronnements incroyablement vibrants mourrant étouffés dans ses magnifiques entrailles, la passion et l'ardeur qu'il y met ne semblent pas avoir de limite, et peuvent même paraître, effrayantes, mais c'était si beau, et si bon pour le vil lion en rut qu'il était qu'il ne pouvait s'empêcher, de goûter à cette hair attendrie et déjà si belle, si bien irritée et rougie, que ça en appellait forcément à des envies sauvages et "naturelles" chez cette créature.

Sa queue de tigre flagelle son bas ventre, ses entre cuisses, tandis qu'il continue de lui dévorer la chatte avec tout l'appui et la pression que lui offre la puissance de sa nuque et son dos, ne la laissant pas lui échapper, non, ne laissant pas la moindre chance, la moindrrre "pitié" au plus petit mouvement de bassin qui essayerait de s'échapper à ce plaisir, non, il ne la laissera pas souffler, sa bouche, son corps, suivront, onduleront, ne lâcheront décidément rien, suivant parrrfaitement la moindre embardée de son bassin pour la suivre et appuyer même, bieeen plus fort sa langue et la sucer de ses lèvres en n'en laissant pas la moindre miette lui échapper, ses paluches s'assurant aussi qu'elle soit rivée à ses mâchoires comme sur un siège.

Elle méritait ça, et bien plus encore, si belle... Si jolie... Bien plus que lui et sa monstruosité en tout cas, mais pour l'instant il faudra qu'elle s'en contente, il espère que lorsque "Zarsh" redescendra sur terre, reprendra un peu ses moyens, il ne s'en "voudra" pas une énième fois pour ça, pour s'être laissé aller, avoir laissé une partie de son démon "dominer" ses désirs et ses pulsions, pour le moment il n'y avait rien à regretter, n'est ce pas ?

C'est seulement après avoir à nouveau pris le temps de bien lui travailler le sexe avec ses mâchoires et sa langue qu'il se redresse, s'étends lentement, longuement comme un serpent rampant sur son corps huileux, en sueur, tremblant comme une feuille morte qu'il lui râpe de façon plus rapide et appuyée, son membre entier sur ses lèvres, attrapant les siennes pour rarement la laisser respirer entre deux happements humides de ses lèvres, il happe, happe et l'embrasse, longuement et langoureusement, envahissant sa bonne bouche et sa gorge avec sa longue langue, le désir de cette créature est si intense et sauvage, elle doit se sentir comme un morceau de chair désiré, pétris et graffigné de toute part, ses griffes s'enfouissant dans sa chevelure pour lui soutenir la tête dans la longueur de ses baisers profonds, de plus en plus mordants, chauds, humides... glissés de leurs lèvres et excitants à souhait... Pendant lesquels son bassin accélère les vas et viens glissés sur sa vulve dont les lèvres "souffrent" la râpe et le grappellement interminable des aspérités de son sexe, la faisant et se faisant à nouveau "languir".

Les baisers ne cessent de pleuvoir, les légères griffures et entailles dans son dos aussi, sur ses fesses, partout, partout et dans tous les angles, elle est sienne, il la veut sienne, marquée où non de ses griffes, il veut son corps, sa chair, ses yeux dans les siens, se fondre là en elle et la dévorer de l'intérieur, ce que son membre ne tardera plus à faire car lui aussi à une limite à ce qu'il peut "supporter" avant de s'écoeurer de ses propres "jeux" qui durent et durent, son sexe s'enfonce, écartent ses lèvres, il n'a pourtant pas encore arrêté de lui mordiller la langue, de l'enlaçer avec la sienne, la sortir de ses lèvres pour la sucer, lui graffigner les épaules ou les fesses, il la pénètre enfin, et quand il s'enfonce en elle et qu'il ressent les merveilles oubliées d'un tel endroit il louche aux cieux en fermant doucement les lèvres, entrouvrant béatement la bouche en ne prononçant plus aucun "son", si ce n'est un ronronnement aussi irrégulier qu'une vieille chaudière !

Son corps se crispe magnifiquement sur celui de Jade, ses griffures se sont stoppées, ses baisers sauvages aussi, ne reste soudainement que la "pureté" de l'instant, comme si le fait de la pénétrer de cette manière "sanctifiait" et apaisait ses ardeurs par une quelconque intervention divine, où n'était ce là, que la "surprise" de cette sensation oubliée ? C'est soudain plus tendre... Plus doux... Et il en rougit aussi, s'en empourpre, c'est tout à fait "différent" de ce qu'ils viennent d'échanger plus tôt lors de cette sodomie profonde et festive...

Mais c'est là que le bas blesse... C'est précisément à cet instant où la vigilance du Lion Blanc est retombée, où il est concentré sur cette sensation pure, qu'une des ombres semble prendre l'initiative d'un lancé de couteau, qui sera suivi d'un flèche qui atteindront respectivement le dos et la fesse droite de l'hybride, qui se cambrera de douleur en se retirant précipitemment pour attraper son arme à distance, qui, était tombée dans le lac à force de "retourner" Jade dans tous les sens, il faut l'admettre et c'est on ne peut plus logique.

Une deuxième salve de flèches sera tirée dans leur direction lorsqu'il se retournera, s'interposant entre les projectiles dangereux et Jade peut être encore étendue sur la pierre, il ne pouvait pas réellement bouger de là sans qu'elle ne risque à son tour de se faire "percer" par un projectile, cette seconde salve fut acceuillie dans la chair d'une épaule, la cuisse et par réflexe, l'une d'entre elle destinée à sa gorge sera "attrapée" au vol par la chair de sa paume, perçée évidemment, par l'objet pointu et aiguisé, il referme sa paluche dessus en brisant le bois, un rugissement de colère fait s'envoler une nuée d'oiseaux à plus d'une mille à la ronde, cette fois une rage d'un tout autre âge monte dans le sang de l'hybride, il ne se retourne pas vers Jade mais lui demande, d'un ton qui ne souffre pas la réplique :


"-Si tu bougeais de là, je pourrai peut être éviter de me faire trouer la peau plus que nécessaire... Ca serait dommage de gâcher tout ton travail... Retournes en ville, Tu as la promesse qu'on finira ça plus tard."


Il n'avait pas cru qu'ils auraient le culot de les interrompre, finalement il pouvait très bien se tromper, ils avaient choisi le meilleur où plutôt, le plus mauvais des moments pour le foutre en rogne et le frustrer, oh, il se voit déjà faire de la bouillie avec leurs pathétiques petites gueules entre ses "paluches" et les étrangler avec leurs intestins avant de les pendre aux arbres pour en faire des "exemples" intimidants pour les prochains qui s'y oseraient...


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MessageSujet: Re: Cascade à l'orée de la forêt   Cascade à l'orée de la forêt Icon_minitimeSam 23 Mar - 20:52

Je le sentais tout contre moi, je le sentais glisser contre mon dos tout comme ses mains qui voyageaient si agréablement sur tout mon corps, maintenant recouvert d'une fine pellicule de sueur. Les coups de reins allaient bon train, son sexe se glissait en moi de plus en plus rapidement et, bon sang, ce que je pouvais aimer ca! J'en gémissais, criais même parfois, et me cambrais quand ses allers et venues se faisaient plus profonde encore.

Alors, lorsque ses mains vinrent englober ma poitrine, que ses griffes se mirent à la graffigner, je poussais de nouveau gémissement, plus fort encore que les précédents. Bon Dieu ce que je pouvais aimer cela! Je me laissais faire tandis qu'il tirait doucement sur mes bras, m'obligeant ainsi à m'incliner peu à peu vers l'arrière. Mon visage suivit le même parcours et je cherchais alors à répondre à ses baisers bien que trrrrès sauvage, j'étouffais ces petits cris de plaisirs qui remontaient le long de ma gorge contre ses lèvres alors que ses allers et venues se faisaient plus rapide encore.

Et alors que son sexe ne cessait de glisser et de s'enfoncer, de faire des mouvements de va et vient, si délicieux, je sentais que mon corps se redressait peu à peu, s'élever dans les airs jusqu'à ce que mes pieds n'effleurent même plus la pierre. Tout cela était si bon! Je ne pouvais pas m'empêcher de gémir et de soupirer. Le mieux n'était pas encore arrivé! Je sentis ses mains passer de mes poignets à mes hanches, me faisant lui-même descendre et remonter sur sa virilité.

Tout cela devenait sauvage, si sauvage, encore, oh oui, bon sang, par pitié, faites qu'il ne s'arrête jamais! Poussant un profond cri de plaisir, je sentais ses canines se planter dans ma nuque. Ce n'était pas si douloureux, mais il m'avait prise de court, et j'étais prête à lui en réclamer encore, mais je compris que ce n'était pas nécessaire, lui qui léchait l'endroit où il m'avait mordu, sans doute regrettait-il ce geste...

Je me tournais vers lui alors, cherchais moi aussi ses lèvres, et lui rendais chacun des baisers qu'il me donnait. Son étreinte se fit plus tendre, plus douce qu'elle ne l'avait jamais été jusque là et même si, jusque là, tout cela avait été loin d'être doux, je ne pouvais dire que c'était désagréable, bien loin de là, cela faisait ressortir un peu plus encore la sauvagerie du moment. Je sentis sa queue de tigre s'enrouler autour de ma poitrine, appuyant sur celle-ci par pression, et j'en gémissais, plus fort encore que depuis le début de ce moment charnelle. Mais, lorsque ses doigts vinrent achever le travail, c'était de nouveau de petits cris qui s'échappèrent de mes lèvres, mieux encore, ce fut lorsqu'il attrapa mes seins, les amenant à ses lèvres. J'en fermais les yeux et criais de plaisir, encore et encore. Au bout de quelques secondes de cette nouvelle et délicieuse torture, je crus que j'allais défaillir, je crus que le plaisir allait déjà m'envahir et exploser.

Je sentais ses mains, ses griffes voyager sur mon corps, je savais qu'il laissait ses «marques» sur moi, comme si il cherchait à marquer son territoire. Je le savais, je le sentais, il y avait par moment de la douleur qui s'insinuait, apparaissait, ici et là, mais je n'en avais cure, le plaisir était bien trop grand, trop important pour que je me préoccupe d'autre chose.

Lorsque tout s'arrêta. Il se retira et alors, alors qu'il me retournait sur la pierre, je sentis son sexe venir se poser sur mon ventre. Il est terriblement chaud et si.. humide. Je baissais alors les yeux, le regardais entre mes cuisses ouvertes et m'en mordais la lèvre inférieur. Bon Dieu, j'allais encore vivre un pur instant de bonheur.

Sa virilité commença de légers allers et venues sur mon intimité, me faisant gémir de nouveau. Je relevais les yeux sur lui, me mordais la lèvre inférieur de le voir ainsi. Il semblait tout aussi impatient voire plus impatient encore que moi. Mon bassin se mit à onduler lentement alors que je plongeais mon regard voilé de plaisir dans le sien.

Je suivis, vis ses yeux glisser sur mon corps. Je ne m'attendais cependant pas à ce que de nouveau il se mette à quatre pattes devant moi. Cette fois, quand sa langue vint effleurer mon intimité, je me pinçais les lèvres, tentais de retenir ce gémissement qui remontait le long de ma gorge. Je sentais ses griffes s’enfoncer légèrement dans la peau de mes cuisses tant il les serrait entre ses mains. Sa langue râpeuse faisait de nouveau des voyages sur mon sexe, je n'en pouvais plus. Je ne pu me retenir plus longtemps, je soupirais d'abord puis gémissais et enfin criais de plaisir. Voila maintenant qu'il se mettait à mordre, doucement mais de façon bien appuyé malgré tout. Je voulais me retirer, mais je ne le pouvais, il me tenait si fermement que je ne pouvais pas faire le moindre geste, pas même onduler du bassin. Il se mit alors à rugir, et ses ronronnements augmentèrent encore en intensité. Sa queue de tigre était elle aussi de la partie, elle me portait de faible coup au niveau du bas ventre mais bon sang, ce que cela pouvait être excitant!

La tête penché vers l'arrière, je poussais un léger soupir alors qu'enfin il s'arrêtait. Je tournais la tête sur le côté, tentais tant bien que mal de retrouver un rythme cardiaque normale. J'avais le souffle court et je n'en pouvais plus. J'avais du mal à résister à chacun de ses coups de reins, le plaisir m'envahissait, grandissait de plus en plus et je le sentais, il était prêt à exploser, à se libérer en moi. Mais il fallait que je me retienne, encore un peu, juste un peu...

Je me reprenais alors qu'il s'étalait lentement et délicieusement sur moi, pendant que sa virilité se frottait amoureusement et de façon bien appuyé sur mon sexe déjà bien humide. Je n'eus pas le temps de gémir ou quoi que se soit, déjà il happait mes lèvres, les capturait et m'embrassais, faisait jouer sa langue avec la mienne, et il ne me laissait guère le temps de respirer, aussi, je ne pu faire autrement que d'étouffer mes gémissements contre ses lèvres. Ses baisers se firent de plus en plus profond tandis que ses va et vient contre mon intimité étaient de plus en plus rapide. J'en venais même à plaquer mes mains de chaque côté de son visage, laissant ses griffes parcourir mon corps tandis que son autre main maintenait ma tête.

Je sentais ses griffes me faire de légères entailles, sur les fesses et dans le dos, mais peu importait l'endroit, c'était toujours aussi délicieux. Mais bientôt je le sentis s'enfoncer lentement et doucement, légèrement en moi, au début je ne ressentis rien puis alors qu'il s'enfonçait un peu plus, je pu sentir une légère douleur s'insinuait en moi. Il fallait le rappeler, c'était la première fois que je me donnais ainsi à un homme et la première fois, disait-on, était souvent douloureuse... Je le vis se crisper au dessus de moi et je m'en mordillais la lèvre inférieur, ainsi posté, il était merveilleux et si désirable, un véritable mâle!

Et puis soudainement, je le vis rougir. Rougir oui! Sur l'instant, je ne compris pas pourquoi puis alors que je plongeais mon regard dans le sien, je me sentis moi aussi rougir. Voila qu'une certaine rougeur avait envahis mes joues et qu'elle s'étendait même jusqu'à la pointe de mes oreilles. Jusque là, tout avait été si... sauvage, je m'étais laissé aller à cette passion fougueuse, je l'avais laissé me dominer et, c'était vrai, j'avais totalement apprécié ce qu'il m'avait fait. Mais là, bien que je ne comprenais pas vraiment, je ne pouvais pas dire que ce moment de douceur n'était pas agréable. J'étais tellement concentré sur ses yeux que je ne remarquais absolument pas le couteau d'abord lancé, puis la flèche.

Alors, lorsqu'il se cambra soudainement de douleur, j'en écarquillais les yeux. Là aussi, je ne comprenais pas pourquoi. Néanmoins, je grimaçais alors qu'il se retirait et le voyais s'éloigner précipitamment... avant de se retourner brusquement et de me protéger d'une seconde salve de flèche. Je l'entendis rugir, comme un véritable lion le ferait alors, surprise, je fronçais les sourcils alors qu'il me parlait sans même me regarder. Partir? Maintenant?

Je me redressais légèrement et, apercevant pour la première fois les flèches qui s'étaient enfoncés dans ses membres, je sentis mes doigts se crisper sur ma poitrine. Je comprenais que nous étions alors attaqué.

La gamine qui m'habitait resurgis aussitôt, m'obligeant à me recroqueviller sur moi-même. Je devais fuir, m'en aller le plus loin possible. Mais... M'en aller, en le laissant seul ici, à la merci de ces ombres qui rodaient autour de nous depuis tout à l'heure? Impossible, hors de question même. Je sentais une certaine colère monter en moi. De quel droit intervenaient-ils maintenant? De quel droit s'en prenait-il à mon mâle? Je me redressais lentement et sans que je ne réussisse à me contrôler, je sentais le pouvoir émaner de moi, par chacun des pores de ma peau.

Mon regard se fit ténèbres, mes pupilles s'étaient dilatées jusqu'à envahir entièrement mes yeux. Je ne me contrôlais plus, j'étais habité par une soudaine rage, immense. Je ne supportais pas que l'on puisse blesser celui qui m'avait tant donné jusque là. Alors, par la simple force de mon esprit, j'attirais subitement l'un des types vers nous et avant même qu'il n'atteigne le dessus de l'eau, son corps s'arracha en deux, chacune des parties se dissoudant aussitôt. Sans faire plus attention à cette réaction pourtant étrange, je tournais légèrement la tête vers un autre inconnu qui vola jusqu'à nous et, alors qu'il s'arrêtait juste face à nous à quelques mètres, je tendais la main vers l'arme de Zarsh qui se tourna lentement en direction de l'hashasin et tira aussitôt ce dernier dans sa trajectoire. La flèche se planta en plein milieu de son front, le réduisant en cendre.

J'avais érigé un bouclier, forgé par la simple force de mon esprit, qui nous entourait, nous englobait et nous protégeait. J'en fis léviter un troisième, et alors qu'il s'arrêtait brusquement, ses mains se levèrent et se dirigèrent lentement vers sa gorge. Bientôt, elle se nouèrent autour d'elle et se resserrèrent lentement, l'étouffant ainsi . Sans plus de remords, je balançais le cadavre un peu plus loin, le lançais même sur un autre de ces types pour alors faire venir le dernier vers moi et lui faire bouillir le sang jusqu'à ce que ses artères éclatent. L'hashasin encore vivant fut tiré avec violence vers nous, le pauvre semblait cloué au sol et ne pas pouvoir bouger tandis que, malheureusement pour lui, chacun de ses couteaux de lancés et de ceux de ses compagnons s'élevaient dans les airs. Et alors, ils s'abattirent sur lui, lui transperçant la peau de toute part.

Plus aucun de ces hommes n'étaient encore vivant, aussi, mes yeux reprirent une couleur normale. Je m’affaissais lentement sur la pierre, soupirais. Utiliser ce don s'avérait plus fatiguant que je ne l'aurais cru. J'entrouvrais les paupières et me rendais compte que mes mains tremblaient. Ce pouvoir qui m'envahissait parfois, j'avais d'horrible difficultés à le contrôler, il prenait le dessus sur moi lorsque des émotions fortes venaient bouleverser mon rythme cardiaque. Poussant un terrible soupir, je relevais les yeux vers Zarsh et me redresser pour m'approcher un peu plus de lui. Je faisais voleter l'onguent que j'avais utilisé un peu plus tôt jusque dans ma main.


Il faut... Je vais m'occuper de ces flèches, alors ne bouge pas d'accord?

Agenouillé devant lui, j'attrapais sa main. Il avait brisé la flèche mais ne l'avait pas ôté, aussi, j'attrapais ce qu'il en restait et tirais brusquement dessus. Mieux valait ne pas prendre son temps, la douleur aurait été plus grande. J'étalais alors la pommade sur la plaie puis effleurais sa mâchoire du bout des doigts.

Ca va, tu n'as rien? Laisses-moi regarder...

Je me redressais un peu plus, m'approchais encore de lui pour venir même me coller à lui et enfin apercevoir la flèche qui s'était planté dans son dos. J'étais fatigué mais encore une fois, mon don pouvait atténuer la douleur si je l'utilisais. Ce que je fis donc pour la lui enlever. J'appliquais aussitôt l'onguent. Il ne me fallut guère plus de deux minutes pour m'occuper des deux autres. Lorsque j'eus enfin terminé, je plongeais mon regard dans le sien.

Tu vas bien?

Je le regardais encore un moment, attendant une réponse, puis, n'y tenant plus, je venais plaquer mes mains sur son visage, sur ses joues, et l'embrassais à pleine bouche.
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