La caserne

La caserne est l'endroit où l'on trouve les soldats d'Elsweyr. Ils s'y réunissent tous et c'est de là que chaque tour de garde part. Le dirigeant de l'armée d'Elsweyr est le capitaine Angrifer Sil'Daltan. Il tient ses hommes d'une main de fer. Azoth est son bras droit, son plus fidèle lieutenant et également l'amant de sa gouvernante...

Angrifer arriva enfin à la caserne. Il échangea quelques salut respectueux avec les différents plantons avant de rejoindre son bureau pour discuter avec Azoth. Il voulait s'assurer que tout était parfait pour sa visite avec l'élue de son coeur; Mais à peine eut il franchit la grille qu'il sentit que quelque chose n'allait pas. L’atmosphère était pesante.A moins que ce ne soit lui qui se fasse des idées?? Il n'avait pas était des plus présent ces derniers temps. Mais non!! Quelque chose clochait, chose qui se comfirma en voyant la tête qu'avait Azoth en entrant dans son bureau. Celui ci se mit au garde à vous aussitôt et avant qu'Angrifer ne puisse dire la moindre chose , Azoth prit la parole.

Capitaine!!Je tiens à vous dire que moi et les hommes nous sommes fidèles. Nous sommes prés à démissionner si nécessaire!!!

Angrifer regarda Azoth ,éberlué.

Mais de quoi parle tu Azoth?? Démissionner?? Pourquoi? Que se passe t il donc?

Ce fut au tour d'Azoth d'être surprit.

Co....Comment?? Vous ne savez pas capitaine?

Azoth soupira avant de reprendre.

C'est vrai que vous avez était absent ces derniers temps. Mais personne ne peut vous en blâmer vu ce que vous avez subi. Je ....La régente de notre nouvelle cité a décidé de faire de nouvelles élections pour les postes à pourvoir . Le votre y comprit. Je doute que quelqu'un d'autre si présente mais sachez que notre soutien à tous vous est acquis. Nous ne voulons pas d'autre capitaine que vous!!Et si elle en décide autrement, il faudra qu'elle se trouve d'autres soldats également.

Angrifer accusa le coup. Jamais il n'avait pensé que sa fonction puisse être remise en cause . Mais aprés tout, ils vivaient en démocratie et cela ne lui faisait pas peur. La seule question qu'il se posait, était comment allait il pouvoir nourrir sa petite famille s'il perdait sa place. Il regarda Azoth et lui sourit.

Je te remercie Azoth. Mais je vous interdit de démissionner. La cité a grand besoin de gens comme toi.Je vais demander audience à Dame Sophélia et nous aviserons ensuite.

En ce qui concerne mon cas c'est tout vu, capitaine Angrifer. Ma cause vous est acquis.

Rien n'est joué , Azoth. Nous verrons bien. En attendant, pas un mot à ma dame. Au fait tout est prêt pour sa visite??

Oui Capitaine. Et nous sommes très honorés de la visite de votre dame.

Merci Azoth. Je vais allez la chercher . Pas un mot Azoth!! Je compte sur votre discrétion.

Azoth fit oui de la tête avant qu'Angrifer disparaisse .

Scarlett avait déposé Angrifer à la caserne avant de poursuivre sa route vers le quartier des artisans. Là, elle fit le tour de ceux qui lui avaient été recommandés, discuta avec chacun, prit les rendez-vous nécessaires à son domicile pour l'établissement des devis et fit même quelques achats impulsifs avant de revenir à la caserne, l'heure du repas approchant. Son époux devait avoir eu le temps de régler ses affaires et d'organiser sa visite à présent. Elle le savait anxieux de faire bonne figure devant elle, pour une raison qui lui échappait totalement, et lui accordait bien volontiers le temps et les opportunités nécessaires pour que tout soit aussi parfait qu'il le désirait quand elle arrivait. C'était si gentil et si attendrissant de le voir aussi désireux de lui plaire et de lui présenter des choses parfaites.

En approchant de la caserne, sa voiture fut arrêtée par un certain remue-ménage aux abords d'une échoppe ambulante. Croyant que tout se résoudrait vite, elle commença par se caler au fond de son siège pour attendre. Puis ele aperçut un enfant dans les bras costauds d'un soldat. Un enfant qui se débattait sans le moindre doute et qui criait qu'on le laisse tranquille ou quelque chose du genre. Elle entendait mal avec le brouhaha. Sur un signe d'elle, le valet vint lui ouvrir la portière et déplia le marchepied avant de lui tendre la main pour l'aider à descendre.

Elle gagna alors les lieux du drame et s'enquit de ce qui se passait en se redressant fièrement pour afficher autant d'autorité que possible. La femme du Capitaine de la garde n'avait aucun statut, aucun droit particulier, évidemment, mais les habitants d'Elsweyr aimaient leur Capitaine et respectaient son épouse, elle l'avait déjà constaté à de multiples reprises. Son visage était désormais connu de tous ou presque et on la savait juste autant que gentille. Quand le commerçant et le soldat lui eurent expliqué de quoi il retournait, elle considéra l'enfant à demi-sauvage qui continuait de ruer comme un fou, puis prit sa décision.

Elle versa le double de la somme correspondant au bien dérobé au camelot et demanda au soldat de confier l'enfant à son valet afin de l'emmener avec elle. Elle allait justement à la caserne et règlerait là-bas le souci en trouvant la famille de cet enfant ou en le confiant à qui de droit. Voilà comment elle se retrouva bientôt à nouveau dans la voiture en marche mais avec cette fois un petit garçon à demi nu et farouche sur la banquette d'en face. Sage et calme, les mains croisées sur les genoux, elle le considérait sans sourire mais sans paraître fâchée ou sévère non plus, seulement paisible et attentive.

- Je m'appelle Scarlett, commença-t-elle gentiment. Et toi, qui es-tu ?

Pas le moins du monde découragée ni offensée par le refus si manifeste du petit de lui parler, Scarlett s'anima en revanche quand il bondit à la portière, visiblement affolé. S'agenouillant derrière lui, elle posa une main légère et douce, gantée de peau très fine, sur son épaule pour tenter de le tranquilliser.

- Allons petit, ne panique pas... Explique moi donc ce qui te fait si peur... Je veux juste t'emmener avec moi à la caserne pour que nous trouvions où tu vis et qui s'occupe de toi... Mais tu n'es pas prisonnier...

Dans le même temps, elle fit signe au valet de nouveau et le cocher déporta la voiture sur le côté pour s'arrêter sans gêner la circulation. Le petit s'étant mis à couiner lorsqu'ils s'étaient mis en route, elle en avait conclu que c'était le mouvement qui lm'affolait et préférait donc retarder leur arrivée à la caserne en interrompant le voyage plutôt que de l'apeurer davantage.

- Je ne te veux aucun mal, tu sais... J'ai deux petits garçons à la maison. Ils sont bien plus petits que toi, mais je suis sûre que tu les trouverais gentils. Ils s'appellent Pelléas et Asturian. Et toi, tu ne veux toujours pas me dire quel est ton nom ?

Parmi ses achats de la matinée, il y avait des friandises et des douceurs qu'elle avait l'intention de rapporter au manoir. Au lieu de quoi, elle attrapa l'un des sachets de pralines et l'ouvrit pour lui en proposer.

- Tu en veux ? J'adore ça, moi. Surtout en ce moment, je n'ai pas souvent faim mais je suis très gourmande de sucreries et de pommes...

Et pour prouver ses dires, elle se mit à grignoter des pralines, laissant le sachet à sa portée pour qu'il en prenne s'il voulait.

Scarlett craignit un instant que le petit se rende malade à dévorer ainsi les friandises à s'en faire péter la panse, mais elle avait trop bon coeur pour songer à l'en empêcher quand il avait l'air si heureux de goûter ces bonnes choses et si affamé. Car s'il avait été pris la main dans le sac, c'était pour avoir dérobé un petit pain, elle le savait, et c'était donc qu'il avait faim. Lui laissant donc le paquet entamé, elle en ouvrit un deuxième de dragées et en croqua une distraitement, s'asseyant sans façons sur le sol de la voiture pour se mettre à la même hauteur que l'enfant.

- Amrod c'est très joli comme prénom, commenta-t-elle en hochant la tête avec sérieux. Et qui est Zuhbra ? C'est ton ami ? Un parent ? Tu crois que cette personne pourrait venir te chercher à la caserne si on lui demande ?

Plus elle y réfléchissait, plus elle le regardait et plus elle était certaine que cet enfant vivait dehors et comme un petit sauvage. À voir son pagne et sa coupe de cheveux, il n'avait pas vu un bain ni un peigne depuis des lustres et était pratiquement abandonné à lui-même. Mais qui alors était ce mystérieux Zuhbra ? Ne povait-il faire vivre décemment cet enfant ? Seigneur... Si elle ramenait encore une famille déshéritée à la maison, Angrifer allait finir par se fâcher. Il lui passait tous ses caprices, certes, mais au bout du compte c'était lui qui faisait vivre tout ce petit monde et les revenus du domaine s'ils étaient importants, n'étaient pas illimités. Enfin, il serait toujours temps d'y songer une fois qu'elle aurait rencontré le fameux Zuhbra.

- Est-ce qu'il y a un endroit où on peut trouver ce ou cette Zuhbra ? On pourrait y aller avec la voiture, ou à pieds si tu préfères, et ainsi tu nous présenteras... Et si Zuhbra a faim aussi, nous trouverons quelque chose à manger. Je suis invitée à la caserne, mais je suis sûre qu'il y aura de la place pour deux de plus... Où est-ce que vous vivez d'habitude, Zuhbra et toi ?

Terrifiée à l'idée qu'il dorme dans la forêt, elle tomba carrément des nues devant son imitation de Zuhbra qui était de toute évidence un félin.

- C'est un chat ? Zuhbra est un chat ?

Elle réfléchissait à toute vitesse cette fois et quand il s'approcha, elle fut presque surprise de croiser son regard si bleu, si près d'elle. Souriant avec douceur, elle prit une dragée dans le sachet avant de le lui tendre.

- C'est à manger, oui. Des dragées. Mais ne dévore pas tout, nous aurons un vrai repas au mess.

Son esprit fonctionnait toujours à plein régime mais elle ne comprenait pas, n'arrivait pas à saisir comment un chat pouvait prendre soin d'un petit garçon vivant dans la nature. Elle croquait sa dragée distraitement quand le valet vint lui demander s'il fallait se remettre en route. ils étaient en retard pour le repas des officiers à présent et elle s'en voulut de les faire attendre ainsi. Elle posa alors de nouveau une mains ur l'épaule du petit et se pencha pour lui parler avec douceur.

- La voiture va redémarrer à présent mais tu ne dois pas avoir peur, c'est comme une carriole ou les charriots des marchands ambulants, seulement on voyage à l'intérieur... Ça évite de marcher et ça va plus vite grâce aux chevaux qui la tirent... On va aller à la caserne où je suis attendue et ensuite on cherchera Zuhbra, tu veux bien ?

Il était si mignon ce petit ! Ça lui fendait le coeur de le savoir seul au monde avec son copain félin. Déjà dans son esprit s'était formé le projet plus ou moins conscient de supplier Angrifer de la laisser le ramener à la maison et l'adopter s'il voulait bien d'elle pour maman.

La calèche s'ébranla et rejoignit lentement le flot de circulation. Ils avançaient lentement heureusement compte tenu de l'intensité du trafic à cette heure et dans ce quartier, et elle s'efforçait de se montrer rassurante avec l'enfant tout en le laissant manger autant de friandises qu'il voulait. Tant pis s'il était malade, elle le soignerait. Et au moins il ne se goinfrerait plus à l'avenir, ce serait une leçon utile.

La caserne était en vue à présent et Angrifer aussi. Il faisait les cent pas devant la porte principale, manifestement inquiet de son retard et irrité par sa faim, même s'il ne l'avouerait pas. Rougissant de honte de l'avoir ainsi angoissé, elle se redressa et s'assit sur le siège pour lui faire un petit signe, puis souleva Amrod et le cala sur ses genoux.

- Voilà on arrive... Tu vois cet homme, là, qui attend ? C'est mon mari, Angrifer. Il est très gentil, tu vas voir. Et il va nous aider à retrouver Zuhbra. Il est très fort pour ça !

Elle souriait encore quand la voiture s'arrêta et qu'Angrifer ouvrit lui-même la portière pour l'aider à descendre. Elle cala Amrod sur sa hanche sans se soucier un seul instant de sa crasse, et prit la main que lui tendait son époux pour mettre pied à terre.

- Pardonne-moi mon retard, mon amour, j'ai trouvé ce petit en chemin et il nous a fallu du temps pour arriver jusqu'ici. Il y a beaucoup de circulation... J'espère que tes officiers ne sont pas morts de faim... Enfin bref... Je te présente Amrod...

Elle baissa les yeux sur le petit qu'elle serrait tendrement contre elle et lui sourit d'un air encourageant.

- Amrod, je te présente Angrifer.

Angrifer était descendu dans la cour où il attendait impatiemment l'arrivée de la calèche depuis déjà de nombreuses minutes. Minutes bien trop longue à son gout. Il sentit une sourde angoisse montait en lui. Ce pouvait il qu'il soit arrivé quelque chose à sa déesse. Il n'osait même pas y penser. Non! Cela n'était pas possible. Il le saurait déjà. Il avait pris soin de poster des gardes tout le long du trajet et avait même détaché un de ses hommes des plus sur comme garde du corps à celle qu'il adulait par dessus tout.Malgré tout , il n'arrivait pas à se calmer et la nouvelle que lui avait appris Azoth n'arrangeait en rien son tourment. Il avait donc fait sceller un cheval qu'il était sur le point d'enfourcher quand la calèche entrant enfin. Angrifer poussa un soupir de soulagement et se précipita pour ouvrir la porte à sa bien aimée.

Amour, tu es en ....

Angrifer regarda le petit être que tenait sa compagne. Que c'était il encore passé?Et d'où sortait ce petit .....Sauvage?? Il n'était pas des plus beau à voir. Un simple pagne miteux comme tout vêtement et d'une crasse qui ne datait visiblement pas d'hier. Et que faisait il dans les bras de sa compagne? Il écouta distraitement les paroles de celle ci sans quitter des yeux l'enfant. Trois quatre ans tout au plus , estima t il. Que faisait il sans parents? Angrifer soupira . Connaissant sa Scarlett, sur qu'elle allait vouloir le garder. Ils avaient pourtant déjà un fils adoptif et deux autres fils . Plus la petite à venir .....Enfin! La maison était grande et cela ne posait pas vraiment de problème sauf s'il perdait son emploi. Devait il la mettre au courant? Devait il lui refusait d'adopter l'enfant?? Devant un si beau sourire , Angrifer ne le put pas. D'ailleurs il ne pouvait rien refuser à sa compagne. Et s'il perdait son emploi , il se ferait bucheron dans la forêt de Dunway. Le danger y était omni présent mais la paye était en conséquence. Et puis il verrait tout ça plus tard. Pas la peine d'inquiéter sa compagne . Et puis le soleil brillait et une belle journée s'annonçait. Pas question de la gâcher.

Amour! Tu sais bien que tu n'as pas besoin de me demander pardon. Et que nous a tu déniché en chemin?? Il sort de où??

Angrifer fronça les sourcils. Une drôle d'odeur venait de lui chatouiller les narines.

Il aurait bien besoin d'un bon bain!! Et je ne te parle même pas de ses vêtem....

Angrifer s'arrêta tout net. Il venait d'entendre la garde surgir et se précipiter vers l'entrée. Une panthère des plus famélique venait de faire son apparition. Encore une nouvelle bizarrerie . Les soldats entouraient déjà l'animal quand le petit garçon tendit la main vers elle. Angrifer le regarda étonné. Ce pouvait il que....Le capitaine écouta son instinct qui ne l'avait jamais trompé jusqu'à maintenant. Il fit signe au soldat que tout allait bien. Ces derniers le regardèrent béatement avant de s'écarter de l'animal qui en profita pour venir se frotter contre Scarlett .Angrifer toujours sur ses gardes soupira de soulagement avant de pouffer de rire.

Et bien!! On avait pas fini de dire sur les "excentriques Sil'Daltan". Pensa t il.

Puis faisant un large sourire à sa dame.

Tu avait oublié son "doudou" visiblement. Je ne suis pas sur que cela plaise à notre "boule de poil"!! Enfin!! Il faudra bien qu'il s'y fasse. Entrons manger. Mes hommes sont impatients de te voir. Et je ne te dis pas l'entrée magistrale que tu va faire avec eux.

Angrifer rit de bon coeur avant de tendre son bras à sa bien aimée et de la conduire , ou plutôt de Les conduire jusqu'au réfectoire où un buffet les attendait.

- Dieux du ciel ! S'écrira Scarlett à la vue de la panthère qui se frottait contre elle et lui arrivait presque à la taille.

De toute évidence, c'était là Zuhbra, l'amie d'Amrod qui le protégeait. Tu parles d'un chat ! Le sourire de son Angrifer et la plaisanterie qui l'accompagnait la rassurèrent quant à son état d'esprit. Il avait raison sur un point en revanche : Boule de poils risquait de ne pas être très heureux de voir arriver cette rivale à la maison. Rivale en termes d'attentions et de temps de câlins en tout cas, car Boule de poils avait sa place bien ancrée à la maison. Son époux semblait déjà résigné à l'idée d'agrandir leur famille et elle fut heureuse de constater qu'elle ne s'était pas trompée à son sujet. Non seulement il avait bon coeur mais de plus, il était compatissant et prêt à entendre raison. Cet enfant sauvage ne pouvait décemment pas rester dans la nature. Et le fait qu'il soit accompagnée de cette panthère n'y changeait rien. Une bien jolie panthère noire d'ailleurs, qu'elle se mit à gratter entre les oreilles et derrière avec un sourire. Au fond, elle était presque plus petite que Boule de poils sous sa forme de Squig, alors il n'y avait pas de quoi les effrayer, vraiment. Calant le petit garçon sur son autre hanche, elle le garda bien serré contre elle malgré son odeur et les taches qui maculaient déjà sa robe, et lui posa un baiser tendre sur la joue.

- Tu vois, mon ange, je te l'avais dit. Tout va s'arranger.

Souriant avec sa douceur coutumière, elle prit donc le bras d'Angrifer tandis que Zuhbra leur emboîtait le pas, et tout ce petit monde gagna le mess où ils étaient effectivement très attendus. Rougissant devant les attentions et les regards admiratifs bien que respectueux des hommes de son mari, Scarlett commença toutefois par s'excuser platement de les avoir fait attendre et les prier de commencer à manger aussitôt pendant qu'elle s'installait. Conduite à la table des officiers, elle s'y assit en gardant l'enfant sur ses genoux, le cajolant gentiment car elle le sentait plutôt somnolant après tant d'émotions et après avoir dévoré autant de friandises dans la voiture. Cela dit, avec les enfants il fallait s'attendre à tout, et une chaise était prévue à côté d'elle, rehaussée de registres et de coussins pour que le petit puisse être à la bone hauteur s'il décidait de s'asseoir là. Les soldats de service avaient déjà commencé leur office et l'un d'eux eut même la bonté de penser à apporter un beau plat de viande pour Zuhbra, installée derrière eux sur l'estrade sur laquelle était placée leur table.

- Messieurs, encore une fois, je vous prie de bien vouloir accepter mes plus sincères excuses... Ce petit m'est littéralement tombé dans les bras et je ne pouvais pas le laisser se démener tout seul ainsi. Jusqu'à ce que nous trouvions une solution, j'ai donc un invité surprise...

Solution qui était toute trouvée à son avis puisqu'elle entendait bien ramener cet enfant chez eux, panthère ou pas, pour lui donner un foyer. Mais avant qu'elle ait pu en discuter avec Angrifer en privé et officialiser les choses auprès du juge de paix, elle préférait rester prudente, au moins en public.

- Alors, quelles sont les nouvelles ? Il y a longtemps que je n'étais venue à la caserne et il me semble que vous y avez fait des aménagements... Voulez-vous me raconter tout cela avant que nous allions les voir après le repas ?

Gentille, sincère, courtoise, elle bavardait sans gêne avec les officiers de son époux, les connaissant chacun par leur prénom ainsi que leur famille. Ils étaient toujours si gentils avec elle, du reste ! Elle prenait des nouvelles de leurs épouses, de leurs enfants, s'enquérait de leurs projets et promettait de les aider quand c'était nécessaire. Et tout ça san oublier de jeter de fréquents coups d'oeil à son Angrifer, le plus beau et le plus puissant de tous, celui qui faisait battre son coeur. Un bras passé autour du petit diablotin assis sur ses genoux qu'elle nourrissait également, elle mangeait de l'autre, ou plutôt picorait par politesse car sans grand appétit.

Tout ce passait à merveille et Angrifer fut bien obligé de reconnaître que ses officiers et soldats s'étaient démenés pour rendre le repas des plus agréable pour sa compagne. Tout accaparé au petit garçon que tenait sur ses genoux sa Scarlett, il ne remarqua pas sur le coup que le service était assuré par des dames , toutes plus belles les une que les autres. Mais quand vint le plat principal, il reconnut immédiatement le fabuleux riz au boeuf épicé de Ninia. Le gout était bien le même sans nul doute. Il releva la tête et regarda Azoth l'air interrogatif,qui pour toute réponse se contenta de lever les yeux aux ciel. C'est alors qu'il vit ces dames. Plus intrigué que jamais , il vola un petit baiser à sa dame tout en s'excusant auprès d'elle et fila interroger Azoth.

Lieutenant Azoth. Puis je savoir ce que cela signifie? Et d'où viennent ses dames??

Azoth regarda Angrifer un peu penaud.

Je ...Je n'y suis pour rien. Enfin si...Mais ce n'est pas vraiment ma faute je....

Azoth soupira avant de lever les bras au ciel.

C'est à dire que j'ai eu le malheur de demander à Ninia ce que vous aimiez comme repas. Et quand je lui ai dit que c'était pour votre venue à la caserne, elle s'est insurgée en disant que notre cuisinier ne serait jamais capable de le reproduire et elle a donc insisté "très fortement" pour le faire elle même. Jusque là tout aller bien sauf que....
Ça eut un effet ...."Boule de neige". Les autres dames , l'ayant su , ont décidé de prêter main forte à Ninia et avant que je ne puisse mettre les haut là je me suis retrouvé avec une armée de dames qui se sont emparées des cuisines , chassant au passage notre bon Hector qui d'ailleurs n'est pas près de s'en remettre. Une chose entraînant l'autre , ces dames ont aussi décidé de s'occuper du service , prétextant qu'un peu de féminité pour une fois ne ferait pas de mal à cette caserne. Je crois surtout qu'elles voulaient toutes vous revoir mon capitaine. Je suis désolé mais je n'ai rien pu faire contre eux. J'ai essayé mais Ninia m'a tout simplement cloué le bec.

Angrifer éclata de rire devant l'air d'Azoth qui franchement n'en menait pas large. Angrifer attrapa le lieutenant par les épaules avant de lui mettre une tape amicale dans le dos.

Mon pauvre Azoth. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises avec Ninia. Vous auriez du me demandé avant de la fréquenter. J'aurai pu vous refiler "quelques tuyaux". Et apprenez donc ceci: Ce que femme veut , dieu le veut! Voue êtes tout pardonné. Même moi je n'aurai rien pu empêché. Et puis, il faut bien avouer qu'elles n'ont pas vraiment tord. Cela fait du bien et nous change un peu. Par contre je ne vous ai rien dit et vous défends de répéter mes dires. Sinon nous finirons envahi et nous ne pourrons plus rester entre mâles. Et puisqu'elles sont là, qu'elles nous rejoignent donc. C'est la moindre des choses que nous puissions faire pour l'excellent repas qu'elles nous ont préparé. Euh.....Il y a d'autres surprises??

Azoth regarda Angrifer plus confus que jamais.

Je ....Je crois qu'elles ont prévu un peu de musique aussi.....Elles voulaient fêter votre retour.

Un bal?? Et bé....Mon pauvre Azoth.

Angrifer rejoignit sa compagne pendant qu'Azoth allait trouvé ses dames qui ne se firent guère prier pour les rejoindre à leur tour. La cantine se retrouva bientôt changée en salle de reception. Angrifer pouffa de rire en voyant la tête de ses autres officiers aussi penaud qu'Azoth. Ces dames entrèrent en piste et la cantine ne fut plus qu'un joyeux brouhaha. Certaines s'enhardirent et approchèrent dame Sil' Daltan pour discuter avec elle de son invité surprise. Le petit garçon fut bientôt la cible de tout leur intérêt.Angrifer se retrouva propulsé au bout de la table avant qu'il ne puisse réagir. Il fit bon gré mal gré et en profita pour s'éclipser et aller chercher une bonne bouteille de cognac qu'il conservait bien au frais dans son bureau. Puis il s'attabla avec ses officiers et ils firent un sort à la dite bouteille qui ne résista pas bien longtemps. Il entendit quand même quelques brides des papotages des femmes et notamment le mot adoption. Il soupira . Un fils de plus se dit il. Bah...Ils avaient les moyens. Enfin pour l'instant! Et de toute façon il ne savait rien refusé à la dame de ses pensées. Ce qui le préoccupait plus était la tête que ferait boule de poils. Soit ça se passait bien, soit ça serait la guerre. Mais il ne savait pas assez de chose sur boule de poils pour deviner sa réaction. Il se promit de demander plus de renseignement à son autre fils adoptif. Lui aussi allait être surpris. Et puis il fallait qu'il règle aussi cette histoire de remise en compte de son statut avec la régente de leur nouvelle cité. Perdu dans ses pensées, il ne vit donc pas Ninia s'approchait de dame Scarlett et lui demander si elle pouvait lui "voler" Angrifer pour la première danse. Ce n'est que lorsque la musique retentit qu'Angrifer se retrouva dans les bras de Ninia sans avoir eut le temps de protester. Il regarda sa Scarlett, mi surpris mi penaud avant de se retrouver sur la piste improvisée. Azoth en profita lui pour demander à dame Sil'Daltan si elle lui accorderait l'honneur de la faire danser. Si Angrifer pensa rejoindre sa belle après, il n'en eut pas vraiment le loisir. Il se retrouva pris dans une tempête, toutes les dames voulant danser à leur tour avec le capitaine de la caserne. Ce n'est qu’après un long moment qu'il réussit enfin à voler sa dame à un de ses officiers. Il l'entraina dans une valse tout en s'excusant l'air penaud.

Je suis désolé Amour. Je ....Je n'avais en rien prévus tout cela. J'espère que tu ne t'ennuie pas trop et que nous pourrons bientôt rentrer. Il y a encore le petit à doucher et le problème de son "doudou" à régler.

L'après midi touchait à sa fin. Il leur faudrait bientôt rentrer. Amrod lui dormait encore dans les bras de Ninia qui visiblement elle aussi avait déjà adopté le petiot.

Des dames ? À la caserne ?? C'était le bouquet ! Bien qu'un peu gauches, les soldats d'Angrifer ne paraissaient pas s'en plaindre pourtant. il fallait dire que le spectacle valait le coup d'oeil. Les jupons froufroutants passaient entre les tables, les plats étaient joliment disposés en plus d'être savoureux. Non que l'ordinaire ne soit pas bon ou décoratif, mais il fallait bien reconnaître que la touche féminine était visible et appréciable. Aussi stupéfaite que les autres, Scarlett riait encore quand on annonça des danses.

Littéralement bouche bée, elle accueillit auprès d'elle non seulement son tendre époux tout aussi surpris mais aussi et surtout un essaim de dames très comme il faut venues s'enquérir du petit bout de chou qu'elle gardait lové sur ses genoux. Amrod s'était endormi sans demander son reste et elle le couvait à présent comme un oeuf.

Au fil des bavardages et comme elle tentait de répondre assez évasivement au sujet de l'avenir du petit, ces dames se mirent à suggérer une nouvelle adoption, caquetant à tout va, et Scarlett chercha alors le regard de son mari. Aussitôt qu'elle le croisa, elle fut rassurée. Il ne lui en voulait manifestement pas de s'être entichée de cet adorable petit. Le léger pli d'inquiétude qui lui barrait le front devait être en rapport avec Zuhbra et Boule de Poils mais à quoi bon s'en faire à l'avance ?

Elle adressa un sourire lumineux à son bien-aimé et reçut le même en retour, ce qui acheva de la faire fondre et de lui réchauffer le coeur. La musique démarra alors et elle dut abandonner son nouveau bébé à contrecoeur pour répondre à l'invitation d'Azoth. Elle déposa le petit entre les pattes de la panthère, sachant qu'elle serait une parfaite nounou comme elle l'avait été jusque là, puis se joignit au cercle des danseurs avec le seconde de son époux.

Les danses et les valses s'enchainèrent et elle en perdit le compte, ne pensant qu'à Amrod et Angrifer. Elle retrouva ce dernier finalement après être passée dans les bras de la plupart de ses officiers et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle retrouva ses bras. Comme à chaque fois, la magie opéra. Ils s'accordaient parfaitement l'un à l'autre et la danse était d'une rare fluidité. Radieuse, elle ne quittait pas son cher et tendre des yeux.

- Ce n'est rien, Amour... J'avoue que c'est aussi inattendu que charmant.

Elle resserra tendrement ses doigts autour des siens, pressant son épaule musclée de sa deuxième main. Pas un instant elle ne s'était souciée de sa robe souillée par l'enfant mais à cet instant, elle se demanda tout de même si elle ne faisait pas honte à son grand Capitaine de mari devant toutes ces dames et devant ses officiers. Elle repoussa cette pensée cependant et poursuivit sans cesser de sourire avec une infinie douceur.

- Il me tarde en effet de rentrer avec Amrod pour le laver et le vêtir correctement. Mais cette Zuhbra... J'espère que tout va biens e passer avec Boule de Poils parce que l'enfant et elle sont très liés et on ne peut décemment pas les séparer. Il faudra ensuite présenter ce petit à nos fils, l'installer dans la nursery, et... Discuter de son avenir ensemble bien sûr... Te sens-tu capable d'accueillir un autre enfant chez nous ?

Bien sûr, s'il le lui refusait, elle obéirait et lui trouverait une gentille famille. Mais cela lui briserait le coeur. Elle était déjà très attachée au petit Amrod qui s'était lové si naturellement contre elle. Elle souriait encore en repensant à sa gourmandise et à la manière dont il avait imité Zuhbra. Oh oui, elle le voulait si fort ce bébé ! Un autre petit garçon à elle qui serait un petit frère pour Han, un grand frère pour les jumeaux, et aussi pour la petite fille à venir. Allez savoir pourquoi elle était certaine que le bébé à naître serait une fille. ELle n'en avait pas douté une seconde depuis qu'elle s'était découverte enceinte.

La danse allait s'achever. Angrifer lui répondrait tout en la raccompagnant à sa chaise où Ninia lui rendrait son nouveau petit. Mais avant tout, Angrifer lui répondrait. Il ne pouvait pas faire le mauvais choix. impossible ! Elle l'aimait tellement, il ne pouvait que prendre les bonnes décisions.

La dance s'arrêta et Angrifer en bon époux tendit son bras à la dame de toutes ses pensées. Il la raccompagna , tira et repoussa sa chaisepour l'aider à s'asseoir. Puis il se pencha dans son cou avant de lui mordiller le lobe de son oreille et de lui murmurer.

Ai je vraiment le choix? Je connais ce petit éclat dans vos yeux belle dame .Et pour un peu j'en serai presque jaloux de les voir briller ainsi pour un autre que moi. Mais il me dit également que vous avez déjà adopté le petit Amrod. Le manoir étant bien grand et ne sachant rien vous refuser, l'affaire est donc conclue. Reste à savoir comment nous allons convaincre boule de poils?? A moins que Zuhbra ne le charme elle aussi?? Allez savoir avec vous .....

Angrifer lui vola un tendre baiser avant de rejoindre sa place. Le restant de l'après midi se passa sans encombre et ils trouvèrent même le temps de visiter un peu la nouvelle caserne .Puis ils rejoignirent la calèche . Angrifer y fit monter Scarlett qui tenait dans ses bras le bambin visiblement encore endormi. Il s'assit à son tour suivit aussitôt de la panthère qui se coucha à ses pieds. Angrifer regarda sa dame en souriant.

Eh bien. On dirait que nous avons un autre petit garçon.

Puis le capitaine prit un petit air amusé.Il fronça ses narines.

Je crois qu'un bon bain ne sera pas du luxe pour lui et son doudou.Ninia va avoir du travail.

Angrifer se pencha sur sa compagne avant de la renifler. Il prit un petit air taquin.

A moins que ce ne soit votre nouveau parfum Amour....Auquel cas je me ferai un plaisir de vous laver également. En compensation de mon nouveau bureau dont je n'ai pas eu l'honneur de te faire visiter.....

Angrifer leva innocemment les yeux au ciel avant de faire démarrer la calèche.

Le coeur de Scarlett avait bondi avec une force inattendue quand son époux lui avait signifié son accord concernant l'adoption du petit Amrod. Son visage se mit aussitôt à rayonner et elle l'embrassa avec passion tout en serrant l'enfant lové sur ses genoux. Quelle merveilleuse famille ils seraient, tous ensemble ! Et quel merveilleux époux elle avait, surtout ! Elle ne lâcha pas un instant le gamin, décidée à le rassurer autant que possible et à l'habituer à elle rapidement. Et l'après-midi passa ainsi, entre la visite de la caserne et les bavardages avec les officiers ou leurs épouses. Enfin il fut temps de partir et après avoir salué tout le monde, elle put s'asseoir sur la banquette moelleuse de la voiture. Elle avait mal au dos à force, mais pour rien au monde elle n'eut lâché son petit fardeau si doux. Elle s'appuya contre Angrifer, souriant de ses plaisanteries.

- Je lui donnerai son bain dès que nous l'aurons présenté aux garçons. Je veux passer le plus de temps possible avec lui pour qu'il sache qui je suis et qu'il s'habitue à me voir comme une maman... Quand il dormira, je penserai à me changer, oui, et là...

Levant son visage vers le sien avec un sourire mutin, elle effleura ses lèvres des siennes puis reposa sa tête sur son épaule.

- Là, tu pourras me donner un bain si tu le désires toujours, et un tas d'autres choses indécentes pour rattraper cette journée très sage...

Elle gloussa et baissa les yeux sur la panthère, un instant songeuse.

- Je cros que les félins se lavent eux-mêmes normalement... Du moins est-ce le cas pour Boule de Poils. Nous verrons bien...

Son regard passa au petit qui était blotti dans son giron et son sourire s'attendrit comme elle écartait une mèche de son front.

- Regarde donc comme il est adorable, ce petit... On ne pouvait pas le laisser dehors, même sous la protection de sa panthère... Il a besoin d'une maman et d'un papa... D'une maison, de bons repas, de jeux et de câlins... Il est si mignon...

La voiture avait démarré et le mouvement de balancier ne tarda pas à l'hypnotiser au point qu'elle s'endormit bientôt, abandonnée contre l'épaule de son colosse de mari.

Elmo fulminait. Il avait vu Zack quitter la caserne et avait tenté de le suivre, jusqu'à ce qu'un officier supérieur l'attrape par l'épaule et lui rappelle qu'il devait encore nettoyer les toilettes, et à la brosse à dent s'il vous plait! Grommelant, il s'était laissé entraîner sous peine de se voir attribuer une seconde tâche. Puis, lorsque plus personne n'avait été là pour le surveiller, il avait prit ses jambes à son cou et s'était engouffré dans la ville pour retrouver son meilleur ami. Manque de chance, il avait eu beau faire le tour de la citée, il ne l'avait même pas aperçu. Soupirant, il se dit que maintenant, il devait pourtant être habitué. Depuis le temps qu'il le connaissait! Zack avait ses périodes, parfois il se montrait comme... mélancolique, et il s'éloignait des autres pour jouer de l'ocarina. Malgré les liens qu'ils avaient noués, son meilleur ami s'était toujours débrouillé pour être seul dans ces moments là, semant toujours le jeune homme.

Malgré tout ça, le jeune soldat tentait toujours de le suivre, peu importait où il allait, mais à chaque fois, il finissait par le perdre de vue. Passant la grille de la caserne qui menait à la cour intérieure, il se dirigea droit vers la petite fontaine qui trônait au centre et dont l'eau était constamment remplacé par un ingénieux système. Il y plongea les mains, les approchant de ses lèvres et but quelques gorgées avant de se rafraîchir le visage de ses paumes humides. Baissant les yeux sur l'eau, se redressant, il resta silencieux un moment à contempler son reflet, jusqu'à ce qu'à nouveau une main vint se poser sur son épaule.

Tiens, Drift! Je me demandais où tu étais passé... Il me semble que tu n'as pas terminé le nettoyage des toil...

Se crispant subitement, et en colère de ne pas avoir pu retrouver son ami, Elmo se retourna brusquement en hurlant sur l'inconnu qu'il n'avait pas que ça à faire et qu'il n'avait qu'à mettre un autre gigolo au travail puisqu'après tout, il y avait des tas de soldats qui n'était bon qu'à ça. Mais à peine eut-il terminé que son regard se releva et se posa sur le lieutenant Azoth un peu plus loin. Celui-ci se tourna vers lui, un étrange sourire accroché aux lèvres.

Et bien, puisque vous n'avez pas le temps pour le nettoyage, je vous dispense de toute intervention sur le terrain jusqu'à nouvel ordre. Vous allez pouvoir aider notre cuisinier pour la corvée de pomme de terre...

Il lui fit un petit signe de la tête.

Et plus vite que ça, soldat!

Grimaçant, il traîna les pieds jusqu'à l'une des tours de la caserne. Le lieutenant avait parfaitement bien joué son coup en le privant ainsi, puisque c'était en effet, la seule chose qu'il appréciait dans ce métier.

Nous arrivions à la caserne, une fois la porte passé je l'ai menais vers la salle d'arme, ou l'arsenal d'arme était complet, il y en avait de partout, je pense que leur surprise fut grande, car la première fois que j'eux la vision de cette salle ma surprise n'était pas des moindres. Je ne savais quoi choisir car moi et les armes ça faisait deux, je n'avais que leur beauté pour admiration...

Allez y servez vous, armes et armures sont à votre entière disposition !

Je fis mine de chausser des bottes en fer, pour faire croire que je m'y connaissais, et ne pas perdre toute ma crédibilité.Je passais alors une armure légère, puis fis quelques mouvement pour voir si ça ne me gênais pas moi et mon agilité, et en effet, elle m'allait parfaitement, je préférais ne pas avoir à leur parler de mes pouvoirs avant notre départ direction l'enfer.

Ralala cette armure me va à ravir, je le dis à chaque fois que je l'a met aha ! Cette armure est robuste mais hyper légère, idéale pour moi !

Ce qui était totalement faux, car je n'avais précédemment jamais portait d'armure. Ensuite j'enfilais sur les côtés de ma ceinture, deux dagues que j'avais reçus lorsque je devins commandant, elles étaient très bien aiguisés, avec leurs lames noires je les trouvais très belle, cependant je n'en avais aucune utilité il est vrai ..

Et voici mes dagues ! Allez, servez vous, ça ne vous arrivera pas tout les jours de pouvoirs utilisés toutes les plus belles armures et lames d'Elsweyr !!!

Azrael fut d'abord d'une énorme reconnaissance envers Atlis pour l'avoir amené dans cette pièce présentant beuacoup d'armes et d'armures. Il décida d'aller d'abord coté armure, prit un casque de la même couleur que son armure dorée et ornée d'aile allant vers le ciel et dit à Atlis

-"Je prendrais ce casque qui ira bien àavec mon armure et qui permet des mouvements amples pour ma tête."

Azrael se dirigea ensuite du coté des armes et demanda à atlis

-" Il y a que des lames ici car je ne vois que de ça à part si j'ai les yeux qui me font fautes."

Azrael espérait avoir autre choses qu'une simple lame.

Il n'y avait que ces deux lames entre les mains d'Isyl qui était magique dans cette salle. Cependant, je pense que pour arrêter l'autre fou, un bon équipement est nécessaire !

Hmm... Ah oui ? Je vois attendez moi Ici..

Environs trois minutes, je revins avec une Claymore à la main, sa lame était d'une longueur dépassant largement les un mètre, elle allait surement être encombrante, mais il était très grand et puis c'était le prix à payer!

Bon vous devez être surpris que je vous présente une claymore, mais cette claymore est magique, elle reçu plusieurs incantations, d'où les marques, et écritures magiques, qui arpentent et recouvres la lame de la claymore. C'est une des épées les plus rares que possède Elsweyr, mais notre ennemie est de taille hein ? Donc je t'explique elle a deux effets:
"celui qui tient par le manche cette épée ressens que la moitié du poids de cette épée, cependant les personnes qui reçoivent le coup le reçoit de tout son poid"
"celui qui tient porte l'épée sur lui se voit à l'approche d'une défaite, se transformer en une bête sauvage sans réflexion détruisant touts les dangers autours de lui, il ne ressent plus la fatigue, ni la douleur"
On peut dire que c'est une épée a double Tranchant AHAh
On l'a surnomme l'épée du Berserker, tu devras la reposer une fois les deux misions arrivés a exécutions .

Je voulais qu'il sache la maîtriser pour partir en Enfer, voilà pourquoi je lui donnais une telle épée. Il allait apprendre à la maîtrisé contre l'autre, et il sera apte a l'utiliser correctement pour la mission pour Tallz .

En ROUTE MAUVAISE TROUPE héhé !!! allons à la pêche aux renseignements !! Je compte sur vos talents de séductrices Isyl !

Azrael ne fut pas entièrement compris. Il demanda à Atlis:

-"J'aimerais plutôt avoir une autres choses que des lames et épes. Disons que si j'arrivais à dégoter un marteau de guerre, ce serait pour moi la meilleur chose qui soit. En avez vous un par hazard. Vous savez qu'un marteau de guerre est de loin la meilleur e arme contre tout démon."
Azrael ne comprenais pas qu'Atlis ne sachait pas ça. C'était pour lui la base concernant le combat des démons. Mais il se rapella aussi que Atlis n'était pas un ange à sa connaissance. Atlis lui indiqua où se trouver les marteux. Azrael alla à cet endroit. Il trouva des dizaines et des dizaines de mateaux. Mais l'un d'eux lui attira le regard,. Un marteaux d'une grosseur phénomal. Un seul coup portait contre un homme et l'homme mourirait directement. Il demanda au responsable:

-"A qu appartient ce marteau ?"
-"A personne. Lors de la capture d'un orc, nous avons récûpéré son arme, ce marteau lui appartenait. IL le maniait avec une extrème avec une extrème simplicité. Maintenant, seuls les plus forts peuvent le brandir. Mais faut il avoir la force. Essayez et si vous y arrivez, il est à vous." répondit le garde.

Azrael prit ce marteau à deux mains, le soupesa et le prit ensuite à une main et le brendit devant les yeux ébahis du garde. Puis il revient avec le marteau à la main et le montra à Atlis et lui dit:

-"Voila ce qu'il me faut, il sera parfait. Il me restera plsu qu'à le transformer juste avant le combat en mateau anti-démone t tour sera jouer."

Il attendait patiemment la réponse du commandant qui avait reposé sa claymore


FORME


STYLE

AH... il voulait un vulgaire Marteau ? ..Hmm.. les goûts des gens on beaucoup changés en 600 ans ..
enfin.. ça ne m'arrangeait pas, un berserker aurait put m'être très utile .. tant pis .

Ah.. vous vouliez ça ..?
dis je avec un air méprisant et un peu dégoûté en regardant le marteau qui n'avait que ça grosseur pour lui.

Très bien on fera avec, Partons maintenant, récoltons des informations le plus vite possible !

J'étais impatient de retrouvé l'autre fou pour finir la mission le plus vite possible, cette mission était importante, ca m'arrangeait qu'on tue cette individu, cependant celle de Tallz l'était beaucoup plus..

On interroge tout les commerçants qu'on croise, et surtout les tavernes c'est l'endroit idéal pour trouvé toutes sortes d'informations.

Azrael répodit à Atlis avec ceci:

-"Alors allons y,le plus tôt sera le mieux."

Et ils partirent vers la taverne