Elsweyr, la vallée des déchus
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Vous incarnez un reclus de la société médiévale fantastique. Anges déchus, démons, vampires, voleurs, assassins et mutants en tout genre, nous vous souhaitons la bienvenue à Elsweyr, la vallée des déchus!
 
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 Les portes d'Elsweyr

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Foa Requiem
Imarine
Sophélia
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Sophélia
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MessageSujet: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeSam 29 Déc - 18:59

Les portes d'Elsweyr Elsweyr

Après un bref passage au secteur du Port, c'est ici que vous arriverez. Devant vous se dressera un pont que vous devrez traverser pour pouvoir entrer dans la citée. Là, vous verrez le poste de garde. Constamment sous surveillance, vous serez accueillis par un peloton de soldats qui n'hésitera pas à vous fouillez si vous leurs semblait suspect! Alors prenez garde si vos intentions sont malveillantes!
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Imarine

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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeLun 18 Fév - 20:01

Il était impossible pour Imarine de se défaire de son inquiétude et pourtant, sa petite fille semblait tellement heureuse qu'elle était incapable de lui refuser cette balade. Imarine avait longuement parlé avec Pandore alors que Foa se préparait. Elle lui avait fait comprendre que la prudence était de mise et que surtout, elle devait toujours resté près d'elle ou de papa. La petite fille acquiesçait, prête à la plus grande obéissance pour enfin faire cette excursion. Alors qu'elle lui mettait son manteau et ses bottes, Imarine lui expliqua aussi que les gens n'avaient pas l'habitude de la différence et que des yeux comme ceux qu'elles avaient été rares et que pour cela, elle devrait les camoufler. Cela sembla surprendre Pandore qui ne rouspéta pas. Imarine essaya donc quelque chose, murmurant quelque parole. Elle vit la couleur des yeux de sa fille changé, passant du oranges à un noisette dans lequel brillait toujours ce petit éclat orangé particulier. Ce n'était pas exactement ce qu'elle avait espéré, mais c'était bien suffisant pour camoufler ses origines. S'offrant le même petit tour de passe-passe, elle était fin prête, revêtant un vêtement plus chaud ainsi que sa cape. Elle avait aussi pris le soin d'apporter une dague à sa ceinture et quelques petites choses dans sa besace. Lorsque Foa descendit, elle lui sourit tendrement, lui offrant sa main alors que Pandore était si heureuse de partir pour le coeur de la cité.

Cependant, pour atteindre le coeur de la cité, fallait-il encore passé par les grandes portes d'Elsweyr. En avançant sur le pont qui les y menait, elle fut surprise de voir à quel point la garde avait augmenté. À la pression de se main sur celle de Foa, il pourrait sans doute comprendre la panique qui la saisissait lentement. Il y avait tant de soldats, vérifiant les sacs et fouillant les gens qui leur semblait suspect. Imarine craignait qu'un deux les remarque ou pire encore, que l'un reconnaisse le visage de Foa. Arrivés près des gardes, son coeur s'arrêta lorsque l'un d'eux les interpella. Alors qu'Imarine allait parlé, Pandore décida de s'en charger.

Bonjour Monsieur.

L'homme sourit à la fillette, regardant les trois membres de la famille, leur adressant une salutation d'un signe de la tête.

Et bien, que voilà une jolie famille et une adorable enfant. Comme vous pouvez le voir, la garde à augmenter depuis un moment, nous voulons nous assurer que la cité soit en sureté, évités les intrusions de démons où autres malfaisants notoires.

Imarine ne sut comment elle avait pu rester normal, allant même jusqu'à rire légèrement. Heureusement, elle n'eut pas à affronter le regard de l'homme plus longtemps alors que Pandore parlait à nouveau.

Merci Monsieur.

De nouveau, le garde sourit à Pandore, qui avait su se faire très charmante. Imarine en était intérieurement plus que soulagé alors que le garde tournait les talons, leur souhaitant une bonne journée. Si cet homme avait pu entendre les battements de son coeur, il aurait sû que quelque chose n'allait pas.
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Foa Requiem

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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeMar 19 Fév - 10:47

Pandore d'un côté et Imarine de l'autre, nous nous étions dirigé vers les portes d'Elsweyr. Si notre fille désirait pouvoir admirer la citée, encore fallait-il y pénétrer. Malgré mon inquiétude, j'affichais un large sourire, sourire qui disparut bien vite lorsque mon regard fit le tour des gardes qui étaient en poste ce matin là. Jetant un coup d'oeil à ma démone, je lui fis signe de rester calme et ce, même si l'un des soldats avançait dans notre direction. Si l'un des hommes apprenait l'origine de ma femme et de ma fille, ou même si l'un d'entre eux me reconnaissait, il serait toujours temps éventuellement de faire demi-tour. Si il le fallait, j'étais prêt à faire croire que je n'avais aucun lien avec ma déesse et notre fille et que j'avais cherché à me servir d'elles pour pénétrer la citée. Et si il le fallait, j'étais prêt à me défendre. Tendu, j'allais entamer la conversation avec le soldat lorsque Pandore prit la parole. Laissant mes lèvres se refermer, je fis un large sourire à la remarque de l'homme. Visiblement, il n'avait ni capté l'éclat orangé dans le regard de notre fille et celui d'Imarine, ni comprit qui j'étais. Alors que ce dernier tournait les talons, j’entraînais les deux femmes de ma vie à ma suite. J'étais soulagé, du moins, je le fus jusqu'à notre arrivée devant les portes. Le garde, pourtant prêt à nous laisser passer au départ, s'arrêta net devant le regard de Pandore.

Je me tournais vers Imarine en déglutissant. Je vis l'inconnu relever la tête vers moi et lorsque mon regard croisa le sien, j'eus l'impression qu'il venait d'avoir une révélation. Plongeant mes yeux dans les siens, je restais immobile et silencieux. Peut-être n'était ce qu'une idée que je me faisais... Je le vis se redresser et appeler un autre soldat. Je me crispais subitement et décochais un regard à ma démone. Je lui fis un sourire. L'homme, à peine eut-il fait un pas vers nous qu'il s'arrêta subitement et qu'il dégaina son épée. Je fis de même, bloquant l'attaque de l'inconnu.

Foa Requiem, en tant que hors-la-loi et assassin, vous êtes en état d'arrestation!

Lançant un regard à ma déesse, je lui ordonnais d'emmener Pandore loin d'ici. Un nouveau soldat se mit à courir vers moi, aussi, j'utilisais mon don de lévitation pour soulever le premier des gardes et l'envoyer valser vers le second. Shuuren en main, j'avais l'impression de retourner dans le passé. Alors, lorsque plusieurs soldats se ruèrent vers moi, je ne pu empêcher un large sourire de se dessiner sur mon visage. C'était comme si rien n'avait changé. Comme si tout est comme avant...
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeMar 19 Fév - 18:00

Le coeur d'Imarine avait cessé de battre lorsqu'ils étaient arrivé devant les portes. Ils avaient presque réussi, mais la manière dont le garde s'arrêta en regardant Pandore lui fit comprendre qu'ils ne passeraient pas. Elle voulut se rassurer en regardant dans les yeux de Foa, mais elle n'y vit que la même certitude. Les choses commèrent à mal tourner et elle sut alors ce qui allait se passer. Quand tout s'enclencha, elle saisit Pandore, n'ayant aucune peur à laisser Foa se défendre: elle savait bien comment il savait se défendre et ne craignait pas pour sa vie... Pandore par contre, elle devait la mettre en sureté. Sa première idée fut de rebrousser chemin. L'endroit le plus sur restait la maison et elle courait assez vite pour s'assurer que personne ne la suivrai jusque là. Cependant, elle n'eut pas l'occasion de mettre son plan à exécution. Lorsqu'elle se retourna, sa fille dans ses mains, des gardes lui bloquaient le chemin. Il fallait un moment pour qu'un des murmures se passent entre les soldats. Et finalement, ce fut celui qui les avait intercepter plus tôt sans rien n'y voir qui finit par parler.

Vous avez bien jouer votre jeu, heureusement d'autres soldats plus avisés que moi ont réussi à repérer votre copain...

Imarine était crispée, ignorant s'il les bloquait à cause de Foa ou parce qu'ils l'avaient reconnu. Elle eut vite sa réponse.

D'autres encore ont trouvé suspect l'éclat dans vos yeux et dans ceux de votre fille... Démone...

Ça y est, c'était le coup d'envoi de l'attaque. Son coeur battait si fort et elle n'avait qu'une envie leur arracher la tête comme autrefois, mais Pandore était là et elle désirait éviter des images aussi sanglantes à sa fille. Jetant un coup d'oeil vers Foa, s'assurant que celui-ci se débrouillait, elle serra Pandore contre elle, enfouissant sa tête dans le creux de son cou.

Pandore, ma chérie, fermes les yeux et garde-les bien fermés. Tu t'accroches à maman et sous aucun prétexte tu ne me lâches.

Pandore acquiesça, alors qu'Imarine reculait, les gardes levant leur épée. Deux choix se présentaient à elle : combattre ou tenter de battre en retraite. La première solution lui faisait envie, mais étais-ce sécuritaire de se battre avec Pandore dans les bras? La fuite semblait le mieux pour sa fille. Avant de s'y risquer, elle leva le bras vers eux et avec sa magie fit rougir le fer de leurs armes, assez pour que tous s'en brulent la main. Une fois que tous eurent échappés leur épée, elle se mit à courir, tentant de rejoindre le pont, mais le nombre de soldat qui s'y trouvait ne le lui permettait pas. Regardant derrière elle, elle comprit que le seul endroit par où elle pouvait espérer s'échapper était le mur de la cité. Pandore toujours bien collé dans son cou, elle se dirigea vers le mur et reprenant pleinement son apparence démone, crocs et griffes sorties, elle se mit à escalader à grandes vitesses le mur de pierre. Que ferait-elle une fois en haut? Aucune idée, mais il fallait impérativement qu'elle mette sa fille hors de portée de ces soldats. N'avait-elle pas encore atteint à la moitié du mur qu'elle entendit des sifflements à ses oreilles. Sans même tourner la tête, elle sut que de la tour de garde, des archers tiraient des flèches. Imarine continuait de grimper, les évitant du mieux qu'elle pouvait en se fiant à leur son. Tournant légèrement la tête vers Pandore, elle comprit que celle-ci avait relevé la tête et de sa petite main, elle empêcha les flèches les plus près d'elle de les atteindre. Malgré la situation, Imarine eut un sourire. Une petite entêtée, bien comme sa mère.
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeMer 20 Fév - 11:56

Tout en livrant bataille contre les soldats, je jetais un coup d'oeil vers ma démone. Elle semblait avoir la situation en main. Et visiblement, notre fille avait décidé d'aider sa mère. Fier, je sentais comme une nouvelle force s’insuffler en moi. Il fallait que je les protège, toutes les deux. Alors, malgré le nombre plutôt important de gardes, je repoussais toujours aussi vivement chacune de leurs attaques. Shuuren, ma compagne de toujours, semblait elle aussi s'en donner à coeur joie. Sa lame s'enfonçait dans la chair, mais le moins profondément possible. Après tout, ces hommes ne souhaitaient pas me tuer, tout ce qu'ils désiraient, c'était me capturer pour pouvoir toucher la prime qui se trouvait sur ma tête. Ainsi, les blessures que j'infligeais étaient disons, superficielles. Néanmoins, mes vêtements furent rapidement taché de sang. Malgré mon désir de ne tuer, j'avais l'impression de faire un véritable massacre.

Alors que je me retournais brièvement vers ma démone, je vis et je compris que les tirs qui se dirigeaient vers elle se faisaient de plus en plus précis. Et ce que je vis également me glaça le sang. Parmi les flèches, il y avait aussi quelques lances qui paraissaient tomber du ciel. Et l'une d'entres elle se dirigeait droit vers Imarine et Pandore. Levant brusquement le bras, je déviais la trajectoire de celle-ci. Trop concentré que j'étais, je ne fis pas attention le moins du monde au soldat qui s'approchait inexorablement de moi. Une douleur au bras me déconcentra. Crispé, je me retournais violemment vers l'homme et lui assénais un bon coup de coude dans le visage. Je le vis reculer et reportant mon attention sur ma déesse, je grimaçais. A ce rythme là, elles finiraient toutes les deux par prendre un coup. Décidant que je n'avais pas vraiment d'autre choix, j'utilisais à nouveau mon don de lévitation pour les soulever et les faire passer de l'autre côté du mur rapidement. Mais à peine l'avaient-elles passés que quelques soldats se ruèrent vers la porte pour l'ouvrir et pour ensuite les chasser. La porte s'entrouvrit et je pu les apercevoir toutes les deux juste devant celle-ci.

Mon regard s'était posé sur elles, les implorant de fuir le plus vite possible. J'allais leur hurler de partir quand je sentis une lame s'enfoncer dans ma cuisse. Tout ce qui s'échappa de mes lèvres fut un gémissement de douleur. L'épée n'était pas tout a fait passé au travers, mais elle s'était suffisamment ancré dans ma chair pour me faire tomber à genoux. Les quelques hommes restés au près de moi profitèrent de l'occasion et se jetèrent sur moi, m'obligeant à m'allonger, face contre terre, pour ensuite me faire lâcher Shuuren. Grognant de mécontentement, je compris que si je désirais pouvoir m'échapper, ce n'était pas forcement le bon moment. Ma jambe commençait déjà à s'engourdir. Je sentis que des liens se nouaient autour de mes poignets. J'étais prisonnier, sans doute ces gardes désiraient s'assurer de mon identité avant de m’exécuter.
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeJeu 21 Fév - 3:23

Elle grimpait du plus vite qu'elle pouvait, Pandore toujours agrippé à elle. Cependant, bien que parvenait à la protéger de bien des tirs, sa fille restait jeune et n'avait pas encore les pouvoirs pour les protéger totalement. Elle ne vit pas le tir se diriger vers elle, mais le cri de sa petite démone lui fit comprendre qu'elle risquait gros. Continuant son ascension, elle fut surprise que rien ne l'atteignit alors que sa fille semblait se détendre. La démone comprit qu'il devait s'agir d'une intervention de Foa. Malgré ses efforts pour éviter les tirs, Imarine ne put les éviter tous, s'assurant surtout que sa fille n'avait pas la moindre blessure. Cependant, elle n'eut pas à terminer sa montée, se sentant soulever. Foa venait surement de lui sauver la mise, mais à quel prix?

De l'autre côté du mur, elle jeta un regard vers les portes qu'elle s'entendait s'ouvrir. Foa était là, le regard suppliant et elle comprit ce qui lui demandait. Alors qu'elle allait courir, elle vit la lame glissée dans sa chair, lui faisant pousser un cri de douleur. Ce cri déchirant fut accompagné d'un hurlement qu'Imarine ne put contenir. La douleur de son aimé était la sienne et elle ne pouvait supporter de le voir ainsi. La démone était furieuse, elle n'avait qu'une envie, c'était de laisser sortir son côté bestial et de les tuer tous, mais elle ne pouvait le faire sans risquer qu'il n'arrive quelque chose à Pandore. Levant la main vers les soldats, elle projeta des boules de feus en leur direction tout en reculant, espérant parvenir à blesser assez de soldats pour permettre à Foa de s'échapper. Bien vite cependant, il fut temps pour elle de fuir, la situation devenant trop risquer. Jetant un dernier coup d'oeil à son compagnon, elle se promit de venir le chercher une fois Pandore en sécurité. C'est le coeur gros qu'elle consentait à le laisser ainsi, déchiré par cette décision.

Tournant les talons, elle se mit à courir, aussi vite qu'elle le pouvait. Son agilité et sa rapidité lui permettrait de les distancer, le problème résidait plutôt à se cacher convenablement. Arpentant les rues, elle finit par déboucher sur des ruelles et éventuellement sur un cul-de-sac. Horrifiée, elle voulut grimper à nouveau, mais sur les toits, elle était trop facile à repérer. Sa seule issue constituait à cette porte au fond de la ruelle, espérant qu'elle n'était pas fermé ou encore qu'on lui ouvrirait. Se dépêchant, elle fut surprise de sentir la poignée tourner sous ses doigts et s'empressant d'entrer, sans même regarder ce qui se trouvait là. Fermant et verrouillant la porte derrière elle, elle se trouva dans un petit domicile plutôt délabré. Les fenêtres, placées en hauteur et couvertes de minces rideaux gardaient une certaine lumière dans l'endroit. Regardant autour, croyant bien qu'il n'y avait personne, elle déposa Pandore au sol, prenant le visage de sa fille entre ses mains.

Est-ce que ça va ma chérie? Tu n'as rien?

La petite fille lui assura qu'elle allait bien, même si elle semblait déboussolé. De sa petite main, elle pointa la hanche d'Imarine qui comprit vite ce que sa fille lui indiquait. Un trou avait été fait dans sa cape par un carreau d'une arbalète qui avait réussit à traverser sa chaire. Rien de trop grave, mais l'adrénaline lui avait empêchée de le constater jusqu'à l'or. Posant une main sur sa blessure, elle constata qu'elle commença déjà à cicatriser.

Tout va bien ma chérie, ne t'inqui...

De petits pas se faisaient entendre, venant dans leur direction. Se dépêchant de saisir sa fille dans ses bras, elle n'eut pas le temps de sortir qu'elle vit une vieille dame avec une marchette passé le cadre de la porte. Voyant que l'inconnue voulait prendre la fuite, la dame leva sa vieille main tremblante avec un sourire.

Non.. Non... N'ayez pas peur... Vous semblez dans tout vos états... Ma pauvre enfant, que vous est-il arrivé? Allez, venez je vous dis... Je vais vous servir une tasse de thé.

Imarine fut complètement décontenancé, mais ne sut refuser, pas avec Pandore qu'elle ne voulait surtout pas exposer davantage aux dangers. Prenant place à la petite table, Pandore sur ses genoux, Imarine raconta brièvement son histoire, évitant bien sur de mentionner qu'elle était une démone et que son compagnon était un homme recherché pour meurtre.

Et bien mon enfant, c'est surement Dieu que vous a mené jusqu'à chez moi. Restez ici, bien à l'abri jusqu'à ce que les rues soient plus surs pour vous et votre adorable fillette.

Voyant que la fillette regarda autour d'elle, la vieille femme eut un petit rire.

Vous m'excuserez l'état des lieux. Avec mon mari décédé depuis peu et mon corps qui n'a plus sa vivacité d'antan, je n'arrive plus à entretenir l'endroit comme il se devrait.

En échange de votre aimable hospitalité, je vous offrirai volontiers un coup de main pour remettre de l'ordre dans cet endroit si vous le désirez.


Cette proposition sembla rendre la vieille femme folle de joie. Alors qu'Imarine buvait une nouvelle gorgée de thé et que sa fille se régalait avec plaisir des biscuits de la dame, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Foa. Son coeur se serrait alors qu'elle se demandait ce qu'il advenait de lui. Après avoir aider la vieille femme, elle trouverait un moyen de lui venir en aide.
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeJeu 21 Fév - 11:47

Plaqué sur le sol par deux ou trois soldats, je vis des boules de feu se diriger vers nous. Je n'étais pas idiot, j'avais bien compris que ma démone tentait quelque chose pour me laisser le temps de fuir, Malheureusement, à peine m'étais-je relevé que ma jambe me lâcha, m'obligeant de nouveau à mettre un genou à terre. Un grognement de mécontentement m'échappa. Pour l'instant, je n'avais vraiment pas les moyens de partir en courant. La blessure que j'avais désormais au niveau de la cuisse ne me le permettrait pas. Je me laissais donc relever par les hommes, me laissant traîner jusqu'à là tour de garde où l'on me fit entrer. Le rez-de-chaussé était composé d'une cellule plus ou moins grande. Et visiblement, je n'étais pas le seul à m'être laissé attraper.

C'est ici qu'tu passeras ta journée, en attendant qu'on t'ramène à la caserne...

Silencieux, je laissais le soldat m’entraîner derrière les barreaux. Si je m'attendais à un peu de compassion dû à ma plaie, ce ne fut pas le cas. L'homme me lâcha subitement, me laissant chuter sur le sol froid et dur. Grommelant, je les regardais fermer la cellule puis s'en aller. A peine la porte refermé derrière eux que j'entendis une voix s'élever. Une voix tremblante, pas une voix non assuré, mais plutôt une voix tremblante de par la vieillesse. Je me retournais vers le vieillard, méfiant.

J'sais pas c'que t'as fait p'tit, mais tu t'es mis dans d'beaux draps! Crois-moi, c'pas le paradis ici, loin de là, j'peux te l'assurer! C'fait déjà deux jours que je croupis dans c'te cellule...

Et voila qu'il se mettait à rire le vieux gâteux. Y avait pourtant rien de drôle dans ce qu'il venait de dire. Fermant les yeux, je venais m'appuyer contre le mur du fond. Si il continuait à parler toujours autant alors oui, je voulais bien le croire, ce ne serait pas le paradis. Je soupirais.

Je ne vais pas rester ici...

Ah bon?

Dans quelques heures je serais transféré à la caserne et après ça, plus personne ne me reverra...

Vraiment...? Alors pourquoi est ce que tu tentes pas de t'enfuir si tu sais que t'es condamné p'tit?

Parce que j'pisse le sang et que tant que j'aurais pas eu les soins adaptés j'pourrais pas bouger...

J'ouvrais les yeux et tournais lentement la tête vers l'inconnu. Je le vis s'approcher brusquement de moi et même examiner la plaie que j'avais. Il réfléchissait, mais à quoi? Je n'en avais pas la moindre idée. Jusqu'à ce que...

Tu sais p'tit, j'peux peut-être t'arranger ça...

Je le regardais, écarquillant les yeux. Vraiment? Sérieusement? Un vieillard sénile pourrait faire ça? Je laissais mon regard glisser sur lui. Je le détaillais. Il n'avait pas l'air capable de quoi que se soit, ses mains ne cessaient de trembler et son corps me semblait ravagé, par l'alcool peut-être? Autant dire que je le voyais plutôt comme boucher que comme médecin. Je le laissais détacher mes liens.

Et qu'est ce que tu voudrais en échange?

Ben... Déjà, pour ça, il me faudrait ma sacoche... Et à moins de pouvoir passer à travers les murs j'vois pas comment j'pourrais la récupérer...

Je tournais la tête dans la même direction que lui. Juste au pieds du bureau qui se trouvait non loin, je vis son baluchon. Il n'était finalement pas si loin que ça. Avec un large sourire aux lèvres, je passais mon bras entre deux barreaux et ordonnais silencieusement au sac de venir jusqu'à nous. Ce qu'il fit. Je l'attrapais et le tendis à l'homme.

Fais ce que t'as à faire, le vieux..

Je n'attendis pas sa réponse pour de nouveau fermer les yeux. Avec le sang que je perdais, je commençais à voir trouble. Ma jambe était engourdi, je ne ressentais presque plus rien à part la douleur. Je l'entendis farfouiller dans son baluchon et à peine quelques secondes après je sentis une autre douleur s'insinuer au niveau de ma cuisse. Je grimaçais.

Et, t'es pas censé m'achever, mais plutôt me soigner...

Je désinfecte p'tit, j'désinfecte.

J'ouvrais un oeil et grimaçais à nouveau. Pas étonnant que j'avais mal, cet abruti soignait ma plaie avec de l'alcool.

Détends-toi p'tit, j'vais te faire un peu de couture.

De la couture? J'écarquillais les yeux en le voyant sortir une aiguille ainsi que du fil. Mais qu'est ce qu'il allait ma faire celui-là?! Je déglutissais et cherchais à me détendre. J'avais beau grimacer et ressentir la douleur, je n'avais pas le choix si je voulais sortir de là. Je me laissais donc faire. Tout cela dura un long moment. Lorsque ce fut finit, mon front perlait de sueur. Et ce n'était pas tout, je le sentais bien. Mon haut était trempé lui aussi.

V'là p'tit j'ai terminé... Pour le reste j'ai une idée, avec ton don, ça devrait l'faire! J'veux bien t'aider encore une fois, mais va falloir que tu me promettes une chose... J'veux qu'tu m'emmène avec toi p'tit. J'ai pas envie de moisir le restant de mes jours ici. Tu comprends...?

Parfaitement. T'auras qu'à me suivre le vieux.

C'est là qu'est le problème... Vois-tu, ça fait un bail que j'ai rien mangé ou bu et... J'ai du mal à tenir sur mes jambes. J'suis plus tout jeune t'sais...

Je fronçais les sourcils en comprenant. J'allais devoir le porter. Je soupirais. Je n'avais vraiment pas le choix. Et puis, je lui devais bien cela.

Ça marche.

Une fois mis d'accord, nous mettions aussitôt notre plan à exécution. Avant tout, il fallait attirer l'un des soldats jusqu'à nous. Ce fut la plus simple des choses. Alors que le vieux hurlait à la mort, je vis entrer un garde dans la tour et je ne pu alors m'empêcher de sourire largement. Ce type avait même refermé la porte derrière lui. Je le fis alors léviter jusqu'à nous, le plaquant contre les barreaux de la cellule. Immédiatement, je le faisais taire en récupérant son arme et en lui tranchant la gorge.

Allez, grouille toi le vieux!

Heureusement pour nous, chacun des soldats avait sur lui une clef de la cellule où nous nous trouvions. Lorsque le vieillard eut trouvé celle du garde que nous avions attiré, je laissais retomber son corps au sol avant d'ouvrir la cellule. Je fis grimper le vieux sur mon dos et grimaçais. Les soins avaient été sommaire et la douleur était néanmoins toujours présente. Mais je ne pouvais pas rester ici. Il fallait que je quitte les lieux et d'urgence. Je récupérais Shuuren à côté du bureau au passage. Il était déjà midi et s'était pour nous un avantage. Il y avait beaucoup moins de gardes dans les parages, quasiment tous étant partis s'accorder une pause pour le repas. Résultat, au poste de garde, il ne restait plus que trois types. Profitant de l'ombre que projetait le soleil le long des murs, j'avançais jusqu'à me retrouver face à mur immense. Là, juste derrière, se trouvait la ville. Et c'était par là que s'était dirigé Imarine et Pandore. De nouveau, j'utilisais mon don et nous faisais léviter pour nous faire passer au dessus de la muraille. Une fois de l'autre côté, je vis avec soulagement qu'il n'y avait plus aucun garde de ce côté du mur. Le vieux toujours sur le dos, je m'enfonçais dans la ville en boitant.

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Atlis
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeVen 8 Mar - 13:31

J'attendais avec Tallz a mes côtés Zael qui devait prendre son temps. Je contemplais alors les portes d'Elsweyr qui se présentaient devant moi . Elles étaient surveillées par de nombreux gardes j'espéraient qu'ils ne viendraient pas nous questionner .. Puis en pensant à ce mot , ce mot "questionner" je craignais de devoir subir les questions de Zael . Il n'était pas aussi idiot qu'il n'en avait l'air , ça ne m'étonnerait pas qu'il me demande : pourquoi tu es partit comme ça , pourquoi en avait il après les démons , es ce que les démons sont dangereux , quels sont tes pouvoirs etc .. Et je cherchais dans ma tête des excuses , autrefois je ne mentais jamais , mais maintenant c'est différent .. Si je dois mentir pour arriver à mes fins je le ferrais..
Je craignais que l'autre excité suive Zael .. On allait avoir des ennuies et on se ferrait arrêter par les gardes .. Hmm... une idée me vînt alors ! Si l'autre suivait Zael j'appelle les Gardes et moi et Zael en profiteront pour partir.
Beaucoup de questions me trottaient dans la tête mais une me perturba plus .. es ce que dans elsweyr il y a beaucoup de chasseurs de démons ..? J'avais cru comprendre que c'était une cité crée pour se reconstruire une vie paisible , une cité où les reclus de la société étaient acceptés une cité pour un nouveau départ mais maintenant .. je craignais que mon intégration allait être plus difficile que je ne l'aurais pensé .
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Zael

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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeLun 11 Mar - 17:03

Zael était parti tranquillement de la taverne, pas un poil pressé et toujours aussi émerveillé par la diversité de la ville. On aurait pu le croire préoccupé par les événements a venir, au moins un minimum, mais en fait, non. Il avait remisé ses questions dans un coin de son esprit, oublier ses soucis, simplement concentré sur la ville. En fait, quelqu'un qui observerait très attentivement Zael pourrait se rendre compte que ses déplacements étaient parfaitement calculés, évitant de justesse les obstacles divers et variés, se coulant dans le flux naturel de la rue avec facilité. Enfin... avec facilité. Cela lui demandait toute son attention, focalisé sur le monde autour de lui dans un tout global.
De fait, le trajet jusqu'aux portes fut rapide a défaut d'être court. En effet en empruntant seulement les grandes artères, Zael avait mis un peu de temps. Mais bon, sa carrure et son lourd équipement lui avait ouvert un passage sans effort au sein de la foule. En fait, le plus dur avait été de retrouver Odz au sein de la foule. Comment faire pour reconnaitre un type sans le voir? Pas facile hein? En fait, après quelques minutes de recherches et de réflexion, la réponse été venu naturellement a Zael. Il s’était plante au milieu de la place avant de hurler le nom de Odz. Même si cela attirait les regards incompris des passants, au moins, cela le ferait sortir de son trou. Après le hurlement, Zael s'assit a un banc proche, le plus calmement du monde en attendant Odz, confiant dans le fait que celui-ci se montrerait. Bon, même si les gardes le regardaient d'un mauvais œil, il faut bien le reconnaitre.
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Atlis
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeLun 11 Mar - 18:37

La patience n'était pas ma principale qualité , et au bout d'un petit moment je commençais à m'impatienter quand une voix retentis au milieu de la foule . Les gardes cherchaient d'où le cris provenait, j'étais désespéré .. MAIS QUEL IDIOT !!!!
Je décidais alors de le rejoindre discrètement .
Zael .. quel idée de criait .. Les gardes t'ont repérés .. Et en plus l'autre a du nous suivre il fallait être discret ! discret .
Des fois Zael pouvait me paraître plutôt vif d'esprit mais il pouvais être parfois exaspérant .. Quelle idée de crier comme un barbare ?
Son côté non civilisé refaisait surface .. Je pensais qu'il allait être utile et qu'il pourrait en cas de problème me protéger mais cette facette pourrait peut être m'apporter des ennuies.
Enfin... on verra .
Bon on y va Zael ? Car il faudrait pas que Le gars aux cheveux bleues nous retrouvent hein ?
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Amadeus

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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeLun 11 Mar - 18:58

Retrouver le mec des montagnes fût simple, sa se remarque de loin une carrure comme sa, la chose qui m'étonnât le plus fût le faite qu'il se déplassait facilement, je le croyait aveugle, il devait le faire, exprêt, Mais pourquoi ? Je notait cette info dans un coin de ma tête et l'utiliserait plus tard. Après avoir pris les grandes artères de la ville, la place s'agrandis et je m'éloignait un peux plus du grand mecs aux peaux de bêtes.

Hatf se remuât dans son fourreau, ils était la, ces enfoirées de démons... Quand le grand mec gueullât le nom du démons, je fût choqué, quelle genre d'idiot était il pour donné la localisation de ces amis ?! Un rire effrayant sortit de ma bouche quand le démons rejoignis le montagnard.

Je pris mon élan, courut, dégainais Hatf, sautais et assénais un coup terrible a l'épaule du démon. Un sourire déformôt mon visage.


- Je t'es eu pourriture !
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeLun 11 Mar - 19:20

Je vis bondir l'inconnu sur moi , en criant .. et eu le reflex de recouvrir tout mon bras jusqu'à l'épaule de pierre chaotique .
Son épée ne fit même pas une fissure à ma protection se qui me permit d'évaluer mon adversaire et les pouvoirs que Lucifer m'avait donné. Je lui lança un boule de tenebre égal a la taille d'une bille qui rentra dans sa bouche , puis Je dis alors à Tallz de me suivre et des Gardes nous avaient repérés , je me déplaça alors vers eux et leur dis:
Garde !! Cette homme aux cheveux bleues nous attaque sans raison moi , ma louve et le pauvre homme aveugle là !
Je me dématérialisa alors et je mis la main sur l'épaule de Zael et le dématérialisa . Tallz nous suivit en se téléportant Tant dis ce que tout les gardes s'occupaient d'Amadeus .
Nous quittions donc Elsweyr pour un long et rude voyage .
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Amadeus

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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeLun 22 Avr - 21:55

Le choque avec le bras du démon fut très violent mais le sang ne coula pas. Son bras s’était changé en une sorte de pierre dur et très résistante, Hatf ne l’entamas même pas, c’était la première fois que je voyais sa. Depuis que je me souviens, Hatf a toujours réussis à transpercer toutes matières démoniaques. Cela me fit tout drôle, mon égos en pris un coup et le respect que j’avais pour Hatf aussi.
Une douleur envahis le fond de ma gorge, me faisant tousser violement, du sang gicla de ma bouche. A chaque expulsion d’aires c’était une gerbe de sang qui s’envolais, je tombais a genoux, toussant de plus belle et vis les deux paires de pied s’évanouir dans les aires. Je frappais violement le sol avec ma main et toussais encore et encore.

La douleur ne s’arrêta que lorsque les gardes étaient arrivés et qu’ils m’avaient largement encerclé, ils étaient équipés pour la plus part de lance ou d’épée banale. Je me relevais lentement en me frictionnant la glotte. Je rengainais Hatf en comptant mes adversaires, seulement six. C’était bien dommage qu’ils n’étaient pas des démons, je n’avais pas eu ma dose de combats sanglant et je me sentais terriblement frustrer.
Le première garde, armée d’une lance s’élança, ces points d’appuie n’était pas sur et sa garde, largement trop basse, je lui arrachais sa lance des mains, lui flanquait un coup de manche dans le crâne, l’assommant immédiatement. Un second garde m’attaqua à son tour, cette fois armé d’une épée, je contrais ces premiers coups, lui assénait un coup de manche dans la rotule droite, la brisant en plusieurs morceaux, je me rapprochais rapidement de lui et l’envoyait dans le pays de Morphée avec un coup de coude dans la nuque. Le troisième garde n’eu même pas besoin de bougé la lance se ficha dans son épaule droite et l’épée dans sa jambe gauche, il tomba a terre sans combattre, les autres gardes partir en courant
.

- Lâche ! Pleutre ! Couard !
Ces gardes étaient vraiment des chiffes molles. Je repartais lentement a l’intérieur de la cité les autres énergumènes devait être loin maintenant.
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MessageSujet: Re: Les portes d'Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeDim 5 Mai - 10:37

Je regardais Zael partir devant moi, Ralala... il m'a bien eu se borgne, je préférais le laissé partir, faire du grabuge n'aurait pas été fin. Je décidais alors, partir de mon côté et allez revendre mon métal.. Ca me semblait la meilleure chose, je n'avais aucune idée de l'argent que j'allais gagné mais j'espérais en gagné suffisamment pour m'acheter une maison, ou quelque choses dans le genre, je partis alors vendre le métal cherchant un forgeron.
Au bout d'une quinzaine de minutes, un je trouvais un forgeron .Alors je rentrais dans son échoppe.
Bonjour mon brave, encore un aventurier ?
En effet, un aventurier qui reviens avec du métal , beaucoup de métal.. Ce métal que j'ai extrait moi même d'une mine qu'utilisais des nordiques dans la profonde montagne. Ce métal est le plus précieux du monde, avec ce métal vous allez faire les plus belles lames de tout Elsweyr ! Je vous le garantit, beaucoup de forgerons m'ont proposés un prix assez conséquent, mais d'après les rumeurs, personne à Elsweyr n'excelle autant que vous dans se domaine, alors je préfère vendre ce précieux bien alors je préfère le vendre à quelqu'un qui à votre envergure bien sur !
hmm.. je vois dis le forgeron avec fierté, c'est d'accord votre prix sera le mien !enfin resté raisonnable tout de même..
Voilà comment je réussis à gagner de quoi m'acheter 2 ou 3 maisons mais je l'utilisa pour m'acheter un domaine abandonné, qui malgré ça grandeur, me coûta que très peu d'or dût à sa lugubrité.
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Mosuke Ogata

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MessageSujet: Arrivée à Elsweyr   Les portes d'Elsweyr Icon_minitimeJeu 10 Oct - 3:22

Ogata marchait depuis un moment déjà lorsque de loin il perçut les portes de la citée d'Elsweyr, son trajet en bateau avait été long et fastidieux jusqu'au petit village de pêche où il était descendu afin de rejoindre la cité à pieds. Il s’arrêta un moment pour contempler l'immense citée qui s'étendait devant lui, accrochée à sa montagne. Assurément une telle citée devait bien contenir une grande population ainsi qu'une grande armée mais qu'importe, il n'était pas là pour envahir la ville.

Le jeune homme marcha d'un bon pas avant d'arriver jusqu'aux portes d'Elsweyr, s’arrêtant à presque un kilomètre de l'entrée afin d'observer le flux de populace et de soldats qui vaquaient à leurs occupations ainsi que les lieux: devant lui se trouvait la porte de la cité avec derrière elle la ville en elle même, derrière lui se trouvait le port avec son flot incessant de marchands, paysans et autres personnes du peuple. Ogata se promena en direction du port, appuyé sur un bâton, sa capuche rabattue sur les traits de son visage, jugeant d'un œil expert les forces déployées en ces lieux et jaugeant l'attention des gardes. Ce faisant le jeune homme parvint jusqu'à une auberge qui disposait d'une terrasse où il s'installa tranquillement. Une petite voix fluette attira son attention.

Excusez moi M'sieur. Qu'est ce que vous voulez boire?

La gamine qui venait de l'interpeller ne devait pas avoir plus d'une douzaine d'années et devait sans doute travailler ici au vue de sa tenue de serveuse. Elle semblait harassée par le travail, les cheveux en bataille, le nez qui coule, dégageant une odeur légèrement piquante de sueur. La gamine le fixait d'un regard pressé, jetant de rapides coups d’œils par dessus son épaule en direction de la porte de l'établissement, son patron risquant de débarquer pour voire ce qu'elle faisait Ogata passa commande.

Je voudrais, petite, que tu fasses simplement bouillir de l'eau et me l'apporte s'il te plait.

Alors que la gamine le fixait avec des yeux ronds, ça devait bien être la première fois qu'on ne lui demandait pas d'alcool ici, une voix tonitruante se fit entendre des profondeurs de la taverne. La gamine s'empressa de décamper et le jeune homme en proffita pour à nouveau se concentrer sur les allées et venues des gardes, sortant doucement un rouleau de papier de son petit sac de voyage ainsi qu'une longue plume et un encrier. déroulant doucement le papier il se mit alors a dessiner une carte, d'abord sur le haut de la page: la montagne, ensuite il dessina la longue muraille qui entourait la ville avec son corps de garde. Le jeune homme jeta un rapide coups d'oeil vers la cité puis vers son plan, un sourire satisfait se dessinant sur ses lèvres, il remplirait l'intérieur plus tard.

Qu'est ce vous faites?

Ogata eu un sourire et saisissant la chope emplie d'eau brûlante que lui tendait la gamine il lui répondit vaguement qu'il se faisait un plan précis de la ville pour être sûr de ne pas s'y perdre tellement elle était grande. La gamine renifla un coups et semblant satisfaite de sa réponse le laissa tranquille, il détacha de sa ceinture une bourse dont il sortit d'étranges feuilles qu'il plongea dans l'eau, laissant le tout de coter le temps de dessiner le port avec une précision peu commune, usant de sa mémoire pour ne pas oublier le moindre batiment.

Une fois son plan terminé, pour l'instant, Ogata prit le temps de boire son infusion avant de se lever, laissant quelques pièces d'or tinter sur la table. Alors que la gamine se précipitait avidement dessus il remit son sac et parti en direction des portes devant lesquelles il s’arrêta à nouveau. Les gardes semblait vraiment sur la défensive et inspectaient à coups de lance les chariots qui entraient, arrêtant pas mal de monde pour les questionner. Ça ça posait problème, Ogata ne savait s'il avait besoin d'un papier spécial ou non et ne désirait pas avoir affaire aux gardes.

Cherchant rapidement une solution, le jeune homme remarqua que des prêtres semblaient pouvoir entrer et sortir sans qu'on leur pose trop de questions, après avoir questionné quelques badauds la réponse lui fit donnée, c'était un ordre de prêtres ayant fait vœux de silence, exactement ce qu'il lui fallait!

Ogata parcouru les ruelles du port jusqu'à en trouver un qui se déplaçait seul. Faisant mine de boiter il se dirigea vers lui et vint lui demander d'une voix éraillée:

S'il vous plait mon père ! Ayez pitié de moi et de ma pauvre fille... Nous sommes à la rue et la pauvre est si malade... Je vous en conjure, aidez moi mon père...

Le prêtre le prit apparemment en pitié et le jeune homme put ainsi le guider vers une ruelle sombre et crasseuse, peu fréquentée, où seuls traînaient des mendiants ivres ou presque morts de faims et de maladie. Alors que le prêtre l'interrogeait du regard Ogata exécuta une rapide pression au niveau de son cou juste à coté de sa jugulaire, plongeant ainsi le malheureux dans un léger coma sans gravité. Le jeune homme s'empressa de le dévêtir après s'être assuré que personne ne l'avait remarqué et enfila la tenue de l'ecclésiastique, avant de rapidement rejoindre la rue principale, trouver un groupe de prêtres et se glisser parmi eux, mains dans les manches, tête baissée et d'ainsi passer sous le regard attentif des nombreux gardes qui filtraient l'accès aux portes de la citée.

Une fois à l’intérieur de la cité le jeune homme se débarrassa prestement de sa tenue dans un endroit discret. Maintenant il allait devoir se trouver un repaire et commencer a cartographier la ville. d'un pas décidé il parti à la recherche d'une auberge bien tenue où s'installer.
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