Carte d'identité
Nom (Facultatif): Claeryan
Prénom : Enoa
Âge : 25
Race : Mutant
Taille : 1,64m sous sa forme humaine, 2,15 m sous sa forme mutante lorsqu'elle se tient debout (dans l'eau, elle peut dépasser les 9mètres à cause de ses tentacules.)
Poids : 74 kg sous forme humaine, 520 kilos sous sa forme mutante
Vous et Elsweyr
Caractère :
Sous sa forme humaine, Enoa est une personne affable. Bien qu'elle ne soit pas du genre à accorder crédit à tout ce qu'on peut lui dire ou promettre, cette jeune femme aime à rencontrer du monde. Ne recherchant pas forcément à créer des liens profonds, elle apprécie d'être en bonne compagnie. Curieuse et vive, elle ne reste pas souvent au même endroit ou sur une même occupation. Une forme de douance peut-être. La musique la transporte bien qu'elle ne la maîtrise absolument pas et un jour peut-être se décidera-t-elle à en percer le secret. Pour le moment, elle se contente de profiter des ménestrels et autres troubadours dont elle a, parfois, le bonheur de croiser la route.
Sous sa forme mutante, Enoa est toute autre. Taciturne, violente, agressive, renfermée et colérique, l'aversion qu'elle porte à cette apparence transpire dans son comportement. Elle ne supporte ni les regards, ni les attouchements aussi amicaux soient-ils. Elle se terre dans un trou d'eau, se fond dans la nuit.
Sous chacune de ses formes la magie la rend folle furieuse et ce peu importe qu'elle soit bénéfique ou maléfique. Elle est bien incapable d'en expliquer la raison. La musique seule peut l'apaiser dans ce cas précis.
Physique :
Enoa sous forme humaine :
- Spoiler:
De la tête au pieds. Ses cheveux sont fins, bleus et relativement longs. Elle les accroche toujours de manière alambiquée. Ses yeux sont verts, son visage fin et gracieux malgré ses kilos en trop. Son nez reste discret et ses lèvres charnues sont transpercées par un anneau de métal. Il est le témoin non enlevable de sa malédiction. Ses oreilles sont percées, ornées de diverses breloques ayant plus ou moins une signification pour elle. Son cou est somme toute normal, ses épaules larges sans lui donner une allure masculine. Ses seins généreux sans être opulents sont le prémice d'un petit ventre arrondi, souligné par des hanches larges et pleines. Ses cuisses sont dodues, ses mollets ronds, Enoa possède une silhouette pulpeuse qui semble plaire bien qu'elle n'y prête pas vraiment d'attention particulière. Toutefois, elle n'en est pas négligée.
Enoa sous sa forme mutante :
- Spoiler:
Mi femme, mi-pieuvre, elle n'en reste pas moins féminine de buste. Des tentacules pointues luisantes et visqueuses s'animent de part et d'autre de son visage. Organes sensoriels, elle la renseigne bien plus en profondeur lorsqu'elle se trouve en milieu aqueux. Ses yeux sont dorés sans pupille. Six cornes, si l'on peut les dénommer ainsi, déforment son front et en leur centre, juste au sommet de son crâne, un médaillon gravé à même sa peau vient recouvrir son nez d'une étrange carapace froide comme la mort. Il est à l'origine de sa malédiction. Des cheveux filasses et bruns couvrent ses épaules, se débattant entre les tentacules. Des soleils de métal martyrisent ses seins, imprimés profondément dans leur chair. Des chaînes partent des tétons pour se planter dans ses cotes. Peut-on voir ici la symbolique de son emprisonnement dans cette apparence qui la répugne. Des écailles naissent juste sous son nombril, on en finit ainsi avec sa partie humaine. A la place de ses jambes, huit tentacules couvertes de ventouses. Elles mesurent jusqu'à sept mètres de long pour les plus longues et peuvent aisément broyer un corps humain. Chose rare. Chaque ventouse possède de petits crochets rétractiles pouvant délivrant un poison paralysant mais non mortel sauf si la personne se révèle être de faible constitution.
Histoire :
Enoa à 17 ans :
Il était plus âgé qu'elle et si érudit. Enoa en était folle et elle le suivrait au bout du monde. La jeune femme en avait décidé ainsi au grand désespoir de ses parents. Pourtant cet homme la laissait vivre sa jeunesse sans chercher à l'en arracher. Lui qui ne savait s'arrêter trop longtemps au même endroit avait pourtant posé ses valises, près d'elle. Entre ses cours au dispensaire, ses longues ballades en forêt en compagnie de ses parents, son apprentissage des différents travaux pour devenir une vraie femme, Enoa trouvait toujours un moment pour courir le rejoindre. Elle pouvait passer des heures à le regarder sans rien dire, se blottir dans un coin et soupirer de bonheur en suivant le moindre de ses gestes. Cet amour était partagé, d'une force peu commune et aider l'homme dans son propre apprentissage. C'était un mage, un sorcier et la magie fascinait la jeune fille qu'elle était. Elle ne chercha jamais à être initiée, jugeant ces facultés trop dangereuses mais elle ne se lassait pas de l'observer et l'encourager. Les progrès de l'homme qu'elle chérissait était saisissants, de jour en jour on pouvait percevoir la puissance qu'il gagnait sans jamais perdre la tête. Deux longues années s'écoulèrent sans que les deux jeunes gens ne consomment, se contentant d'effleurements, de baisers et chastes caresses. Les parents avaient adopté l'homme, il faisait maintenant partie de la famille mais dans l'ombre, la jalousie couvait.
Enoa à 19 ans :
Demain serait un grand jour, Enoa allait enfin être liée à l'homme qu'elle aimait et ce devant tous. La jeune femme ne tenait pas en place, rendant sa pauvre mère hystérique. Pourtant l'atmosphère n'était pas au beau fixe. Depuis plusieurs mois, de nombreux accidents s'étaient déclarés, certains ayant failli avoir de graves conséquences. Mais rien n'aurait pu entacher la joie de la future mariée. Elle vaquait aux préparatifs avec une vivacité presque effrayante. Lorsque la nuit tomba, Enoa fila rejoindre son sorcier. Elle voulait passer la nuit dans ses bras avant d'être séparée de lui au matin pour ne le voir qu'en milieu de journée afin de sceller leur union. La porte se referma sans un bruit et un sourire coquin aux lèvre, la jeune femme avança sur la pointe des pieds. Il régnait un silence inhabituel mais Enoa ne s'en inquiéta guère. Il devait être fourbu de sa journée tout comme elle l'était, aussi fila-t-elle aussitôt dans leur chambre. La porte s'entrouvrit et la jeune femme se figea. Le rouge qui colorait ses joues disparut pour laisser la place à une couleur cadavérique. Allongé sur le lit et baignant dans son sang, l'amour de sa vie n'était plus. Penché sur lui, un homme qu'elle connaissait, un habitant du village. Immobile, les yeux exorbités, assommée par cette vision cauchemardesque, ne comprenant pas ce qu'il se passait, elle ouvrit la bouche et un hurlement résonna dans la pièce. Mélange de terreur et de colère, il fit sursauter l'homme qui chuta en arrière, se relevant bien vite. Il se précipita vers elle, la bouscula au passage et dévala les marches. Son odeur musquée la saisit et allait devenir pour elle un synonyme de dégoût pur. Dans le village, des bougies s'allumèrent, des gens sortirent de leur chaumière et certains virent une ombre s'enfuir vers l'ouest. On arriva bien vite devant la maison des futurs mariés et l'on trouva Enoa prostrée au pied du lit de son aimé. Ses parents furent aussitôt alertés et ils furent bien les seuls à pouvoir secouer leur fille et la sortir de là. Des amis de la famille s'occupèrent du corps et de tout remettre en ordre alors qu'une milice se formait déjà. Entre balbutiements, hoquets, pleurs et cris, Enoa parvint tout de même à raconter ce qu'elle avait vu. Combiné au fait que d'autres avaient vu un homme s'enfuir, on ne mit pas sa parole en doute et une battue fut organisée. La jeune femme fut alitée dans sa chambre mais n'y resta guère. Toujours choquée mais nourrie d'une colère sans nom, elle s'échappa par la fenêtre. Cette odeur et le visage de cet homme la hantaient. Elle se glissa dans l'étable, trouvant un grand couteau. Dans ses yeux brillait une rage inqualifiable. Un peu plus d'une heure s'était écoulée depuis le drame. L'Enoa si douce qu'on connaissait était morte en entrant dans cette chambre. Enoa était devenue folle et haineuse. Son seul but étant de venger la mort de son aimé.
Contrairement à la milice, elle se dirigea vers le nord, vers l'habitation de cette ordure. Elle avait tu son identité, prétextant ne pas avoir vu son visage du fait de la pénombre mais elle savait qui il était. Bien évidemment, l'homme n'était pas là mais elle saurait patienter. Elle trouva des traces d'un départ précipité et sans même réfléchir, elle suivit le chemin indiqué. Peut-on seulement imaginer de quoi un être humain brisé est capable ? Combien d'avance avait-il sur elle, elle s'en fichait royalement. La colère qui l'habitait la poussait en avant, lui donnait des ailes. Elle courait comme jamais encore elle ne l'avait fait. Aucune sensation de fatigue, de souffle court ou de jambes lourdes. Elle brûlait d'un feu intérieur qui se consumait lentement, lui insufflant une énergie inconnue. N'ayant jamais suivit de piste aussi longue de sa vie, elle n'hésita pas pour autant sur la route à suivre et ne tarda pas à rattraper l'individu qui s'était octroyé une pause. Se pensait-il en sécurité, ravi d'avoir trompé le village ? En tous les cas, il dormait, un sourire satisfait sur le visage. Quatre heures s'étaient écoulées depuis la tuerie, Enoa s'approcha aussi silencieusement qu'elle le put. La jeune femme ne lui laissa aucune chance, une pierre assez lourde vint heurter le crâne de l'homme et la suite ne fut qu'un acte de barbarie. Les alentours vibraient de ses cris de démente, la nature s'était tu devant l'horreur perpétrée. Le temps qu'elle passa à s'acharner sur le corps lui échappa totalement. Au petit matin, elle fut tirée du sommeil par son père et quelques hommes du village. Ils avaient eux aussi suivi la piste qu'elle avait laissée. Le visage sali, ensanglanté, les cheveux poisseux, le corps rougit du sang de son ennemi, elle faisait peur à voir mais surtout, elle avait prit une vie. La sentence serait unique, la mort. Son père sentit son coeur s'arrêter un court moment et il faillait laisser échapper sa fille de ses bras. Un homme le retint, ils n'avaient échangé aucun mot depuis leur arrivée. Pourtant malgré le geste d'Enoa, ils cherchaient une solution pour que la jeune femme échappe à son destin. C'était une situation exceptionnelle que le village n'avait encore jamais affronté alors peut-être pourrait-on faire une exception. Ils n'eurent pas besoin de réfléchir longtemps. Alors qu'Enoa reposait inerte dans les bras de son père, un épais brouillard verdâtre se leva brusquement. Les hommes présents purent sentir des ondes de magie les frôler et le corps de la jeune femme se souleva dans les airs. Bientôt enveloppée d'un linceul lumineux, elle se métamorphosa en une créature hideuse et reposa bizarrement au sol. Ce serait la seule fois que cette apparence serait visible au grand jour. Ouvrant les yeux, la colère grondant de nouveau en elle, elle se rua sur ses sauveurs manquant de peu d'en tuer un. Ils parvinrent à la repousser et son propre père dut lui jeter des pierres pour la faire fuir. Les larmes qui roulaient sur les joues de l'homme en disait long sur la souffrance qui l'habitait. Tous venaient de comprendre que la magie elle-même avait puni l'infortunée afin de lui éviter la mort. Ils pensèrent même apercevoir la silhouette du mage mais aucun n'aurait pu le jurer. Dans un cri bestial, Enoa s'enfonça dans un bois, irrésistiblement attirée par l'eau et trouvant un lac, disparut sous la surface. Les hommes attendirent un peu puis regagnèrent leur village, le cadavre de l'assassin trainant derrière eux. Pas un mot ne fut échangé jusqu'au village, les seuls gestes furent de soutenir le père d'Enoa, aussi dignement que possible.
Enoa à 22 ans :
La jeune femme avait prit sa décision. Elle devait quitter les siens, représentant un danger bien trop grand. Chaque nuit, elle se transformait en cette bête hideuse et emplie de haine. Chaque nuit, elle risquait de porter atteinte au village et cela elle ne le supportait plus. Les années qui s'étaient écoulées depuis la mort de son aimé l'avaient vue revenir au village, recouvrir un semblant de raison, être pardonnée par les siens, découvrir la vérité sur l'acte du meurtrier et tenter de reconstruire un semblant de vie mais cela se révéla impossible. Un milieu de journée comme un autre, elle quitta ses parents leur promettant de revenir dès qu'elle aurait levé ce qu'elle considérait comme une malédiction. Elle ne s'attarda pas à dire au revoir, refoulant ses larmes et s'éloignant au plus vite. A peine eut-elle passée les limites des terres du village qu'une douleur lui vrilla les tempes. Elle s'effondra sur le bas-côté de la route et ne s'éveilla que lorsque la nuit était déjà bien entamée. Sous sa forme mutante, elle se réfugia dans une source et rumina jusqu'au lever du jour, ne dormant que très peu. Lorsque le soleil se décida enfin à lui rendre son apparence normale, Enoa ne reconnut rien autour d'elle et surtout sa mémoire s'était mise en retrait. Elle savait juste que sa métamorphose était comme une malédiction qu'il lui fallait lever pour retourner auprès des siens. C'est dans cet état d'esprit qu'elle reprit la route, ses pas la dirigeant vers Elsweyr. Longue allait être son errance mais elle progressait dans sa quête.
PNJs ? : (Animaux, créatures bizarroïdes, etc...) Aucun à ce jour.
Pouvoirs ? :
Enoa sous sa forme mutante et seulement à cette condition est dotée de pouvoirs liés à l'eau.- Régénération : Lorsqu'elle est en contact avec une quantité suffisante d'eau, la mutante se régénère, ses plaies sont soignées et guéries. Elle n'a que la nuit pour se soigner et parfois cela ne suffit pas.
- Colonne : Elle peut créer un mur d'eau de dix mètres de haut sur quatre de large et trois d'épaisseur. Elle s'en sert comme arme offensive. Rares sont les constructions à pouvoir résister à l'impact alors que dire d'un corps humain. Enoa ne peut en créer que quatre à la suite. Elle doit attendre une journée avant de pouvoir recommencer.
- Téléportation : Enoa peut se déplacer de point d'eau en point d'eau sans effort.
- Orbes : Ces sphères d'eau peuvent prendre diverses tailles et emprisonner objets animés ou non. Enoa ne peut emprisonner que deux choses à la fois. Les sphères laissent passer l'oxygène.
Sous sa forme humaine, Enoa tire deux avantages de sa condition de mutante, elle est une nageuse hors pair et peut rester cinq minutes sous l'eau sans respirer.
Ses faiblesses sont nombreuses mais ne seront pas développées ici pour ne pas interférer sur les rps à venir.
Armes ? : Sous forme humaine, aucune. Sous forme mutante, ses tentacules et ses pouvoirs.
Toi, derrière ton écran, qui es-tu ?
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Comment as-tu découvert le forum ? : DC de Jynn
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