Elsweyr, la vallée des déchus
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Vous incarnez un reclus de la société médiévale fantastique. Anges déchus, démons, vampires, voleurs, assassins et mutants en tout genre, nous vous souhaitons la bienvenue à Elsweyr, la vallée des déchus!
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 La dorsale

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Sophélia
Admin cinglée - Succube Suprême
Sophélia


Messages : 105
Date d'inscription : 27/12/2012
Age : 36
Localisation : Colomiers

La dorsale Empty
MessageSujet: La dorsale   La dorsale Icon_minitimeSam 29 Déc - 18:58

La dorsale Ladorsale

Chaîne de hautes montagnes, recouvert de neige et de glace perpétuelle. Elle forme une frontière naturelle à l'est de la cité, empêchant l'océan d'entrer dans les terres. Elle se partage le sud D'Elsweyr avec le volcan Ol'Frod. Peu d'aventuriers en sont revenus, y décrivant un climat glacial. Cet endroit regorge de grottes abritant une diversité de créatures plus hostiles les unes que les autres. Seul prévaut la loi du plus fort.
Revenir en haut Aller en bas
https://elsweyr.forum2jeux.com
Zael

Zael


Messages : 69
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 30
Localisation : Caen

La dorsale Empty
MessageSujet: Re: La dorsale   La dorsale Icon_minitimeMer 13 Mar - 12:40

La Dorsale. Voila un environnement dans lequel Zael était doué au moins. Les froides montagnes de l'est étaient sa maison, du moins avant sa fuite éperdue. Majestueuses. Voila un terme qui leur convenait bien. Glaciales... Impitoyables aussi. Et silencieuses. Là-haut, nul son humain, seulement la longue plainte de vent sur les champs de glace. Une expédition là-haut était dangereuse, devait être bien préparée, avec des gens de valeur et de confiance, mais pleine de promesses aussi. Celles de trésor sous la glace ou de monstres mythiques. Un appel a l'aventure en quelque sorte. En fait, Odz et Zael ne partaient pas gagnant pour un poil de ce fait. Peu ou prou de préparation, quasiment aucune connaissances l'un de l'autre, un objectif pour le moins sommaire avec un nombre de participants plus que réduit, c'est à dire deux, l'un démon et l'autre psychiquement instable sans oublier l’animal de l’autre, que des gens veulent déchiqueter en pleine taverne. Il faut le reconnaitre, ce n’était pas vraiment une équipe gagnante de prime abord. Pas du tout même. Surtout pour une expédition pareille. Enfin bon, dans tout les cas, les « préparatifs » avaient étés faits, le point de départ décidé, en gros tout ce qui semblait important sur le moment.

Pour les deux membres de l’expédition, enfin trois si on considère la louve comme une personne, le départ fut de ce qu’on peut qualifier de rapide du moins une fois les portes franchies, tout ce petit monde avec une forme physique cohérente retrouvé. Pas de question, pas de discussion futile, ni de tergiversation inutile. D’un coté l’un était dans son monde, entre avarice et fuite du chasseur qui les avaient poursuivis, l’autre était quand a lui focalisé sur le chemin à prendre, reléguant les questions sur Odz et sa louve au second plan, conscient de deux choses. De un, il y avait tout le temps pour les questions indiscrètes une fois a l’ermitage. De deux, si le Odz se révélait être potentiellement dangereux, cela pourrait nuire a leur progression voir provoquer des frictions malséantes. Et le cas échéant les pousser à finir mort gelés au fond d’une crevasse. Un destin peu ragoutant tout de même. Et particulièrement stupide. Autant éviter les soucis et rester bouche close au résultat. Même si se faire dématérialiser n’était pas franchement prévu au programme. Ni même le risque d’une éventuelle poursuite par un chasseur de démon avide de sang et de bataille. En fait, Cette expédition commençait vraiment sur les chapeaux de roues.

Plus rapidement que de raison, ils se dirigèrent vers la Dorsale en elle-même, ne s’arrêtant finalement qu’une fois avant d’y être, juste pour que Zael puisse récupérer une sacrée cargaison de bois dans un but connu de lui-seul. En fait, rentrer au sein de la Dorsale est plutôt simple, surtout quand on a un type qui en vient, ce qui eu fait que les premières heures furent plutôt simples. Quitter la ville, s’engager dans les collines et de la… et bien, grimper. Grimper pendant des heures et des heures, toujours plus haut en suivant des voies pastorales usées, des chemins d’animaux sauvages e toutes tailles, en escaladant les éventuels obstacles pour gagner du temps. Il ne faut pas oublier sur ce point le fait que les deux étaient possiblement poursuivis par le chasseur de démons. Autant dire qu’ils ne s’amusaient pas à chercher une voie pour contourner un obstacle, ils le franchissaient, point.

Même en se dépêchant, vu la quantité de matériel tractée par Zael, ils ne pouvaient aller bien vite, sans même parler de camoufler leurs traces. On ne pouvait espérer que deux choses, l’une que la Garde aille bien fait son job en appréhendant le forcené, l’autre étant qu’il renonce en voyant ou les deux se dirigeaient. De part leur vitesse réduite, ils fallu plusieurs jours aux deux pour arriver enfin a fouler leur première neige. Sur la route, ils avaient vécu de chasse et de cueillette, la nourriture de plus en plus rare à pointer le bout de son nez a mesure de leur enfoncement dans les montagnes. L’eau n’était pas un problème quand a elle, force rivières coulant des sommets enneigés, bien que particulièrement froide. En fait, jusque la, tout s’était plutôt bien déroulé, alors que la véritable épreuve les attendaient.

Devant le paysage gelé à perte de vue, Zael avait ressenti une profonde éruption de sentiments divers qui l’avait laissé pantois, a genoux au sein de cette neige à la pureté virginale. Être de retour dans les montagnes était bien plus frappant qu’il ne l’avait pensé. Il s’était arrêté, levant son bandeau pour la première fois pour embrasser du regard le paysage grandiose des montagnes qui l’avaient vue naitre. Bien qu’objectivement elles fassent juste parties de la même chaine.

Revenir en haut Aller en bas
Atlis
Commandant
Atlis


Messages : 56
Date d'inscription : 29/12/2012
Age : 26

La dorsale Empty
MessageSujet: Re: La dorsale   La dorsale Icon_minitimeMer 13 Mar - 14:28

Nous avions passés les portes d'Elsweyr, bien heureux d'avoir réussi à semer notre agresseur.
Puis au bout d'un peu plus d'une heure nous étions arrivés aux pieds des dorsales , de cette chaîne de montagnes. C'était une première pour moi, et ce spectacle me coupa le souffle ! Zael avait changé de regard depuis notre arrivé. Il semblait tout de suite beaucoup moins insensible, enfin .. il me paraissait touché par ce paysage, cet environnement était peut être pour lui un retour aux racines... Ou bien même un retour chez lui. Enfin bref... peu importe, tout cela ne me regarde pas.

Je laissais Zael devant, beaucoup plus confiant que moi sur ces chemins dangereux. Nous n'échangions pas un mot, trop concentrés sur la route à prendre, faisant attention à chaque pas et chaque gestes de façons à ne pas trébuché car à cette altitude, une chute aurait pu être fatale, Je ne savais pas à quelle point mon armure pouvait être résistante … Je n'avais pas encore pu vraiment évaluer mes pouvoir, et je préférais ne pas avoir à les évaluer.
J'espérais que l'homme aux cheveux bleues nous avait suivi, comme ça nous nous en serions débarrassés définitivement sans bouger le petit doigt, sans doute que s'il nous suivait il mourrait de froid voici mon arrière pensée. Non mais qui était il ? Il ne m'avait pas l'air très fort puisqu'il n'a même fissuré mon armure il avait l'air plus l'ai excité et impulsif que Fort. Son épée m'intéressait plus que lui à vrai dire. Elle avait une aura très agressive, et plein de haine, on aurait presque dit que cette épée avait une âme, une âme foncièrement mauvaise bien sur bien que la mienne ne soit pas mieux.. Si il ne meurt pas je le tue et je volerais son épée. Il me l'a faut !

Ce voyage m'avait l'ai plutôt périlleux, malgré la beauté du paysage. Il ne fallait pas que je reste admiratif et pensif, il fallait que je me concentre ! Au bout d'un petit moment lasse de marché je me mis a lévité .

Ne t'étonnes pas Zael si tu me vois volé, c'est juste que marché c'est fatiguant ..
Revenir en haut Aller en bas
Zael

Zael


Messages : 69
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 30
Localisation : Caen

La dorsale Empty
MessageSujet: Re: La dorsale   La dorsale Icon_minitimeMer 13 Mar - 15:57

La neige. Le froid. Autant d’éléments qui ramenaient Zael en arrière, loin en arrière. Il lui fallut un long moment pour réussir à reconnecter à la réalité des choses. Le flot des souvenirs l’avait envahi, le laissant soufflant lourdement, agenouillé sur la neige. Une fois à nouveau maitre de son corps, il était redevenu bien plus pragmatique. Bon, certes l’autre venait de lui dire qu’il était capable de léviter, mais de la part d’un type qui vous dématérialise comme ca, au tripoté, on pouvait presque s’y attendre. Afin de mettre en ordre ses pensées, Zael construisit a partir du bois, du cuir et des clous une sorte de traineau rudimentaire, conçus de manière a pouvoir être trainé par un homme adulte sans grand effort. Cette tache demandant uniquement un minimum d’attention, il put faire le tri parmi ses souvenirs, essayant de définir un itinéraire rapide et direct. Enfin, direct et rapide. Facon de parler dans la purée de pois qui s’annonçait.
En effet, alors que les deux hommes venaient tout juste de pénétrer enfin la vraie Dorsale, celle ou règne le froid et la neige, le vent se levât, charriant de belles quantités de neige en un blizzard épais, ou la vision était plus que limitée. La température chutât en conséquence à un niveau polaire, laissant en quelques minutes les deux compagnons frigorifiés. L’orientation dans ce marasme neigeux était quasiment impossible, ils durent avancer littéralement à l’aveugle, lentement et précautionneusement. La Dorsale avait été fidele a sa réputation, impitoyable des le début. Le pire avec ce genre de conditions climatiques, c’est qu’au sein des montagnes, les tempêtes peuvent durer des jours, des semaines voir des mois, le vent tournant sans cesse au sein des hauts sommets.
Ce blizzard hurlant forçât Odz et Zael à se refugier rapidement dans une caverne, afin de se réchauffer, la progression au sein de ce mur de vent et de neige devenue rapidement impossible. Ils durent patienter quasiment une journée complète avant que le maelstrom se calme suffisamment pour les laisser continuer. Afin d’éviter d’être a nouveau pris dans cette tempête, Zael décida de bifurquer, passant au sein d’une large foret de conifères recouverts de neige. Ici le vent était beaucoup fort que sur les sommets, mais on racontait au sein de son peuple que d’étranges créatures vivaient ici.
La dorsale Foret_10

Le deuxième avantage de ce changement de route était de permettre au deux de chasser pour se nourrir, plutôt que consommer des provisions déjà bien maigres. Bon, certes, la chasse ne fut pas exceptionnelle, mais au moins cela permit à leurs provisions de durer plus longtemps. De fait, ce périple au sein des grands pins fut plutôt calme, mais stressant. Les nombreux bruits de la foret tenaient le groupe sur le qui-vive, les poussant a faire des tours de gardes, a se faire discrets autant que possible. Pourtant les monstres sensés vivre ici les laissèrent tranquilles, ne restant que de vagues échos dans le lointain. La seule rencontre réellement digne d’intérêt se passa alors qu’il allait enfin sortir de cette foret, a peine a deux lieues d’en émerger. Cela prit place par une des froides matinées coutumières de la Dorsale, dans le vent mugissant d’un blizzard toujours présent. Une sorte d’ombre gigantesque, une bête a la carrure démesurée en train d’errer entre des arbres a peine aussi grands qu’elle. Une sorte d’humanoïde monstrueux. L’apparition ne fut finalement que furtive, disparaissant presque aussi vite qu’elle apparut, ne laissant comme témoignage de se son passage que la réverbération d’un puissant brame et des empreintes de pas de la taille d’un trou pour poser des fondations.
La dorsale Silhou10
Le groupe sortit de cette foret avec une vitesse étonnante suite a cette rencontre, retrouvant les longs champs de neiges immaculés bordant les sommets, se retrouvant a presque courir sur leur aveuglante blancheur. C'est un beau paysage, mais dangereux, plein de dangers scélérats, ne laissant aucune place pour l’indécision ou la simple malchance.
Les champs de glaces et de neiges des sommets d’Elsweyr font partis des paysages les plus beaux et les plus dangereux qui soit. Leurs surfaces sont d’une aveuglante blancheur uniforme, dont finalement les seules ruptures sont les formes des rochers disséminés ça et la dans ce paysage monochromatique. Et pourtant, sous cette apparence plutôt inoffensive se trouve des dangers enfouis. Chaque pas peut mener à une crevasse dissimulée, précipice menant a une mort quasi-certaine dans la plupart des cas. C’est ici le pinacle de la Dorsale, domaine neigeux aux maitres ombrageux et mortels. Ce sont le Vent et le Froid qui règnent ici. Il n’y a pas d’obstacle au vent au sein des sommets, soufflant en un blizzard épais et continuel, un mur de neige restreignant la vision a quelques mètres tout au plus. Ce qui n’aide guère a progresser vite, sans parler de repérer gouffres, failles et précipices autrement qu’en tâtonnant au bord.
Tout ça pour dire, au risque de se montrer redondant, que l’avancée du groupe fut… difficile pour le moins. En fait, il n’existe pas vraiment de mot pour qualifier cette ascension au sein des montagnes. « Epouvantable, Terrible » pourrait la qualifier, mais ce serait passer sous silence la nature réelle de celle-ci. Ce fut plus une lutte désespérée contre les éléments, celle d’un petit groupe contre la fureur primale de Mère Nature. Une sorte de combat a mort entre la férocité d’un climat extrême et la volonté de vivre du groupe. Autant dire que tout cela ne se fit pas sans mal. Loin de la même, plus d’une fois, ils faillirent y passer, esquivant au dernier mot une faille cachée ou se raccrochant de peu a une prise durant les nombreuses et inévitable escalades pratiquées.
Bizarrement, si vous avez déjà lu des histoires, vous pourriez vous dire que les épreuves rapprochent. Sauf que celle-ci faisait exception. Il faut comprendre que pour survivre ici, il est nécessaire d’être d’une froideur clinique. Les émotions n’ont pas leur place. La peur est une ennemie, quand la compassion ou la simple volonté d’aider l’autre peut conduire les deux a la mort. En fait, chacun doit se rendre compte que la survie passe par des sacrifices constant et que la mort peut prendre à tout moment. En fait, plus que l’épreuve d’un groupe, c’est une épreuve en solitaire, la traversée de son propre enfer, juste accompagné sur la voir par une autre âme. On aurait pu presque qualifier ça de pèlerinage.
Et pourtant malgré tout cela, le groupe atteignit finalement son objectif. Au cœur des montagnes, au sein des plus hauts pics il existe pourtant un lieu des plus calmes, presque enchanteur en fait. Ce lieu est situé dans une sorte de faille qui sépare en deux un des nombreux sommets. Une déchirure incroyablement large fendant la roche, créant une vallée isolée des éléments. Lorsque qu’on pénètre ici, on abandonne le vent a l’entrée, celui-ci soufflant perpendiculairement au sens de la faille. En fait, on dirait presque un autre monde, le bruit du vent au dehors rapidement étouffé. Une sorte de paradis perdu au sein du blizzard. En plein cœur de cette fissure, on peut trouver un bâtiment ancien, seul au sein de ce lieu hors du temps.
En fait, c'est plus un ensemble de bâtiments qu'un seul a proprement parler. C'est un regroupement d'une dizaine de dômes s’interpénétrant, qui donne un peu un aspect troglodyte a l'ensemble. Chacun des bâtiments est "taillé" plus que construit, aucun signe de mortier ou autre, le tout semblant fait d'une seule pièce uniforme, dans une pierre sombre veinée de filaments bleutée dégageant une douce lumière un peu irréelle. Chaque dôme peut être qualifié d'aveugle, nulle fenêtre ou ouverture ne les perçant, a part une seule et unique porte, au sein de ce qui est le centre de cette étrange construction. Il n'y a pas le moindre signe de vie autour, la neige vierge de toute trace, comme si ce lieu n'accueillait aucune vie.
Étrangement, une fois passé la porte ornementée d'arabesque, la première chose a frapper, c'est la chaleur. Ici, sous les épais murs de pierre, la température avoisine les 15/18°, bien différent du froid glacial qui règne au-dehors. Et contrairement a ce qu'on pourrait croire, l’intérieur est meublé, certes de manière spartiate, mais pas de meubles antique venu du fond des ages, mais en fait d'un mobilier qui semble taillé dans cette roche, comme si les dômes avait été excavés depuis longtemps, mais que leurs habitants avaient décidés de tailler bancs, rangements et commodités variées en leur sein même. Malgré cela, on pourrait qualifier l’intérieur de chaleureux, le sol couvert d’épais tapis, les murs tapissés de teintures aux couleurs vives. On peut néanmoins constater une épaisse couche de poussière, signe évident d'un abandon finalement récent, remontant a quelques mois a peine.
En explorant plus l’intérieur, on peut se rendre compte qu'il s'agit très clairement d'un logement communautaire, conçu pour accueillir une bonne dizaine de personnes au moins. On peut y trouver un grand dortoir, ce qui ressemble a une cuisine pourvue d'une réserve contenant de grands stocks de nourriture sèche plutôt récente, une grande salle dotée de longues tables patinées, une bibliothèque remplie de rouleaux de vélin écrits dans une langue depuis longtemps oublié des hommes, une pièce semblant avoir fait office de scriptorium, une autre paraissant être une forge, tout le matériel nécessaire étant présent, sauf le combustible pour l'allumer. On peut d'ailleurs trouver ici des débris de minerai d'argent, a moitiés fondus. Finalement, il ne reste que deux autre pièces a même de retenir l'attention, toutes deux contiguës a la forge, l'une ayant très clairement servi a entreposer le minerai brut ou une fois travaillé, l'autre n’étant rien d'autre que l'antichambre permettant d’accéder a un réseau de galerie souterraine formant une mine,, elle aussi parcourue de ces veinures a la lueur bleutée. La salle d’accès a la mine est pleine de d'un ancien matériel d'excavation, pioches et paniers principalement.
L’intérieur de la mine est un véritable labyrinthe, dédale de couloirs zigzaguant au gré des veines de minerais exploitables. Il n'existe la aucune organisation, aucun plan d'ensemble. Les galeries tournent sur elle-même, se croisent et se fondent sans aucune prétention de linéarité. Dans les portions les plus lointaines, on peut enfin trouver trace des veines de minerais extraits ici. Ce n'est rien de plus qu'un scintillement argenté qui permet de découvrir le précieux métal au sein de la roche. Tout au bout des tunnels, on se rend compte enfin de l'importance de la veine, celle-ci couvrant presque entièrement le mur, attaqué ici et la par les anciens mineurs.
Revenir en haut Aller en bas
Atlis
Commandant
Atlis


Messages : 56
Date d'inscription : 29/12/2012
Age : 26

La dorsale Empty
MessageSujet: Re: La dorsale   La dorsale Icon_minitimeSam 4 Mai - 12:54

Nous étions enfin arrivé à destination, Se voyage ne me paraissait guère long en comparaison avec mon « voyage précédent » enfin.. peu importe. Une fois les outils équipés, nous partîmes immédiatement extraire l'argent, je n'avais aucune idée du temps que cela allait mettre mais une fois arrivé dans la grotte je fus impressionné de voir un endroit aussi compliqué ! Mais quelle idée ? Quelle idée de faire des voix partout ? Je ne savais même pas par où commencer. Alors comme depuis le début du voyage je préférais me contenter de suivre Zael sans dire un mot.
L'extraction dura plusieurs semaines, voir plusieurs mois, je perdis encore une fois la notion du temps, enfin.. je ne savais même pas si je l'avais à nouveau acquise en réalité. Enfin bon.. nous avions beaucoup de minéraux, enfin suffisamment. Alors nous fîmes le choix de repartir..

Le Retour me semblait beaucoup plus long et beaucoup plus périlleux que l'allée, sûrement dût au poids des minéraux que nous portions.. Zael qui était devant moi ne se retournait jamais.
Il était évident que j'allais arnaqué Zael, mais il ne fallait pas qu'il le remarque, il fallait que je le garde comme ami ou plutôt comme connaissance, alors il était évident qu'il devait recevoir une part du marché, même si elle serait plus petite que la mienne, Plus on le vendra cher plus l'écart entre ma part et sa part sera grande, je pense faire du 30% à 70% ça me semble raisonnable. J'espérais ne plus avoir à faire à Amadeus , ou bien si oui le tuer instantanément serait la meilleure des solutions, après tout il s'attaque quand même au Commandant d'Elsweyr, peut être que je pourrais l'emprisonné à mon retour, ou encore le faire éxecuter , si j'en ai le droit...
Nous allions bientôt arriver aux portes d'Elsweyr, et notre voyage se terminait, mon bon vieux Zael fut d'une aide précieuse.. C'est sur..
Bon Zael.. Nous sommes arrivés , j'espère que notre Argent et de bonnes qualités, et que nous en avons suffisamment pour gagner un minimum de pièces, je n'irais pas jusqu'à te dire que se fut un agréable voyage mais ce qui est sur c'est que ça nous a dégourdi les Jambes mon vieux !
Revenir en haut Aller en bas
Zael

Zael


Messages : 69
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 30
Localisation : Caen

La dorsale Empty
MessageSujet: Re: La dorsale   La dorsale Icon_minitimeSam 4 Mai - 18:39

Globalement, l'extraction suivi du voyage c'était déroulée sans taches. Pas d'incident, pas de dangers mortel mortel autres que ceux prévus. Comme quoi, des fois, il est possible que tout se passe bien. Et pourtant, Zael se sentait mal a l'aise avec ce qui se passait. Revenir chez lui avait ouvert une sorte de faille en lui. Tenaillé entre le sentiment de devoir abréger son séjour le plus possible et celui de découvrir ce qu’était advenu de sa tribu pendant ce temps. Aussi il ne parla finalement très peu durant le temps passé dans les montagnes. En fait, c'est avec un soulagement presque palpable qu'il revient a Elsweyr. Les milles et un sons et odeurs de la cité l'apaisèrent, enfouissant ses interrogations au plus profond de lui. Déjà la soif d'apprendre a connaitre cette cité revenait. Presque aussi violente que la soif de sang qui étreignait son coté Berserker.
Bon, même si, a vrai dire, l'approche de la ville soulevait d'autres interrogations chez Zael. La confrontation devant les portes de la ville lui revint en mémoire, le laissant quelque peu perplexe vis-a-vis de son compagnon. Celui-ci était dangereux, clairement, et on ne fait pas confiance aux gens dangereux. Surtout si ceux si sont agités comme l’était Atlis. Les paroles de celui-ci ne firent rien pour le rassurer d'ailleurs. Néanmoins, Zael resta toujours aussi froid, masquant son trouble avant de pénétrer a nouveau dans l'enceinte de la cité.
Une fois les portes passées, celui-ci se retourna vers Atlis avant de le fixer un long moment.
Écoute. Tu es un type dangereux. Je sais même pas ce que tu es, ni quels secrets tu caches, mais tu ne me plait pas. Et j'aime pas le danger. Donc.... on se sépare maintenant. En te souhaitant bonne chance.
Sans même laisser a Atlis le temps de répondre, Zael était parti a l'opposé, se fondant déjà au sein de la foule bigarrée. Sur de sa décision, il n'avait pas hésité un instant, s’enfonçant au cœur de la cité sans un regard en arrière. Même si il n'y était venu qu'une seule et unique fois, l'itinéraire vers le port était gravé dans son esprit, le guidant d'un bon pas vers les quais. En effet, l'envie de découvrir recommençait déjà a pointer le bout de son nez et le port était l'endroit idéal pour sentir l'effluve de l'inconnu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




La dorsale Empty
MessageSujet: Re: La dorsale   La dorsale Icon_minitimeLun 3 Juin - 13:50

*Il faisait froid. Terriblement froid. Mais bon sang, comment est ce qu'il pouvait faire aussi froid?! Lorsqu'elle s'était enfuis pour rejoindre Elsweyr, cela lui avait paru être une bonne idée de passer par la Dorsale, mais désormais, elle n'en était plus aussi sûr. Malgré ses vêtements doublés de fourrure, le froid était mordant, et elle avançait lentement. Ça faisait maintenant une bonne semaine qu'elle s'était enfoncé dans ces terres hostiles et toujours pas de citée en vue. Sûrement c'était-elle perdue. S'arrêtant subitement et poussant un soupir, elle baissa les yeux sur ses mains qu'elle frottait énergiquement l'une contre l'autre. Levant cette fois les yeux en l'air, elle grimaça. La nuit tombait et il lui fallait donc chercher un abri.

La jeune femme se remit alors en route, levant péniblement les jambes pour mettre un pied devant l'autre. La neige lui arrivait un peu au dessus du genou et elle commençait à ne plus sentir ses pieds. Grelottante, elle reprit sa route, ne s'arrêtant que par moment pour plonger ses mains dans la poudreuse et la glisser entre ses lèvres. Bien plus tard, alors que le soleil s'apprêtait à se coucher, un paysage s'offrit à elle. *

La dorsale 1768322f813bc9

*Plus loin devant elle, la jeune guerrière aperçut quelques baraquements qui avaient l'air d'être encore en bon état. Peut-être y résidaient encore quelques survivants. Avec un peu de chance, elle pourrait s'y restaurer et y passer la nuit. Au moins, elle n'aurait pas à chasser ni à chercher une grotte. Cette vision lui offrant un regain de courage, elle se mit à courir jusqu'à l'une des habitations. S'arrêtant face à elle, elle reprit d'abord son souffle avant de toquer à la porte qui s'entrouvrit alors. Fronçant les sourcils, elle s'approcha de l'une des fenêtres et ne vit rien d'autre que les ténèbres à l'intérieur. Sans doute dormaient-ils déjà. Se glissant à l'intérieur, elle appela quelqu'un mais personne ne lui répondit. Cherchant tant bien que mal de quoi s'éclairer, elle trouva par hasard une des bougies. Ne lui restait plus qu'à trouver de quoi l'allumer. La lumière du soleil couchant éclaircissant un peu la pièce, elle chercha un bon moment une boîte d'allumette avec laquelle elle s'apprêtait à allumer la bougie lorsqu'elle entendit un grognement.

Stoppant aussitôt ses mouvements, la fuyarde se mit à respirer rapidement tout en regardant tout autour d'elle pour trouver d'où provenait ce bruit. Reculant petit à petit jusqu'à la porte d'entrée, elle allait se retourner et quitter les lieux quand ses yeux captèrent quelque chose dans l'obscurité, mais trop tard. Un animal venait de bondir sur elle, la renversant vers l'arrière, la faisant tomber sur la porte qui céda et qui s'enfonça dans la neige sous son poids. Par réflexe, elle repoussa tant bien que mal l'animal qui possédait une incroyable force malgré un corps d'une maigreur effrayante. Paniqué et évitant comme elle le pouvait les mâchoires de la créature, elle s'agitait et commençait à pousser des petits cris aigus. Lâchant une bordée de juron, elle écarquilla subitement les yeux en voyant l'une de ses épées apparaître juste au dessus de l'animal et tomber lentement jusqu'à s'enfoncer dans sa chair.

Contractant ses muscles, elle poussa un soupir de soulagement en voyant que la lame s'était arrêté à quelques millimètre de son ventre. Repoussant la créature qui couinait lamentablement, elle s'agenouilla à ses côtés et dégaina l'épée aux armoiries de sa citée natale pour achever l'animal. Après cela, elle récupéra les allumettes et alluma la bougie avant de s'enfoncer, épée à la main, dans la maison. Ce qu'elle y vit l'obligea à sortir rapidement. Des cadavres en pas tant que ca décomposés puisqu'ici la température était vraiment basse, mais au trois quart dévoré si bien que certains n'avaient même plus le haut de leur corps. D'autres avaient l'abdomen ouvert, laissant apparent ce qu'il restait de leur entrailles.

Peu de temps après avoir quitté la demeure, revoyant l'image de l'un de ces restes d'humains, Gloria rendit le peu de nourriture qu'elle avait mangé aujourd'hui et la veille. Il lui fallut plusieurs minutes pour s'en remettre, mais lorsque ce fut le cas, elle se releva en titubant puis s'éloigna lentement, les pans de sa cape bien resserrés autour d'elle. *
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La dorsale Empty
MessageSujet: Re: La dorsale   La dorsale Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La dorsale
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Elsweyr, la vallée des déchus :: Elsweyr :: La cité-
Sauter vers: