Elsweyr, la vallée des déchus
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Vous incarnez un reclus de la société médiévale fantastique. Anges déchus, démons, vampires, voleurs, assassins et mutants en tout genre, nous vous souhaitons la bienvenue à Elsweyr, la vallée des déchus!
 
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 Zarsh

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Zarsh

Zarsh


Messages : 39
Date d'inscription : 17/02/2013

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MessageSujet: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeDim 17 Fév - 10:28

Carte d'identité


Nom (Facultatif): Thereldor
Prénom : Zash
Âge : plus de cinq siècles, (25/26 ans physiquement)
Race : (Tigrélion, où sorte de semi-démon/semi-tigranthrope ) sera expliqué plus bas.
Taille : 1 m 88
Poids : 78 kg

Vous et Elsweyr


Caractère
:

Torturé serait le moindre des mots qui lui convienne... Et son regard dur avec lui même, reflète constamment l'expression du pardon qu'il ne peut pas s'accorder... Zash est un être renfermé sur soi, qui intériorise tout depuis très, voir trop longtemps et qui malgré le ressassement constant de ses erreurs passées dans son crâne, ne se confierait qu'a de très rares personnes, si ce n'est cependant un être de confiance, confiance qu'il n'accorde hélas que très difficilement, les affres d'une vie un peu longue lui ont appris à ne compter que sur lui même, indépendant et d'un sale caractère bien trempé, sauvage, rustre aux premiers abords il dissimule sous une épaisse façade et ses dents acérées bien serrées, les tourments qui l'assaillent, et c'est également dents serrées et pas forcé vers l'avant qu'il continue à vivre, à franchir les ronces d'une vie qui ne l'a sans doute épargné en rien. Blessé dans l'âme, blessé dans sa chair, la seule manière d'affronter et contrer la douleur est d'encore s'en infliger d'autres.

Ce comportement limite auto destructeur à sûrement une origine dans son sang, sa lignée, celle de son père, qui fut l'un des derniers véritables seigneurs nordiques des clans berserkirs, ces guerriers fauves effrayants se déchaînant sur les champs de bataille, ainsi il n'a certainement pas peur de se jeter dans la bataille, après tout on à tant appris aux hommes à quel point ils sont dispensables et que le summum de l'honneur et de la virilité est dans le sacrifice complet de soi en chargeant la colline pour affronter en première ligne l'ennemi, il n'y a donc pas de raisons que sous sa condition misérable de "bête" de foire, de "monstre" il en soit autrement.

Mais au cœur de ce comportement dangereux, limite suicidaire, se cache l'insondable douleur d'un être blessé, d'un père anéanti au jour de ses plus grands espoirs, et au fond du fond, il est probablement resté un enfant rejeté, abandonné et livré à lui même.

Physique :

Des cicatrices... Beaucoup de cicatrices... Un peu partout sur le corps, elles y figurent comme autant de lignes sur les chapitres du livre de sa vie, car il est impossible qu'un être se jetant dans les problèmes tête baissée ne traverse les âges sans que les affres des épreuves traversées ne laissent sur son corps leur marque, des cicatrices donc... Petites, longues, fines, et très souvent dissimulées sous le fin duvet, très doux et délicat qui recouvre presqu'entièrement son corps et fait office de "cache" misère pour ce corps lardé de taillades, les blessures où cicatrices les plus grandes étant celles les plus visibles à travers ce duvet qui sert d'estompe, même si les plus anciennes ont presque disparu avec le temps... Texture blanche présente pratiquement partout sauf à quelques endroits charnels où intimes.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce ne sont pas de vulgaires "poils", comme dit précédemment ça s'apparente plutôt à un très fin duvet, exceptionnellement dense au moins aussi satiné, et soyeux si ce n'est plus encore qu'une peau, si à ras du corps qu'il n'empêchera pas de définir sa musculature, une musculature et des formes qui, semblent "lissées" par une félinité qui, bien que cette musculature soit massive et compacte, elle sera plus courbe et moins "anguleuse" que la majeure partie des humains, ceci n'étant possible que grâce à l’ascendance féline de son espèce qu'on pourrait qualifier de "maudite".

Sur ses joues comme le reste du corps quelques paires de rayures viendront onduler tels des serpents à la surface de sa musculature noueuse en mouvement, rappelant ça et là, la férocité du tigre, tandis que ses longues mèches de cheveux, et capoules haute levées puis retombant pour caresser ses joues rappelleront quant à elle la noblesse sauvage du lion, un regard incisif et perçant n'ayant rien à envier à la pénétration du faucon pourra vous donner la désagréable impression d'être une vulgaire goutte de sang tombée dans la cage d'un tigre affamé depuis des lustres, et comme s'il était encore nécessaire d'en rajouter à l'impression farouche, rebelle et fière de cette créature, les nombreuses cicatrices qui le parcourent renforcent le sentiment guerrier, mercenarial qui se dégage du personnage.

Revêtant le plus souvent que ce peut la capuche où des bandages de bras et de pieds, il à appris à cacher son apparence en public pour s'éviter bien des problèmes, surtout les regards indiscrets et des rixes de taverne, souvent pointé du doigt pour les milles et un maux des paysans où villageois qui auraient perdus bestiaux, famille, sur lesquels se seraient abattus un drame quelconque, pour le mauvais temps où toute superstitions imbéciles, ses rayures, ses dents acérées et son regard dérangeant lui attirent bien trop souvent l’opprobre des mécréants où des gens ne se trouvant aucune justification logique à leurs malheurs, depuis longtemps donc il à appris à faire abstraction de son apparence lorsqu'il se rend dans les lieux dits "civilisés" et fréquentés par le peuple.

Il possédera un appendice félin, une queue de tigre qui restera cachée dans son pantalon, enroulée autour de sa jambe pour la dissimuler également.

Zarsh Zackthereldor

Zarsh Zackcicatrices

Mythologie autour du personnage :

Comment expliquer qu'une telle "chose" ait pu se produire ?

Comment... Comment cette... "catin"... Cette pseudo déité qui régit le destin à t'elle pu laisser une telle chose se produire, avant de tenter de s'en débarrasser et dissimuler ce contretemps fâcheux au regard des autres dieux... Erreur... Monumentale ! Erreur qui n'était en rien prévue sur le "menu" ni présent sur la longue liste du destin et lorsqu'un être n'est pas répértorié sur cette première liste, elle ne l'est pas non plus sur la liste du dieu de la mort. Les dieux ne pouvaient alors y mettre un terme. Le bébé ne pouvait alors être tué par la volonté où la main des dieux. Seul le véritable destin accordé aux mortels par les mortels eux même et les conséquences, de leurs actions, permettrait de venir à bout du non-né. Quelle infamie pour ces divinités réduite à l'état de spectateurs sur le devenir de ce qui pourrait les détruire tous ! Zarsh... Pourrait être considéré comme une anomalie parmi les anomalies. Une suite d'événements et de coïncidences inconcevables, une malédiction tombée sur le panthéon dont la probabilité n'a même jamais effleuré l'esprit des dieux les plus rusés, comploteurs et qui échappa même aux doigts et à la clairvoyance des plus intelligents... Cette chose... Cette abomination qui n'aurais jamais même... "du" se produire.

Pourtant... elle est bien née, cette abominable engeance, et Loki sera doublement puni jusqu'au Ragnarök pour cette farce de très mauvais goût.

Et pour vous faire comprendre tout le sens de cette première tirade... Je crains qu'il ne faille s'attarder sur un peu de mythologie.

Il y a longtemps de cela, les peuples du nord connaissaient encore la légende des dieux d'Asgard et du panthéon nordique, le chaines de montagnes les plus hautes qui se perdaient par delà les nuages de brume et de bruine étaient réputées pour abriter la demeure inaccessible de ces seigneurs divins, célestes, craints des hommes qui les vénéraient alors pour tous les bienfaits de la terre, et les vénéraient aussi pour leur colère lorsque les pires fléaux s'abattaient sur eux, quémandant leur pardon...

C'est ici que tout à dégénéré, grâce au dieu des dégénérés bien évidemment, nous parlons de Loki qui comme chacun le sait de l'histoire officielle, à au moins engendré trois fils avec la louve nordique, Angdroba qui n'était alors qu'une pure merveille d'amour et de compassion, tombant peut être un peu trop facilement sous le charme et l'humour de cette divinité farceuse... Et elle ne sera pas la seule à s'être laissée berner par ce dernier. Qui... évidemment ne faisait jamais rien sans rien et surtout pour ne rien obtenir... Ces trois précédents fils ayant déjà prouvé leur statut de calamité décevante, ayant tous trois échoué dans le destin qu'il leur avait imaginé... Trois enfants qu'il n'aura pas à renier, puisqu'ils furent simplement traqués et assassinés.

La seule création qui failli bien égratigner la fierté des dieux et manqua de peu de réussir son coup fut Fenrir, mais lui aussi finit par le décevoir... Il n'avait pas encore vu assez grand, assez spectaculaire, pas assez fou... Pas assez... Dangereux ! Non... Angdroba était donc décevante par extension des fils qu'elle lui à procuré ! Tout ça aurait pu pourtant se terminer là ! Dans la révélation finale, le fils opposé a ses rivaux et à son père qui aurait orchestré alors l'empoisonnement de ces derniers, une lutte fratricide entre les demi dieux, une confusion telle dans les esprits des divinité les poussant au déicide, et l'assassinat de tous sauf de lui même, qui aurait été là pour tout voir de ses yeux, perché sur l'une des colonnes et aurait... finalement réussi ! Oui, ouiii ! Le tout finissant en une superbe perversion alambiquée et retorse d'Hamlet !

Mais non.

Ses trois fils étaient morts de façon stupide, faut l'admettre, le plan était à revoir, et il n'était sûrement pas aussi doué que shakespeare. Alors il chercha... Se mit à la recherche de quelque chose... D'un mélange... D'une concoction... plus dangereuse encore que l'engeance d'un dieu avec une déesse louve... Une créature attira alors son attention, loin, très loin dans les contrées nordiques, tout à l'est... Là où le froid persiste presque toujours, aussi meurtrier qu'un Fimbulvetr... C'est là qu'il découvrit ce grand félin blanc aux rayures noires... Plus massif... Plus féroce... Plus dangereux encore que les loups qui leur servait alors même de repas lorsqu'ils leur opposait trop de concurrence sur leurs territoires ! Il fallait qu'il rencontre, A-bso-lu-ment la déesse qui à permis la création de ces pures merveilles, il y aurait un pacte, des promesses, du charme peut être même ! Mais il ne pouvait se passer de ce qui serait alors sa toute dernière chance... Il le savait... Après Fenrir les dieux étaient à ses trousses, et la punition serait sévère, déjà qu'il fut exilé à plusieurs reprises, sa dernière erreur lui couterait la tête.

Byakko ? Hein ? "Jamais entendu parler" se dit il... Et pour cause, c'était une divinité, quasi extra-nordique... En fait elle se trouvait pile poil entre l'asie et la fin du territoire des jormundrs et ymirrs... Alors à savoir si elle appartient plutôt au folklore nordique sous le mythe des guerriers fauves dans une sous branche des berserkirs où plutôt bouddhiste / asiatique, en tant que déesse de l'amour à l'image même d'Angdroba... là résidait quelques points de détails négligeables pour Loki tant qu'il obtenait ce qu'il "voulait", une autre déesse de l'amour facile à berner... C'était dans ses cordes !

Ce ne fut pas aussi facile qu'il l'eut imaginé, Byakko était plus calme, sage et réfléchie qu'Angdroba qui elle, n'avait pas hésité à se "ruer" sur l'occasion, plus primale et impulsive que réfléchie... Mince alors... Il devra ruser de charme et d'intelligence pour lui promettre des trucs, la baratiner, l'impressionner d'une fausse droitesse et de principes qu'il dut lui "prouver" par ruse, quelle galère... Mais à force de s'obliger à se montrer patient, calculer son coup en restant le plus calme possible, pourtant elle lui en a fait voir des épreuves c'te garce, il obtint enfin ce qu'il convoitait, bien qu'elle ne lui accorda qu'un seul fils.

Et quelle splendide horreur ha ha ha ! Une gueule qui s'ouvre au moins dix fois plus grande, avec une envergure monstrueuse, Fenrir faisait pâle figure à coté de ce monstre ! Ah putain ! Il l'avait sa machine de guerre, les dieux allaient tous faire dans leur froc quand son fils ouvrirait sa bouche pour avaler non seulement leur demeurre mais les enfermer avec le creux des abysses où se reposent encore les titans ! Oui ! Il en était capable, non mais rrrregardez cette énorme chose ! C'est à se demander comment il fait pour se mouvoir sur ses quatre pattes ! Rira bien, qui rira le dernier quand Loki fut la première victime de la "gueule" de son batard, avalé tout cru, mais pourtant préservé dans le ventre de la bête, qui ressemblait à une autre "dimension", un passage vers un enfer jusqu'alors inconnu des dieux et des titans, l'enfer des primordiaux.

C'est un récit qu'on ne connait pas... Et qui ne fut raconté à personne... De toute façon les vainqueurs n'apprécient pas compter leurs peurs, ni leurs défaites et encore moins, leurs faiblesses... Ceci faisait partie de la catégorie "honte" impensable et insurmontable, comme un scandale intra famillial qui ne serait bon à n'être jamais su ni raconté... Les dieux du nord firent une chose qui allait à l'encontre même de leur image et leurs principes, ils supplièrent Byakko de mettre fin aux agissements de son propre fils ! Loki scellé dans le ventre de la créature, les dieux n'étant pas arrivés à ne serait ce qu'égratigner cette abomination qui trônait désormais sur la montagne de leur ancienne demeure complétement engloutie, leurs pouvoirs les quittant jour après jour car l'homme témoin de cette forfaiture se détournait des dieux tournés en ridicule, ils n'avaient d'autre choix que de supplier la déesse.

Déshonneur, supplications, humiliation que n'oublieront pas les dieux... En vérité je vous le dit... Cette peur resterait à jamais gravée dans leur mémoire et ce qu'ils firent pour que plus jamais cela ne se reproduise est difficile à admettre, mais ils profitèrent de la diversion offerte par l'amour de Byakko pour son fils, qui était la seule à se faire entendre de la créature, pour les piéger tous deux, les enchaîner et forcer Byakko à faire la chose la plus horrible qu'on puisse forcer à faire à une mère... Les énormes chaînes forgées par Brokk et Sindri, enroulées autour des deux divinités et tirées par Odin forcèrent la mâchoire de Byakko à se refermer sur le cou de son enfant, une mesure pour le moins radicale et les dieux pensaient que la fin justifiaient les moyens, puisqu'elle était la seule arme qui pouvait tuer son fils...

Le Ragnarök qui s'en suivit fut la seule chose qui balaya et effaça cet épisode fâcheux, cette infamie honteuse de l'esprit des hommes, afin qu'ils regagnent un semblant de confiance et de pouvoir, les écrits furent brûlés, le savoir perdu, les derniers des hommes prêts à en parler, traqués et broyés sous la volonté divine.

Pourtant, quelque chose avait corrompu la terre, et subsistait dans le coeur de la montagne et sur ses flancs, aux larmes de Byakko s'était mêlé le sang de son fils, l'un coulant sur le versant ouest, du coté nordique du continent, tandis que les larmes elles se déversaient du coté est, asiatique donc, contaminant quelques rares rivières, où les quelques fils d'humains redescendu d'yggdrasil ayant survécu au Ragnarök s'abreuvèrent, quelques rares élus compatibles, portaient alors une promesse, celle de la vengeance de la déesse et son fils enfouie dans leur sang.

C'est ainsi que naquirent certaines légendes humaines, d'hommes à tête de tigre, autant d'un coté comme de l'autre du continent, de guerriers fauves s'enrageant soudainement au coeur des batailles et permettant à une armée pourtant en situation désespérée de tenir, et parfois l'emporter sous la fureur et la rage dégagée, terrifiante, semblant engloutir leur adversaire sous des torrents et tornades furieuses de lames impossibles à arrêter même sous les coups les plus durs, sous les salves de flèches les plus denses.

Mais ça n'inquiétait pas les dieux qui avaient bien d'autres préoccupations, comme celle d'avoir malgré tout dans cette nouvelle ère, et époque, bien du mal à rétablir leur autorité, leur authenticité, les humains croyaient soit en d'autres divinité, soit de plus en plus en eux même et craignaient alors, de moins en moins leur colère, c'était un signe des temps qui ne trompait pas, l'homme cherchait à s'émanciper des dieux et leurs croyances...

Et dans cette reconquête de la foi des hommes bien du travail les attendaient, ils ne pouvaient pas s'attendre à voir, des générations plus tard, la somme de toutes leurs peurs.

C'est arrivé... La concaténation improbable et finale des deux sangs maudits finit par s'unir, dans deux lignées très rares...

Et c'est ici que s'arrête le mythe, pour que commence, son histoire.

Avertissement de style :

Déjà... Un avertissement... Ce qui suit ne sera pas raconté de la même manière que précédemment, et ça mérite un avertissement, je m'en excuse, car rien de ce qui sera où ne sera, décrit où raconté ici, ne comportera pas son lot de réalité "dure", parfois crue, voire même vulgaire... Et croyez moi que lorsque je dis, que rien ne vous sera épargné, rien ne le sera et il est préférable, que vous le sachiez avant de continuer la lecture, vaut mieux un averti qu'une personne choquée inutilement, et je sais que le "cru" et la vulgarité ne doivent pas être un concours.

Histoire du personnage :

Sa naissance en elle même est déjà le symbole du plus beau bras d'honneur, de rebellion et foutage de gueule à l'encontre de la vie et du destin personnifiés, une insulte aux dieux, à son père, et sa famille, soit ça, soit il avait beaucoup d'humour noir le p'tit enfoiré... Donc ce p'tit bâtard, cet enfant de salaud, la première chose qu'il à daigné offrir à la vue de la catin qui régit le destin fut son derrière... Ouais ! Ouep ouep ! Je vous assure ! Son putain de derrière ! Comme s'il ne voulait pas sortir de là de façon conventionnelle, comme si ce n'était pas assez "original" au goût de "monsieur".

Soit... malgré tout, il fallait bien qu'elle naisse notre erreur de la nature, sinon il n'y aurait pas d'histoire, et vous pourriez refermer le bouquin et vaquer à vos occupations, donc le médecin dépêché pour cette occasion spéciale, s'occupa évidemment de te le retourner avec ses fins doigts dans le ventre de sa génitrice, en lui déboitant les deux épaules pour qu'il passe, en plus de ça, c'est le pompon il collectionne de façon étrange tout ce qu'il faut pour qu'il ne voie jamais le jour, il a fallut lui faire faire deux tours sur lui même dans le ventre de sa génitrice, Oui, mais ne sautez pas déjà sur vos grands chevaux, puisque la raison est, qu'il avait réussi à s'enrouler son propre cordon ombilical autour du cou ce petit con, autant dire qu'il y a peut être quelqu'un, voir plusieurs entités là haut, qui avaient décidé qu'il ne devait jamais naître.

Malgré les efforts de pseudos divinités pour influencer le cours des opérations et l'empêcher de vivre tout court, il sortit de là, l'ignoble ! La créature du diap' comme l'a appellé son guerrier de père, un grand type solide, un nordique bon sang de bois ! Du nom de Thereldor. En le voyant sortir de là, il a bien faillit l'attraper et le foutre dans le feu de l'âtre, "Malédiction" aurait bien pu être le premier nom qu'aurait retenu Zarsh, tant son père l'avait répété tout en tournant en rond nerveusement dans toute la pièce, suivi de son deuxième nom "monstre" et troisième "bête de foire", annonçant dors et déjà tout l'amour qu'il risquait de recevoir comme une mandale bien imprimée, pleine de papier de verre vous râpant la gueule le restant de vos jours.

Thereldor écarquillait donc les yeux à chaque fois qu'ils passaient sur la silhouette de l'enfant couché auprès de sa mère, qui, quant à elle, était trop fatiguée pour crier d'effroi mais faisait part de son ressenti dans l'écarquillement de ses yeux et le remue ménage de ses mains qui essayaient d'éloigner l'enfant d'elle, à défaut de presque le laisser tomber par terre si le médecin ne le rattrapait pas, et puisqu'il était encore bleu et ne criait pas, une bonne grosse claque dans le dos lui ouvrit les poumons et les yeux et on put enfin l'entendre pleurer.

Bientôt, il fallut chercher l'erreur ! Ses parents étaient... Disons... "normaux", de père nordique, et de mère Asiatique, alors pourquoi ce genre de bâtard sauvage devait naitre de leur union ? Stop... Avant de rejeter la faute sur l'infidélité de notre chère mère, tout se trouvait à la fois dans les gênes du père et ceux de cette dernière... Dans un premier temps on aurait pu penser qu'elle avait trompé son mari avec une créature mi humaine, mi tigre... Mais la vérité se trouvait ailleurs, d'ailleurs, elle se trouve dans la mythologie que je vous ai énoncée plus tôt.

Ce père, provenait des terres gelées du nord du continent, sa famille était déjà atteinte d'un mal, ou plutôt une malédiction repassant une génération sur six dans le sang, on parlait d'homme à tête de tigre blanc qui n'apparaissait que les soirs de pleine lune, ou au millieu des champs de bataille lorsque certains soldats étaient blessés grièvement, ils se mettaient à rugir comme des bêtes, des prédateurs du champ de bataille, des tigres et des loups, fonçant dans le tas mus d'une rage bestiale.

Des guerriers fauves, dont la colère primale semblaient pratiquement les "transformer". Pour ce qui est de la responsabilité de la mère, dans le métissage de son fils qui donna lieu à son apparence, dans le pays d'où elle provenait, on racontait presque le même genre de légende, dans les montagnes et les grandes forêts, un énorme tigre blanc au corps difforme, parfois humain, parfois monstrueux, terrorisait les villageois et les fermiers, certains de ses ancêtres se seraient fait dévorer par le "byakko", le démon à tête de tigre, et dans le sang de cette dernière, coulerait encore celui du dernier "démon", où n'était elle alors, qu'une descendante directe des hommes et femmes qui se sont abreuvés dans les points d'eaux contaminés.

Eeeeet oui.

Pas de bol pour leur enfant hein ?... Les deux malédictions devaient tomber pile poil sur son joli p'tit minois, les gênes de l'un, et de l'autre mixés avec la résurgence de ces "maux" donnèrent naissance à une créature bel et bien humaine d'apparence, enfin, proportionnellement "humain" mais comportant ces attributs qui le rappellent aux deux entités maudites des dieux qui sont à son origine, le mélange explosif de ces sangs mêlés donnèrent donc lieu à un être que l'on peut considérer, soit comme un demi dieu un peu à l'égal d'un "persée" où d'une sorte d'hercule, où bien d'une engeance démoniaque, d'un démon, à vrai dire l'amour de byakko et la rage de son fils ainsi que leurs rancoeurs sont concentrées dans sa personne, il sera à vous de juger ce qu'il est après tout, donc c'est pour ces raisons qu'ils donnèrent naissance à ce bâtard métissé.

A partir d'ici... Il sera difficille de vous cacher que l'enfance de Zarsh, fut bien loin d'être "normale" ni paisible, haï par son père qui lui rappelait chaque nouveau jour que le seigneur osait afficher a ses yeux, qu'il ne lui ressemblait pas, qu'il n'avait... rien en commun avec lui, s'amusant à le remettre à sa place, voir bien plus bas que terre, en lui donnant le doux surnom de monstre ou de bête, de phénomène de foire, sa mère, elle, ne put vivre assez longtemps pour qu'il la connaisse et s'en rappelle bien, mais juste assez pour qu'il lise la peur, et l'incompréhension dans ses yeux à chaque fois qu'il lui avait été donné l'occasion de l’apercevoir, à de trop rares et regrettables occasions.

A la mort de cette dernière, qui, était encore le garde fou qui retenait Thereldor de s'en prendre à son fils, les enfers se déchainèrent sur un gosse d'à peine huit ans, son père l'avait tout simplement en horreur, et l'accusait sans arrêt pour la mort de sa mère évidemment, lui rappelant bien trop souvent, qu'elle n'avait sans doute pas du supporter d'accoucher d'un monstre de son genre, avec des griffes aux orteils, et aux mains, griffes qui étaient responsables ! Oui ! C'étaient elles qui avaient blessé sa mère de l'intérieur, c'est ce qu'il lui martelait, lui enfonçait dans le crâne afin qu'il soit toujours accablé de culpabilité, ce qui était évidemment faux, elle mourut de dissentrie, qui à cette époque était difficilement soignable.

Bon, je serai gentil... Car je vous passe tout de même les mises à tabacs, les punitions aussi diverses que variées, l'asservissement de Zarsh au pied et à la botte de son paternel durant de trop longues années, les rebellions multiples du jeune garçon suivies de coups de ceintures, de pied de chaises où tables renversées dans la gueule.

Mais ce n'était encore rien ça... comparé au moment où il fut enfin en âge de partir faire sa propre vie... ça aurait presque pu ressembler à une enfance "normale" comparé donc, à ce qu'il allait subir ce soir là, ou il osa une ultime fois s'opposer à la volonté de son père pour lui faire part de ses projets.... Mais ça ne s'est pas tout à fait passé aussi simplement, et gentiment que ce qu'il avait espéré, quelle pauvre créature naïve... Puisque son père le haissait à ce point, il nourrissait l'espoir qu'il soit ravi d'être enfin débarrassé de lui.

Mais son père, retraité et sur la paille était devenu une vieille loque alcoolique, Zarsh avait grandi, il devait avoir dans les douze, ou treize ans enfin, seulement d'apparence, à l'époque on quittait même sa famille beaucoup plus tôt pour aller trouver du travail aux champs ou dans les mines, mais pour atteindre ses quinze ans d'âge "apparents" il lui avait fallut vivre pratiquement trente années réelles sa "croissance" semblant se dérouler au ralenti.

Trente années... parfois durant lesquelles son père le battait le soir venu, l'obligeait à travailler, le "louant" parfois à quelques jeunes noblions en quêtes d'un peu de plaisir extravaguant et "exotique", chose pour laquelle il commencera à haïr profondément son père en retour, même si ça payait la nourriture pour les longs hivers rigoureux, quelques pièces d'argent et de cuivre, à cette époque, ça ne coutait pas très cher de se nourrir.

Mais... ce soir là... Quand son père refusa de le laisser partir alors qu'il était enfin en âge de prendre son existence en main, et que Thereldor explosa littéralement de rage en essayant de tuer son fils, cherchant à lui enfoncer le tison chauffé au rouge sorti tout droit du charbon en visant le visage de Zarsh... Ce dernier l'attrapa en refermant ses doigts brûlés vifs dans une odeur de chair cuite dans la pièce, ralentissant juste assez la pointe de celui ci, pour qu'il lui entaille le visage depuis le haut de l'arcade, jusqu'à la joue pour finir en biseau, c'était la dernière fois que Thereldor lévera la main sur son "fils".

C'est ce soir là que l'horreur se produisit... que la "bête" sortit... enragée par des décennies de maltraitance, de provocations, de frustrations de la part de son père mais aussi, de Zarsh qui se contrôlait pour ne jamais la laisser sortir... Ne jamais la laisser sortir... Vous imaginez, tout ce qu'il à subi, tout ce temps ? Malgré les choses qu'il à pu subir... Il en avait eu de la patience... Mais c'était terminé, il ne pouvait plus la retenir, c'en était trop, alors qu'il tenait encore le tison chaud dans sa main, et que son père avait attrapé un bâton souple pour le rouer de violents coups fouettés sur le ventre, le dos, et les genoux pour tenter de le faire tomber, de le faire plier, le soumettre, il ne bougea pas d'un seul millimètre, comme si sa respiration même n'animait plus son corps, le regard vide... avant qu'un premier...

...Battement de coeur ne soit répercuté dans le plancher, et la boiserie épaisse de la maison, un battement de coeur lent, et très espacé du deuxième, très sourd, comme un énorme coup de "basse" qui put être ressenti dans les pieds de Thereldor, frissonnant jusqu'à son cerveau, le laissant être prit d'un sérieux coup d'adrénaline paralysant son dernier geste, tenu en suspend, haut, avec son bâton dans les hauteurs de la pièce.

Un instant d'éternité dans une poussière d'infini... comme si le temps n'existait plus, les couleurs du décor semblèrent s'inverser pour le vieil homme, lorsque le deuxième battement de cœur finit enfin sa réverbération lugubre dans la pièce.

Un éclair de lucidité, et Thereldor recula enfin, effrayé, il chercha sa vieille épée, dans son dos à l'aveuglette, d'une main tremblante, quand il la trouva enfin pour la brandir et donner un coup de tranche en direction du visage du "monstre", la lame fut bloquée par une rangée de dents acérées, sur fond d'un visage ensanglanté, dont la pupille éfilée tremblait au milieu de caillots de sang et de vaisseaux éclatés dans le blanc de ses yeux, dont les coins des lèvres avaient été entaillées par la lame, mais dont les dents avaient ralenti et stoppé la course tout de même, provoquant quelques étincelles....

...C'était un soir de pleine lune...

Fou... complétement enragé... et ne ressentant apparemment pas la douleur, comme ces berserkirs, vous vous en rappelez sûrement n'est ce pas car nous avons discuté vous et moi, il s'avança sur la lame qui continuait de cisailler sa joue dans sa lente progression, crissant de ses dents contre la longueur de la lame en s'approchant de son père qui se trouvait à l'autre bout de la garde.

Ce visage épris de haine, d'une rage démentielle, venant du plus profond des âges, la vision d'une malédiction crainte depuis des générations, fut la dernière vision de son paternel, ce soir là, avant qu'il ne le bouffe littéralement ! Zarsh... Arracha les yeux, la langue, le nez, les oreilles de son père avec les dents, et pris d'une folie rageuse d'une horreur indéchiffrable, il mangea son père vivant au beau milieu de la forêt, ne l'achevant que quelques heures plus tard, au petit matin, durant toute la nuit il effraya toute la faune de la forêt par ses rugissements voraces et le déchiquetement de chair et les craquements d'os dont les échos puissants s'étaient entendus jusqu'a plusieurs milles à la ronde.

C'est là qu'il se rendit réellement compte de ce qu'il avait fait, au petit matin quand il se réveilla, l'air presque mignon avec sa petite position fœtale, dans les restes du corps de son père, il s'y était vautré, retourné dedans, s'y était endormi comme s'il s'agissait d'un rituel... Et une petite gueule de bois en prime car le sang de son père était bien chargé en alcool.

Mauvaise descente, culpabilité, rongé par le remords, il s'est enfuit sans regarder où il allait, il ne se rappelait pas avoir commis ce crime de son plein gré, il se souvenait juste du tisonnier reçu en pleine poire le jour d'avant, puis, le noir total, comme s'il avait été inconscient durant tout ce temps, et il criait à l'aide, au secours tout en traversant la forêt, nu et complétement recouvert de sang, des morceaux de chairs encore collés sur ses griffes.

Perdu c'était le mot, il vécut une demie année, perdu dans cette forêt, perdu dans son esprit, régressant jusqu'à ce qu'il redoutait le plus de devenir, un animal, un petit sauvage qui règne en maître sur une parcelle de cette forêt qu'il considéra comme son propre territoire, ah ça ! Vous auriez du le voir ! Avec ses longs cheveux, par ici tressés, par là recouverts de pièces de monnaies, qui, attachées par quelques languettes en tissus de coloris différents lui donnaient cet aspect indigène, tribal et exotique. Quoique recouvertes de crasse aussi. Courrir sur les branches d'arbres aussi agile qu'un chat, arborant un pagne en peau de bête rafistolé de languettes de cuir, des colliers en dents d'animaux chassés par ses soins, des cerclages en métal délimitant le haut de ses cuisses et ses biceps, le parfait petit chasseur.

Tout n'était pas si rose, et c'était dur de survivre l'hiver, déterrer les racines, chasser le peu d'animaux qui sortaient encore de leurs terriers, Zarsh crevait de faim, et ça le poussait parfois à sortir de la forêt, pour se rendre en ville et voler de la nourriture, là il lui arrivait parfois de se tenir sur le toit de l'école et d'admirer les autres enfants jouer "normalement" entre eux, être raccompagnés par leurs parents qui les tenaient par la main ou les soulevaient pour les porter contre eux, ce qui lui laissait parfois échapper une larme silencieuse, qu'il ne sentait pas couler sur sa joue, mais qu'il sentait quand elle tombait sur sa main, faisant semblant de ne pas savoir d'où ça pouvait bien venir.

Il essaya, bien entendu, il descendit du toit pour essayer de jouer dans la cour avec ces enfants, mais c'était une mauvaise idée, il n'y a pas plus cruel au monde que des gosses entre eux parfois, et lorsqu'il s'approcha de la balle en cuir pour la saisir, les premières pierres ramassées dans la cour lui furent jetées, il allait l'apprendre, et pas de la "belle" manière.

Mais plus que les pierres, ce sont les mots, les mêmes mots que son père utilisait pour le définir qui lui firent mal, "monstre" et "bête", il y eut d'autres tentatives, toujours plus ou moins vouées au même échec, l'hiver était rude cette année là, y faisait foutrement froid, le sol était gelé, impossible d'en sortir la moindre tubercule nourrissante, ses griffes en avaient pris un sacré coup à force de creuser le sol, et le bout de ses doigts étaient ensanglantés, les encoignures, les coudes et les genoux bien usés par la grimpette dans les arbres et la marche, il s'évanouit au bord d'un chemin de terre, entre désespoir, et abandon.

Il ouvrit les yeux juste à temps pour rouler sur le coté, lorsqu'il fut réveillé par le son des roues en bois de convois gitans, remplis de bohémiens, de soldats et mercenaires empruntant cette route, mais il n'avait pas vraiment la force de se relever, le convoi s'arrêta et quelques hommes qui l'avaient aperçu descendirent de l’attelage pour l'embarquer et l'emmener avec eux, peut être que la chance commençait enfin à tourner pour lui, son petit visage et son corps recouvert de boue, on ne pouvait pas réellement le distinguer d'un humain, se rendre compte qu'il n'était pas tout à fait... Ce qu'ils imaginent...

Et c'est là qu'il eut le déclic, il comprit qu'il fallait qu'il cache son apparence s'il voulait espérer survivre dans ce monde, il nota la différence de comportement des personnes alentours, lorsqu'il était recouvert de cette "boue" qui masquait ses rayures, la blancheur de son duvet, il admira tout de même ces femmes, ces hommes, ces danseuses et soldats qui s'étaient arrêtés, et descendus pour lui porter secours alors qu'ils auraient très bien pu passer leur chemin, et idéalisa évidemment, dans son esprit de jeune garçon et de par cette rencontre qui l'avait réellement impressionné, ces gens, ces métiers qui lui mettaient des étoiles dans les yeux, c'est ce qu'il voulait faire, sauver des vies et se battre pour son pays, parce qu'évidemment, c'était bien la première fois qu'on s'occupait de lui, et la première fois ça marque l'esprit.

Mais très vite il déchanta, lorsque l'une des femmes entreprit de le nettoyer, et découvrir sous la crasse ce qu'il était réellement, la sentence ne tomba pas tout de suite, la créature se montrant aimable, jusqu'a ce qu'elle discute avec ses semblables et qu'ils ne décident d'enfermer l'enfant dans une cage, ces gens du voyage l'exposeront alors comme une "attraction" amusante, l'enfant tigre du cirque ! Bien qu'il ne soit pas maltraité physiquement, se retrouver à nouveau en cage en le traitant comme un animal restait dégradant, on ne se construit pas une fierté à manger par terre ni à être promené au bout d'une longue chaîne, exposé dans une cage aux enfants et adultes qui lui jetaient des cacahuètes où des mies de pain, l'obliger à faire des "tours",il était excessivement doué pour les acrobaties et même la contorsion, mais ça se voyait à son regard qu'il n'en était ni fier ni heureux.

La "créature" finit par être, revendue... Passant d'un cirque plus prestigieux à l'autre, il y eut bien un jour où sa chance allait tourner, où il aurait l'opportunité de s'enfuir, se montrant particulièrement "docile" pour mettre en confiance ses propriétaires jusqu'a ce que l'un d'eux confonde sa docilité avec soumission et n'essaye alors de "profiter" du sauvageon, terrible erreur qui conduira ce vieux pervers de prestidigitateur à la perte de ses bijoux de famille.

Très vite il apprit donc à s'emmitoufler, à se révêtir, à cacher sa différence, et les petites armées de mercenaire florissant à l'ère de la conquête de Marc Aurèle était providentielle pour ça, des casques, des armures, des capes, et des bandages pour couvrir le reste, on ne voyait que la lueur de ses yeux sauvages lorsqu'il portait l'armure, l'armure le protégeait des attaques, du monde extérieur, du regard des autres, dans une armure il pouvait rêver, et être quelqu'un d'autre.

De longues années passèrent, de petites bandes armées, en régiments, que ce soit en défaites où en victoires, il comprit plus ou moins comment, et pourquoi le monde "tournait" uniquement autour du "pouvoir" et des possessions territoriales, de l'argent, que ça soit au service de Marc Aurèle où même au service d'Hildegarde, ça ne lui plaisait plus d'être un soldat au bout de quelques... siècles, l'idéalisation de ce métier avait été ternie depuis bien longtemps par les exactions, les pillages, les horreurs qu'on l'avait parfois obligé à faire, autant être un mercenaire à son propre compte s'il n'existe en fin de compte, que le profit, que la recherche de "pouvoir" aussi bien par l'un que par l'autre car c'était bien de cela qu'il s'agit au final, la guerre était un effort collectif, pour le profit personnel d'un seul "chef", d'un leader, qui cherche à imposer sa vision des choses et l'ordre selon "sa" vision des choses, et réécrit l'histoire à sa convenance, tandis que les perdants sont toujours caricaturés en "méchants", même si la réalité est beaucoup plus nuancée... Autant travailler pour soi, c'est aussi égoïste que d'être un gratte papier assis le cul sur une chaise en face d'un bureau, et de récolter tous les bénéfices d'une guerre gagnée, sauf qu'au moins, quand on est mercenaire ou soldat, on à la chance d'être confronté à la réalité du terrain, les idéaux et les "valeurs" Zarsh à bien malheureusement appris que ce n'était qu'un tas de conneries, des foutaises pour donner bonne conscience aux soldats et les envoyer faire leur travail, soit c'étaient des idéaux, soit c'était la religion, quoi qu'il en soit on trouvait toujours un prétexte à la con pour s'enrichir sur le dos des plus faibles, mais il faut avoir vécu plusieurs époques pour finalement arriver à le comprendre...

Et il y aurait encore tant à dire, tant à raconter... Les camarades qu'il à rencontré, le destin des armées dans lesquelles il à prouvé sa valeur, les trahisons dont il à été victime au sommet de sa gloire, ses échecs, l'exécution sommaire de sa famille par d'anciennes castes de vampires craignant qu'un être dans son genre ne se reproduise, ne se "multiplie", son passage dans les geôles des elfes sombres et les tortures qu'il y subit pour satisfaire la curiosité scientifique de quelques bourreaux au sadisme qui n'avaient de limite, que l'imagination... La détermination avec laquelle il planifia durant des années, son évasion, sa liberté et la vengeance qu'il accomplit sur les généraux qui l'avaient trahi, envoyé son armée se faire déchiqueter en offrande aux démons de ce monde, la vengeance qu'il accomplit également sur tous les responsables, de près où de loin pour le meurtre monstrueux de sa femme et ses enfants.

Aujourd'hui Zarsh n'est somme toute plus que l'ombre de la créature qu'il à été... Et s'il y a toutefois une bonne chose qui lui soit arrivé, c'est une seconde régression de l'âme qui, lors d'un siècle entier le ramena, à nouveau à l'état de "sauvage", pour qu'il oublie... Pour que la bête efface... Une grande partie de ces souvenirs, même s'il garde sur le corps et le visage, l'expression des horreurs passées, quelques bribes de souvenirs qui, de temps à autre, l'accablent encore.

Pour finir, à en juger son parcours il serait difficile d'incarner plus "reclus" de la société médiévale fantastique qu'un être maudit, haï des dieux, ayant perdu toute sa famille, de ses parents, jusqu’à sa femme et ses enfants, vivant aujourd'hui seul, ne laissant rarement qui que ce soit l'approcher, il à entendu parler de ce lieu... Elsweyr... Où il espère pouvoir prendre un nouveau départ, et se décharger du poids de bien des choses l'ayant toujours poursuivi jusque là, cherchant l'oubli, l'oubli d'une vie entière qu'il laisse derrière, et s'effacent, comme des souvenirs gommés par le temps, trop anciens.


PNJs ?
: Monture : un Lion Blanc

Zarsh Whitelion

Pouvoir ?
:

Pas tout à fait des "pouvoirs" sauf pour quelques uns d'entre eux...

Connaissances avancées en matière de forge et réparation où même bricolage d'armes et armures.

Expert en maniement des armes tranchantes à deux mains

Rage du Berserkir : Une rage fauve, d'une pureté assassine, ne s’embarrassant plus de morale, où de conscience lorsqu'il s laisse aller à cette dernière, venue du fond d'âges immémoriaux à travers sa lignée, don maudit du fils de Loki et Byakko, améliore temporairement la force, la vitesse de frappe et tout mouvement qui devrait normalement coûter beaucoup d'endurance et de force voient leur coût annulés, une véritable tornade de métal crissant et hurlant fonçant tête baissée sur son adversaire au détriment bien évident de toute défense.

Régénération tigranthropique et tigranthropie maîtrisée : Régénération rapide des blessures et dextérité fulgurante, nécessite cependant d'être correctement nourri en viande de préférence rouge, un viande pas forcément humaine vu sa condition "métissée" spéciale, et au mieux une viande encore un peu saignante, évidemment les "réserves" de sa tigranthropie s'épuisent plus ou moins vite selon son degré de sustentation.

Malus : S'il reste trop longtemps dans un mode tigranthropique (transformation à deux niveaux, l'une intermédiaire où il est légèrement plus massif et grand, mais pas encore "inhumain", la seconde est plus "monstrueuse", énorme et bestiale, mesurant aux alentours des 3 mètres de haut, une forme sous laquelle il à un peu de mal à se contrôler ) Donc, s'il reste bien trop longtemps sous une forme où l'autre, la régénération forcée sur une longue période, finit par avoir une influence sur ses cellules et tend à les faire rajeunir lorsqu'il repasse enfin à son aspect "normal", un peu comme si à force d’accélérer le processus de guérison / régénération de son organisme, la structure de ses cellules et ses branches adn finissent par se "fatiguer" et laissent alors la base mémorielle se faire atteindre par des déperditions d'énergie régénératrice, ce qui à long terme oblige ces dernières à "rajeunir", selon l'abus et la durée il perd au fur et à mesure des années de croissance "physique", autrement dit, le malus consiste en une vulnérabilité et un affaiblissement lié au rajeunissement qui peut durer de 24 à 48 heures. ( Il peut ainsi se retrouver dans la "peau" d'un jeune tigrélion qui aurait l'air de n'avoir que 15 ou 16 ans, n'ayant plus assez de force pour lever ses armes où simplement remplir son armure devenue trop grande pour la porter.)

Rugissement Sanctifuge : produit une onde sonore terrifiante qui anéantit temporairement toute protection, qu'elle soit de nature divine où magique, c'est un héritage direct du "démon", fils de Loki et Byakko. C'est l'une des raisons pour laquelle les dieux le craignent tant, ce rugissement les prive de leur immortalité divine et en font temporairement des êtres aussi "vulnérables" qu'un humain.

Forme Ultime : Lors d'une blessure grave où lorsque sa survie est gravement remise en question, Byakko la déesse et son fils démon prennent le contrôle, ses rayures disparaissent pour ne laisser à sa surface, que son "duvet" blanc immaculé, presque aveuglant, au moins aussi aveuglant autant que la blancheur de la neige sur de laquelle le soleil miroite, ses yeux ainsi que sa chevelure tournent également au blanc complet, c'est ce qu'il reste de l'ancienne forme déitique de Byakko, se manifestant à travers lui.

Forme très rarement adoptée en dernier recours et uniquement en cas d'extrême nécessité où survie menacée, Possède des pouvoirs élémentaires de foudre et de glace extrêmement dévastateurs pouvant former de nouveaux glaciers, lévite la majeure partie du temps sous cette forme, a quelques centimètres au dessus du sol et peut invoquer la mâchoire effrayante de son démon pour aspirer certains corps célestes lointains et faire tomber des pluies de météores sur ce qui le menace, Byakko ayant retenu la leçon elle ne laissera plus personne attenter à "leur" vie réunie.


Armes ?
: Gungndraelion ( Large épée à deux mains )

Toi, derrière ton écran, qui es-tu ?
:
Nyarlathotep
Pseudo :
Âge :
Comment as-tu découvert le forum ? : Très bas et loin dans les topsites que j'aime fouiller pour trouver des rpg qui se situent entre "libres" et "classiques"
Ta fréquence de connexion par semaine ? : Plusieurs fois par semaine.
Code du règlement : Code ok par Scarlett


Dernière édition par Zarsh le Jeu 21 Fév - 4:04, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeDim 17 Fév - 13:50

Pour l'instant, ça me semble bien partit donc, continu! Wink
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeLun 18 Fév - 12:01

Et bien et bien! Ton personnage me parait vraiment intéressant, alors si une fois validé tu cherches quelqu'un avec qui rp.. N'hésites pas à me faire signe! Very Happy

[p.s: je me permets de poster rapidement j'espère que ça ne dérange pas trop les admins? Wink]
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeLun 18 Fév - 12:32

Bonjour,

une seule remarque pour ma part jusque là : attention à la concordance des temps. Dans ta description physique notamment, tu emploies essentiellement le futur mais pas seulement. C'est un style, même si pour moi c'est un peu bancal et inutilement pompeux, mais en revanche, tu passes parfois au passé et là ça devient franchement bizarre. Attention donc, à bien respecter tes propres choix grammaticaux.

Le reste viendra plus tard, en attendant, bon courage pour la suite !
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeJeu 21 Fév - 12:36

Et bien je pense qu'on peut valider, en ce qui me concerne je n'ai rien à redire, je pense que c'est parfait, à moins d'avoir raté quelque chose... Very Happy

Qu'en pense ma chère co-admin, Scarlett Question
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeJeu 21 Fév - 14:00

Je ne pense plus, je n'ai pas le temps de lire tout ça aujourd'hui Razz
Je te fais confiance mon petit chou, et si ça colle pas, tu auras la fessée, voilà tout ^^
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeJeu 21 Fév - 14:03

Hum... Bon ben d'accord... Pour la fessée, je préfère que se soit toi qui la donnes que ton mari, ça risquerait de faire un peu plus mal... :mrgreen:

Je te valide donc Zarsh, bienvenu parmi nous, et surtout, bon rp! Wink
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeVen 22 Fév - 0:47

Merci à tous pour votre accueil. ^^

Et pour te répondre, Jade, si tu veux je peux te rejoindre dans le rp que tu as lancé s'intitulant "Cascade à l'orée de la forêt"
si tu n'y vois pas d'inconvénient(s), où bien commencer un tout nouveau rp, comme tu veux.
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitimeVen 22 Fév - 9:23

Dans ce cas, c'est parfait, rejoins-moi donc Wink
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MessageSujet: Re: Zarsh   Zarsh Icon_minitime

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